Armée Nationale: le Général Pingrenoma Zagré opposé à la nomination de Auguste Barry comme Directeur exécutif du CESDS

Ce 20 septembre 2016 a été présenté le Centre d’études stratégiques en défense et sécurité (CESDS), avec pour Directeur exécutif le Colonel Denise Auguste Barry, ex ministre en charge de la sécurité, au temps de la transition. Il se trouve cependant que le Chef de l’état-major général des Armées, Général Pingrenoma Zagré, n’est pas d’accord pour ce poste de secrétaire exécutif, qui semble incompatible avec ses prérogatives au sein de l’armée.



C’est ce que nous apprend le bimensuel "Courrier confidentiel", dans sa livraison de ce 25 septembre 2016 , P.2. Car le Général Zagré a écrit une note datant du 16 septembre, avec ampliations au ministre de la défense, qui n’est autre que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour expliquer que "l’occupation de poste de dirigeant par l’intéressé au sein de ladite association n’a pas reçu l’aval de l’autorité militaire. Aucune demande préalable à cet effet ne lui a été soumise pour décision".

Pourtant, il se trouve qu’une note datée du 09 septembre autorisait le Colonel Barry à adhérer à l’association, sauf que celui-ci ne doit pas en être une tête pensante. En d’autres termes, il ne doit pas y occuper de fonction qui risque de porter atteinte à la disponibilité de Barry au service de l’armée, ou le soustraire au devoir de réserve qui s’impose à tout militaire en activité.

Le journal informe aussi que le Colonel Denise Barry n’a pas voulu spéculer sur la question. Il estime que "c’est une incompréhension, qui est en voie de résolution. ça va se résoudre. Pour l’instant, ce serait contre-productif d’en parler. Il faut éviter les polémiques inutiles et attendre de voir". Celui-ci ajoute en outre qu’il n’a pas reçu la note en question, mais précise qu’il y a eu des arrangements pour la tenue de la présentation du Centre. Le Colonel Auguste Barry va-t-il démissionner de l’armée, si toutefois il veut travailler pour le CESDS, où y aura-t-il une résolution de l’affaire ? A suivre.

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