Crise à l’UPC: « Ouali et Kafando espéraient des postes ministériels en cas de coalition avec le MPP » UPC

Lors d’un point de presse tenu ce jeudi dans la capitale burkinabè l’union pour le progrès et le changement ont répondu à Loui Armand Ouali et Bruno Kafando entrée visiblement en dissidence avec le parti.

D’entrée de jeux Les responsables de l’UPC signifient que l’ancien 2ème vice-président du parti, Louis Armand Ouali, a été suspendu du Secrétariat Exécutif National, conformément à l’article 63 du règlement intérieur, au motif de violations des statuts et des principes du parti. Ils expliquent que la dernière participation de celui-ci à une activité statutaire du parti remonte au congrès d’investiture du candidat du parti, tenu les 27 et 28 juin 2015.

IL est reproché à Ouali, les violations des statuts, du règlement intérieur et des principes du parti.
« Cette décision intervient suite à une série de conduites qu’il convient de rappeler. La dernière participation du camarade Ouali à une activité statutaire de l’UPC, remonte au congrès d’investiture du candidat du parti tenu les 27 et 28 juin 2015 au Palais des sports de Ouaga 2000. Depuis lors, il a brillé par ses absences chroniques aux sessions du SEN (Secrétariat exécutif national), du BPN (Bureau politique national), et aux autres activités du parti. Vous l’aurez constaté, Monsieur Louis Armand Ouali, malgré son statut de2ème vice-président, n’a participé à aucune activité lors de la campagne des élections couplées du 29 novembre 2015. Il n’a pas non plus fourni une quelconque explication à la direction du parti...Que Monsieur Ouali se démarque de la ligne sociale-libérale de l’UPC, cela nous étonne ! C’est au cours du congrès ordinaire des 21 et 22 juin 2014 que cette option a été faite par l’ensemble des participants. Le camarade Louis Armand Ouali y était. Il ne s’y était nullement opposé ».
Encore : « Lorsqu’il s’est agi d’envoyer un représentant du parti au CNT (Conseil national de la transition), il a vite fait de se porter volontaire pour défendre les idéaux de l’UPC. Mais durant tout le mandat de la transition, il est resté inaudible et invisible, et n’a rendu de compte à aucune instance du parti ».

Cas Bruno Kafando.

« Quant au cas Bruno Kafando, il était, jusqu’au 13 février 2016, Secrétaire général de la section UPC du Kadiogo. Depuis le 13 juillet 2014 qu’il occupe ce poste, il a étalé une incompétence notoire à fédérer les militants, à prendre des initiatives et à faire fonctionner normalement le parti dans le Kadiogo. Toute chose qui a eu pour conséquence la dissolution du bureau qu’il dirigeait, en assemblée générale, et la nomination d’un nouveau correspondant. Tout comme Monsieur Ouali, Monsieur Kafando n’a pas battu campagne lors des élections dernières.
Il a en outre écrit un soi-disant livre blanc sur l’UPC, un document truffé de contre-vérités. L’UPC est passé de 19 députés en 2012 à 33 députés en 2015, même s’il n’a pas atteint l’objectif de gérer le pouvoir d’État. Il n’appartient donc pas à des individus, fussent-ils membres fondateurs, de critiquer le bilan dans la presse, sans l’avoir fait au préalable dans les instances du parti ».

En ce qui concerne les préparatifs des municipales, l’UPC déclare n’avoir pas attaqué une liste de candidats, étant donné que cette prérogative appartient aux citoyens, ce sont donc les candidats de l’UPC qui ont déposé des recours. Au total, les candidats de l’UPC sont demandeurs ou défenseurs dans une vingtaine de recours.




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