Burkina: Aristide Bancé après sa signature avec Al Masry, «En football, l’orgueil n’apporte jamais rien de positif»

Meilleur joueur de la saison écoulée on ne verra plus la silhouette de l’international Burkinabé sur les terrains de la Ligue1.Aristide Bancé s’est engagé pour deux ans avec le club Egyptien entrainé par un certain Hossam Hassan , Al Masry.

Dans un post précédent, le buteur est revenu sur sa signature à l’Asec qui avait été critiquée par ses proches et parle de sa nouvelle aventure en Egypte.

« Dans ces mêmes bouches, il y a à la fois l'hiver et le printemps, l'eau et le feu, et elles crachent ce qu'elles veulent, tant que ça leur plaît. Comme quoi, vaut mieux écouter parfois la petite voie de son cœur que la voix d'une masse euphorique et passionnée. ( Car je ne serais pas revenu au bercail si je m'étais laissé impressionné et avais suivi les désirs ou conseil de la masse ).À mes confrères professionnels qui ont besoin de se ressourcer au championnat local et qui sont barricadés par la peur des mauvaises langues, ou encore par une honte quelconque que je ne saurais qualifier, sachez que ça ne change en rien à ce que le football vous a apportés, ça ne change en rien à ce que vous avez réalisé, ça ne change en rien à ce que vous êtes », a-t-il indiqué ,avant de poursuivre.

"Aujourd'hui, je me suis engagé dans une nouvelle aventure footballistique en signant avec AL MASRY d'Égypte. Entre le le Golfe et certains clubs français, j'ai senti que ce club me désirait le plus, Hossam Hassan son entraîneur m'ayant démontré tout son incroyable attachement, allant jusqu'à m'appeler incessamment pendant toute ma saison et à envoyer un missionnaire à Abidjan pour venir me chercher. À 32 ans, l'on va où l'on se sent le plus aimé, certain d'avoir au-delà du portefeuille, un large temps de jeu. Après mon engagement avec l'Asec qui a tant fait couler d'encre, je voudrais qu'on retienne de mon passage qu'en toute chose, en amour, en projet, en travail, en amitié, EN FOOTBALL, l'orgueil n'apporte jamais rien de positif. Et on risque de passer à côté de l'essentiel si on se laisse fébriles, affaiblis, guidés par les avis et choix des autres, qui ne sont pas toujours censés savoir ce qui est bien ou bon pour nous. Que chacun écrive son histoire avec sa propre plume. Les autres viendront la lire et applaudir. »

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