Burkina: l’ADN ne permet pas d’identifié le Capitaine Thomas Sankara

Tant attendu par les burkinabé le supposé corps du capitaine Thomas sankara à livré son verdict et selon l'avocat de la famille Sankara l’état des restes ne permettaient pas au laboratoire de certifier l’existence d’ADN sur les corps exhumés fin mai. 

« Les premier et deuxième niveaux (des tests ADN) certifient des résultats qui confortent ceux de l’autopsie mais au troisième niveau, l’expertise scientifique conclut qu’il n’y a pas d’ADN détectable conformément à l’état actuel de la science, On peut simplement dire qu’au regard de ces résultats, l’état des restes ne permettaient pas au laboratoire de certifier l’existence d’ADN », a expliqué Me Benewendé Sankara à la presse. Selon l’avocat de la famille de Thomas Sankara, les analyses de la dépouille présumée ont été réalisées par « le laboratoire de police de Marseille (sud de la France), un laboratoire de référence en la matière » qui « a travaillé conformément aux normes internationales ».

La procédure suit son cours

Selon l’avocat de la famille du capitaine Thomas Sankara, ces résultats qui ne révèlent aucun ADN sur les restes exhumés le 26 mai dernier ne mettent pas fin à la procédure. Sur la base des données enregistrées dans le dossier lors de l’exhumation des corps et les résultats de l’autopsie, le juge d’instruction dispose d’assez d’éléments pour poursuivre l’instruction. « La question a été posée au juge. Il a répondu qu’au regard des éléments du dossier (objets retrouvés dans les tombes, résultats de l’autopsie) on peut tirer des conclusions. Nous sommes venus pour le test ADN, avant nous avions eu les résultats de l’autopsie qui avaient du reste été portés à la connaissance de la presse. Et chacun peut faire son opinion », a-t-il conclu.

En rappel au moins une demi-douzaine de personnes – majoritairement des anciens soldats de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), ont été inculpées pour « assassinat », « attentat » et « recel de cadavres ».

Sur le même dossier  la justice a émis un mandat d’arrêt international contre l’ancien président Blaise Compaoré, réfugié en Côte d’Ivoire depuis sa chute, en octobre 2014, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara.

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