Burkina: « Tahirou Barry est un pervers » Laurent Bado




Après la démission de Abdoul Karim Sango, le PAREN (Parti de la renaissance nationale), parti fondé par le Pr Laurent Kilachou Bado, fait parler de lui à nouveau. Cette fois-ci, c’est une lettre qui circule depuis le 15 août 2016 sur certains médias ; une lettre que d’aucuns ont attribuée au Pr Bado, et qui est très critique vis a vis de Tahirou Barry président du parti.

« Je me suis engagé en politique dès mon retour au pays pour trois motifs principaux, à savoir ma haine de l’injustice, mon devoir de chrétien et mon devoir d’intellectuel.
En créant le PAREN en août 1999 après 25 ans consacrés à parcourir le territoire national à mes frais, pour conscientiser et responsabiliser la jeunesse par les conférences (une dizaine en moyenne par an !), par les interviews et le articles dans les organes de presse, ma seule ambition était de proposer des institutions juridiques, politiques, administratives, économiques et sociales adaptées au milieu de manière à réaliser l’évolution, dans le calme, de notre pays, c’est-à-dire son passage, sans traumatisme, de la tradition à la modernité. En conséquence de cet idéal élevé, je n’avais pas manqué d’inviter chaque membre de l’assemblée générale constitutive du parti, tenue en mon domicile le mercredi 04 août, à borner son ambition politique à l’éveil des consciences, première condition de la vraie démocratie, la démocratie gouvernante. J’ai fixé au parti un délai de 10 à 12 ans pour cette œuvre ingrate d’éveil des consciences, délai au terme duquel chacun pourra décider, ou de s’arrêter, ou de continuer dans l’objectif second de la conquête du pouvoir.

Comme moi-même, dans le secret de mon cœur, je comptais me retirer de la politique au terme de ce délai, j’ai pensé à la survie du parti après mon départ en imposant d’abord l’appellation « frère, sœur » entre les militants pour entretenir une atmosphère de virile camaraderie et intimité familiale. Ensuite la critique sans complaisance des opinions et points de vue pour éviter de sacrifier la vérité à l’autel des mondanités et des bienséances et enfin, en exhortant les militants à s’adresser au peuple de façon franche, directe, choquante au besoin, pour l’amener à réfléchir, à s’interroger, à chercher à comprendre. Etant donné qu’en politique, le langage mielleux est l’arme fatale des loups ravisseurs.

C’est le mercredi 8 septembre 99, que le PAREN a été reconnu sur la base de ses statuts et règlement intérieur, de son manifeste, de son programme de gouvernement quantifiable, mesurable et contrôlable. Et dès le 21 novembre, la cellule estudiantine était créée !

De 99 à 2002, j’ai dû parcourir, villes et villages, au prix de mille et un sacrifices financiers et matériels, pour présenter le nouveau parti dont le premier congrès ordinaire s’est tenu du vendredi 1er novembre au dimanche 3 novembre 2002, avec ma reconduction à la présidence. Du vendredi 30 juin au dimanche 2 juillet 2006 s’est tenu le 2ème congrès ordinaire du PAREN. J’ai décidé d’imposer l’alternance en fonction des ethnies et du genre. Et pour une alternance sans accrocs, sans compétitions haineuses et sordides, j’ai réclamé deux prérogatives : moi seul pour proposer aux congressistes le nouveau candidat à la tête du parti et moi seul pour le gérer en cas de crise grave, sans compter que je suis membre de toute instance du parti de plein droit. Et le président du parti doit m’informer de toute initiative, de toute question importante. Sur cette base, le frère Oumar Djiguimdé fut proposé par moi à la tête du parti, Issouf Sawadogo devenant vice-président et Victor Bado secrétaire général le 2 juillet 2006. Le président Oumar, durant son mandat, a pleinement satisfait à son obligation d’informer régulièrement le fondateur des activités du parti. Par exemple, du 2 juillet au 17 décembre 2006, il est venu me rendre compte des activités du parti par neuf fois (les plus importantes visites ayant été celles du jeudi 27 juillet, du mardi 1er août, du lundi 9 octobre, du dimanche 3 décembre, du jeudi 14 décembre et du dimanche 17 décembre !). Il a organisé le premier Congrès extraordinaire du parti du vendredi 21 au dimanche 23 septembre 2007.

