Bilbalogo: une démolition sous haute tension

Le quartier Bilbalogo à Ouagadougou a vécu une situation des plus insolites ce matin. En effet un bulldozer encadré par la gendarmerie nationale a démolie une concession dans laquelle logeait la famille Yanogo et des locataires.

Il est 8h30 lorsqu’un monsieur débarque à la radio RMO FM pour annoncer qu’ils sont victime d’un complot et qu’ils sont en train d’être déguerpis. Présent nous l’écoutons et décidons d’aller constater.

20160418_113054Au quartier Bilbalogo sur la voie non loin de la station Total la voie est barrée dans deux sens. Au milieu de la voie un Bulldozer installé visiblement attend de prendre service. Nous nous approchons de la gendarmerie présente sur les lieux pour savoir de quoi il s’agissait. «  C’est une décision d’huissier que nous exécutons ». Nous n’en saurons pas plus. Nous faisons le tour, essayons de nous approcher d’une cour qui semble cristalliser toutes les attentions. Nous somme repérer par un agent de la gendarmerie qui nous jette littéralement hors du périmètre. En effet le gendarme nous a saisis par le bras trimballé sur une distance de 20m aux yeux des observateurs et autres riverains malgré notre badge. On comprend aisément qu’on ne veut pas de la presse dans la zone. Nous nous mettons hors du cordon et observons donc ce qui se passe. Le Bulldozer entre donc en action devant les habitants de la cour impuissant.

Nous nous renseignons donc auprès des riverains. Selon la plupart d’entre eux il s’agit d’un litige qui oppose une même famille. Un des membres de la famille aurait vendu la parcelle de leur papa sans le consentement du reste de la famille. Et c’est le nouveau propriétaire après plusieurs tractation a saisi la gendarmerie et procéder à la démolition de la cour

La démolition prendra fin à 12h h, heure à laquelle nous rencontrons celui qui est présenté comme l’huissier de justice pour connaitre sa version des faits. Malheureusement nous n’obtiendrons rien de lui.  Les gendarmes remballe et lève le cordon de sécurité. Aussitôt nous somme assaillit par les membres de la famille Tapsoba pour livrer leur versions des faits.




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