Assemblée Nationale: « l’élection du nouveau président ne saurait attendre le 27 Septembre »: Harouna DICKO

Par communiqué officiel, le samedi 19 août 2017 la Présidence du Faso a annoncé le décès de Monsieur Salifou DIALLO Président de l’Assemblée nationale.

Ce décès implique deux considérations majeures :

  •                                                          Une considération sociale:

La disparation d’un être humain est un évènement douloureux qui afflige les personnes proches du disparu.

Cette disparation exige la compassion de tout croyant qui se doit de pardonner les actions négatives du disparu pour ne retenir que celles positives, car même en justice, l’action publique pour l’application d’une peine s’éteint par la mort du prévenu.

Je présente mes condoléances à la famille de l’illustre disparu et souhaite qu’il repose en paix.

  •                                                         Une considération politique :

Feu Salifou DIALLO occupait le poste de Président de l’Assemblée nationale en vertu de la résolution n°002-2015/AN du 30 décembre 2015.

La Constitution dispose à l’article 92 que le décès ouvre la vacance de ce poste et que lorsque l’Assemblée nationale n’est pas en session, elle se réunit en session extraordinaire pour élire un nouveau Président dans les quinze jours qui suivent la vacance. Le Règlement de l’Assemblée nationale précise à l’article 17 que l’Assemblée se réunit de plein droit dans le cas où elle n’est pas en session.

Au risque d’illégalité, l’élection du nouveau Président de l’Assemblée nationale ne saurait attendre la deuxième session ordinaire qui s’ouvre le mercredi 27 septembre 2017, ni même dépasser le délai de quinze jours c’est-à-dire au plus tard le dimanche 03 septembre 2017.

Dans une démocratie vivante avec des stratèges en politique, l’élection de ce nouveau Président de l’Assemblée nationale est l’occasion de nouvelles alliances pour la recomposition de la scène politique nationale en vue d’une stabilité politique au Burkina Faso.

Ne m’en voulez pas « raa ning’m talé yé»

Ouagadougou, le 20 août 2017

Harouna DICKO

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