Affaire 11 morts en garde à vue: Ce qui s’est passé

Selon une source policière, suite à une opération des éléments de l’Unité anti-drogue, plusieurs individus ont été arrêtés et maintenus en garde à vue dans la nuit du samedi 13 juillet dernier. Ils seront par la suite mis à près de 30 personnes au violon à porte pleine, qui ne devait en contenir qu’une dizaine avec une petite fenêtre.

Aux alentours de 3h du matin, certains d’entre eux ont commencé à manifester des signes de suffocation du fait de la raréfaction de l’air.
Malgré les différents coups assénés à la porte afin d’alerter les quatre policiers de service cette nuit-là, aucun d’entre eux n’a daigné réagir pour savoir ce qui se passait à l’intérieur de la cellule.

«Il suffisait d’ouvrir la petite fenêtre et on aurait limité le nombre de victimes», soupire notre source avant d’ajouter que c’est finalement vers 5 h du matin qu’un agent a ouvert le cachot. Trop tard. Le drame était déjà survenu.

En attendant les résultats de l’autopsie et de situer les responsabilités, les autorités en charge du dossier ont procédé, à titre conservatoire, au relèvement du chef du l’Unité, Richard Bélem, de ses fonctions puis à la suspension de la directrice générale de la police judiciaire, Amy Nènè Traoré.

Quant aux quatre policiers de service cette nuit-là, ils viennent de recevoir des affectations individuelles hors de la direction régionale de la police du Centre.

Source: l'observateur Paalga

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