Diplomatie: Mandat burkinabè contre Guillaume Soro ou « le mépris des us et coutumes en la matière » selon Abidjan

Dans un communiqué signé du service presse de la Présidence ivoirienne et publié sur le site officiel de l’institution, la Présidence reconnaît d’abord la réalité de ce mandat d'arrêt. Un communiqué dans lequel Abidjan dit être surpris par ce mandat qui vise la deuxième personnalité de la République ivoirienne et estime d'ailleurs que ce mandat  ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière. Le communiqué en intégralité




Communiqué de la présidence de la république de cote d'ivoire :

" La République de Côte d'Ivoire a reçu, d'Interpol Côte d'Ivoire, un mandat d’arrêt international, transmis par Interpol Burkina Faso, à l’encontre de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire.

La Présidence de la République de Côte d'Ivoire s'étonne que ce document, qui vise le Président de la deuxième Institution de la République de Côte d'Ivoire, ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière.

Au regard des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays et nos deux peuples, la République de Côte d'Ivoire, tient à réaffirmer sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient, afin d'éviter tout différend entre nos deux États. "

Fait à Abidjan, le 18 janvier 2016

Retour sur actu

le Burkina Faso a lané un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.  ce mandat rentre dans le cadre de l’enquête sur le coup d’état du 16 septembre 2015 . Pour l’instant l’on ignore les chefs d’inculpation mais on imagine aisément que cela est lié aux écoutes téléphonique qui ont fuiter sur internet. en effet L’affaire des écoutes téléphonique entre Djibril Bassolé et Soro Guillaume ne finit pas de faire couler beaucoup d’encre et de salives. Toutes les théories folles circulent sur les réseaux sociauxalimentées par des spécialistes ou pas. D’ailleurs Le directeur de la justice militaire Sita Sangaré a révélé le 23 décembre 2015 que des écoutes téléphoniques avaient été versées au dossier du putsch.

En rappel Monsieur Yacouba Isaac ZIDA, Premier Ministre du Gouvernement de Transition a affirmé lors de cette interview au sujet d’une des soi-disant écoutes téléphoniques liées au putsch du 16 septembre 2015 ce qui suit : « Elle est authentique, il n’y a pas de débats. Moi, je ne discute pas sur ces questions-là. Il ne faut pas douter de l’intelligence du peuple burkinabé. Il avait été contredit par la suite par Sita sangaré de la justice militaire en ces termes « L’Ecoute en tant que telle, l’audition de la bande n’a pas encore eu lieu. C’est une procédure qui est en cours et la procédure d’authentification également interviendra incessamment puisque judiciairement, il faut saisir un expert agrée, par les juridictions, en reconnaissance vocale pour faire cette authentification, et elle le sera », a affirmé le colonel Sangaré.





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