Le vendredi 9 mai 2008, je demandais à Jeanne Coulibaly d’assurer l’alternance du genre au prochain congrès. Elle marqua son accord. Le lundi 4 août 2008 à 15h, j’informais Omar que j’allais proposer un autre candidat à la tête du parti. A l’issue donc du deuxième congrès extraordinaire du parti, tenu du samedi 4 au dimanche 5 octobre 2008, Jeanne Coulibaly était la nouvelle présidente du PAREN.

Mais la présidente jeanne a été remplacée au bout de 20 mois de fonction pour trois raisons. D’abord, Barry Tahirou est venu le mercredi 13 janvier 2010 m’entretenir de la mauvaise marche du parti et m’a fait quelques propositions pour le renforcer. Ensuite, 9 jours plus tard, soit le vendredi 22, il est venu, accompagné de Sango Abdoul Karim, pour se plaindre de la présidente du parti qui ne convoque pas les réunions statutaires de l’instance dirigeante et ne propose rien comme activité. Et lorsqu’on lui demande à quand une réunion du bureau politique, elle répond : « avec quel ordre du jour ? », aux dires de Barry. Enfin, c’est Jeanne elle-même qui m’avait confié ceci peu après : « j’ai le sentiment que les autres membres du bureau ne veulent pas de moi à la tête du parti, sans doute parce que je suis une femme ». C’est ce mot qui m’a convaincu du changement rendu nécessaire. Je m’apprêtais à l’informer quand des militants m’ont rapporté que Jeanne raconte partout que je vais mettre fin à ses fonctions, ce qui m’a poussé (et c’était une erreur de ma part) à m’abstenir de l’informer.

Les 26 et 27 juin 2010, le 3ème congrès extraordinaire du parti se tenait à Ouaga (J.P Guingané). J’ai alors désigné Barry Tahirou pour succéder à Jeanne Coulibaly et fait passer le mandat du bureau de 3 à 5 ans. Le samedi 4 août 2012, se tenait au siège du chef de file de l’opposition le 4ème congrès extraordinaire du PAREN. Tout le territoire national y était représenté.

Le 9 novembre 2012, Barry venait me proposer de me présenter à l’élection présidentielle de 2015. Je ne me suis pas prononcé sur le sujet. Le 24 janvier 2014, Barry organise un congrès extraordinaire du parti à Bobo qui fut un fiasco. Et c’est au cours de l’année 2015 que l’homme allait se révéler. Dans l’Evénement n°304 du 25 mai 2015, le rédacteur en chef de ce journal, Mr Barry Ahmed, publiait un article dithyrambique dans lequel il vantait les efforts de Barry Tahirou pour s’émanciper de mon étouffante tutelle ! Barry Tahirou n’ayant pas réagi à cet article mensonger, je l’ai interpellé. Et pour toute réponse, il a banalisé la chose et m’apprit que le journaliste était à l’étranger en ce moment. Il se trouve que cet article faisait suite à un précédent article d’un journal dénommé « Africa Stars » (que j’ai gardé) qui portait à l’Olympe le talentueux Barry Tahirou à qui il est demandé comment il arrive à cohabiter avec un homme au caractère difficile comme Laurent Bado ! L’article de Ahmed Barry de l’Evénement venant s’ajouter à celui d’Africa Stars, j’ai compris que c’était Barry Tahirou lui-même qui inspirait les écrits diffamatoires à mon encontre. Et j’en ai eu une preuve supplémentaire, le lundi 1er juin 2015. Madame Gnêgnê me transmettait un questionnaire à remplir et à adresser le 13 juin à Gaoua ! Sur les dix questions, quatre traitaient de mon imprévisibilité et de mon insociabilité ainsi que de la manière intelligente que Barry emprunte pour s’émanciper de moi le père fondateur !

