Burkina: « les avocats étrangers de Djibril Bassolé ne sont pas remis en selle » Réné Bagoro

Le collectif d’avocats étrangers de l’ex-chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé, incarcéré dans le cadre du putsch manqué de septembre, « ne sont pas remis en selle », malgré une décision de la Cour de cassation, annulant une décision relative à leur éviction, a déclaré mardi le ministre en charge de la justice, Réné Bagoro.




« Contrairement à ce qui se dit, c’est une victoire d’étape bien évidemment, mais ce n’est pas une décision qui les a remis en selle », a soutenu M. Bagoro.

«La Chambre de contrôle avait refusé même que ces avocats puissent introduire des recours d’irrecevabilité. C’est cette décision qui a été remise en cause. Ça veut dire que la procédure au fond va se poursuivre. Contrairement à ce qu’on dit, on n’a pas remis ces avocats dans le jeu. Ça pourra arriver », a expliqué le ministre Bagoro.

Selon lui, dans la décision qui a été prise par la Cour de cassation, « il y a deux choses qu’il faut savoir : Lorsque les avocats étrangers sont venus se constituer, on a rejeté leur construction. Ils ont fait appel devant la Chambre de contrôle. Et les juges de la Chambre de contrôle ont dit que comme ils ne sont même pas admis, ils ne peuvent même pas venir devant la Chambre de contrôle. C’est cette décision que la Cour de cassation a remis en cause. Ça veut dire qu’on dit maintenant qu’ils ont le droit de se plaindre contrairement à ce que la Chambre de contrôle avait dit », a-t-il détaillé.

Sa défense s’est toujours opposée à "l’éviction" de ses avocats étrangers par la justice militaire. Elle a obtenu gain de cause auprès de la Cour de cassation.

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