Bobo-Dioulasso : Un trafiquant d’explosifs épinglé

Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins a mis la main sur un trafiquant d’explosifs et de produits chimiques dangereux tels que le cyanure et le mercure.

Ces produits et leur détenteur ont été présentés au cours d’un point de presse, organisé ce mercredi 7 février 2018 à Bobo-Dioulasso.

Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ-Bobo) des Hauts-Bassins a mis fin à l’activité illicite d’un individu qui s’était spécialisé dans le trafic d’explosifs et de divers produits dangereux. L’indélicat en question et ses produits ont été présentés à la presse, ce mercredi 7 février 2018 à Bobo-Dioulasso.

 Suivant le chef du SRPJ-Bobo, le commissaire Sayibou Galbané, c’est suite à «une patrouille commandée» que ses agents sont tombés sur cet individu de 42 ans, du nom de D.K. qui s’adonnait «sans aucune autorisation», à cette activité illicite.

 Interpellé le 5 février 2018, cet employé de commerce au grand marché de Bobo-Dioulasso, a poursuivi le commissaire Galbané, a reconnu « sans ambages » les faits lors de son interrogatoire.

 Et c’est ainsi qu’une perquisition à son domicile et dans sa boutique au grand marché de Bobo-Dioulasso, a permis de saisir ces produits qui ont été estimés à des dizaines de millions de FCFA.

Ce sont entre autres 24 bidons de 20 litres d’acide, 12 barriques de cyanure dont le contenu de 10 déjà enlevé et écoulé, un fût de mercure, 14 caisses de 700 têtes d’explosifs.

 La présence d’explosifs au centre-ville de Bobo-Dioulasso et de surcroit dans le grand marché, rappelle au commissaire Sayibou Galbané, « le mauvais souvenir du quartier Larlé de Ouagadougou un 17 juillet 2014 »,qui avait fait en son temps 4 morts et 38 blessés.

 Cet individu n’aurait-il pas une liaison avec d’éventuelles forces terroristes ? A cette question des journalistes, le premier responsable du SRPJ a répliqué que cette piste n’est pas avérée, ajoutant que ces types de produits sont fréquemment commercialisés sur les sites d’orpaillage.

Le trafiquant, quant à lui, sera déféré au parquet. Il risque, selon « la loi N°036-2015/CNT », 5 à 10 ans de prison ferme et une amende de 10 à 100 millions de FCFA.

AIB

Ajouter un commentaire

Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.