Environ une soixantaine de personnes ont été exécuté dans le ratissage qui suivi l’assassinat de 14 personnes en Février dernier selon un rapport du MBDHP .
En effet le 04 février 2019, un communiqué de l'état-major général des armées informait l'opinion publique qu'une attaque terroriste s'était produite dans la nuit du 03 au 04 février 2019, a Kain faisant malheureusement quatorze (14) victimes civiles au sein de la population.
Ce communiqué précisait également que les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont, en riposte, engagé des opérations de ratissage dans les départements de Kain, de Banh et de Bomboro; opérations qui ont conduit à la «neutralisation » de cent quarante six (146) terroristes.
Selon le MBDHP l’armée Burkinabé a en réalité exécuté froidement des civils burkinabé.
Un témoin a par exemple affirmé au MBDHP que « les militaires sont arrivés à moto vers 3h30mn du matin. Amadou était couche’ sur une natte. Ils ont fait sortir de la maison et l'ont mis a côté de sa moto. lls ont tiré sur le réservoir de la moto qui a pris feu, avant de le tuer ».
Un autre témoin a confirmé le même mode opératoire en ces termes : << Les militaires sont venus taper à notre porte. Ils l'ont défoncée par la suite, pendant que nous étions dans la chambre. Ils sont entrés chercher mon mari et j'ai pris sa pièce d'identité pour la leur montrer et ils ont dit qu'ils n'avaient pas besoin de cela, mais de mon mari. Ils l'ont emmené de force pendant que ses deux petits garçons de 09 ans étaient au salon. J’ai suivi jusqu’au dehors où ils l'ont tué avec les autres».
Selon le président du MBDHP la mission conduite par son équipe révèle qu'il n'y a pas eu de tuerie de 14 personnes comme l'indiquait l'armée dans son communiqué. En outre l'armée annoncé avoir mener un combat contre les terroristes , mais selon toujours le MBDHP il n'y a aucune trace de combat dans la zone.
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