Trop c’est trop ! Mr Barry, à l’évidence veut me discréditer pour mieux accréditer son appropriation, sa patrimonialisation du parti. Dès le lendemain 2 juin, j’ai annoncé à Mme Gnêgnê mon intention de faire un scandale de grande portée, la rupture entre lui et moi était consommée.

Le jeudi 4 juin 2015, un certain Christian Boglo est venu m’inviter à une rencontre à trois (lui, Barry et moi) pour dissiper notre « malentendu ». Cette rencontre a eu lieu le lendemain vendredi 5 juin au siège du parti. J’ai été franc, direct. Barry a pleuré, a reconnu ses erreurs et a promis que tout ira désormais mieux. Tout allait aller de mal en pis !
Le samedi 22 août 2015, Monsieur Carlos chargeait Madame Gnêgnê de m’informer de la tenue d’une réunion sur « la stratégie du parti » pour les prochaines élections. Stratégie de 4 pages élaborée par ce Carlos et sur laquelle, les militants conviés devraient se prononcer sur place ! C’est-à-dire que Barry et son Carlos ont choisi de me mépriser en tant que fondateur du PAREN ! Mais Barry Tahirou n’est pas à une volte-face ni à une entourloupette près. Le samedi 13 février 2016, il me confiait qu’il n’a jamais rien fait qui divise ou affaiblisse le parti face aux accusations, il souhaiterait redevenir simple militant ! Mais le mercredi 9 mars 2016, j’étais en cours quand on me téléphona pour me dire de rejoindre le siège du parti parce que les militants sont divisés en deux camps qui s’empoignent. J’ai refusé d’intervenir.
Le vendredi 8 Avril 2016, je rencontrais Barry et Carlos au jardin de la Sainte famille à Pissy. Barry s’excusa pour la deuxième fois pour ses erreurs commises. A cette occasion, nous avons décidé d’organiser une conférence de presse (qui a lieu le mardi 19 avril 2016 à Antoine Nanga sous ma présidence et l’assistance d’Issouf Sawadogo, secrétaire général du PAREN pendant mes 2 mandats) et le congrès après les municipales. Mais dès le mardi 3 mai 2016, Barry Tahirou me mettait à la porte de mon propre parti avec cette déclaration inattendue de Carlos au siège du parti ; « Le PAREN de Laurent Bado est mort, vive le PAREN de Barry ! ». Le mardi 10 mai, Monsieur Barry se contentait de charger un autre de ses lieutenants, Monsieur Yaya, de m’informer qu’il organise un meeting à 16h au CBC !

Fidèle à sa stratégie, le rat qui mord, puis souffle, Barry me joignait le jeudi 12 mai au téléphone pour me dire qu’il partait à l’étranger et qu’a son retour, il allait me rencontrer. Le mercredi 25 mai, il me téléphonait pour me fixer la rencontre le week-end des 28-29 mai. Parole non tenue. Le mardi 31 mai, il me téléphonait à 8h09mn pour prendre rendez-vous le soir à 18h. Venu enfin à ce rendez-vous, Barry a repris machinalement sa chanson préférée : « il m’a toujours respecté, il n’a jamais rien contre moi ! ». J’ai méchamment répondu : « ou tu es un fourbe au degré suprême ou tu es un naïf indécrottable ».

J’ai alors donné jusqu’au mardi 7 juin pour qu’il vienne me dire ce qu’il entend faire. Le rendez-vous n’a pas été respecté. Le jeudi 9 juin, toujours avec le même ton angélique, il me fixait une rencontre le week-end des 11-12 juin. Rendez-vous non tenu. Le 13 juin à 16h10, Barry me téléphonait pour me dire qu’il s’en allait en Ethiopie et qu’il me rencontrera à son retour le dimanche 19 juin. Et enfin, il est venu comme prévu. Je lui ai demandé quelles étaient ses propositions pour l’avenir du parti. Il a répondu qu’il n’en avait pas et qu’il s’en remettait aux miennes. J’ai répliqué qu’il me faudra réfléchir, mais que d’ores et déjà, il devra céder la présidence à quelqu’un d’autre au cours d’un congrès à organiser en septembre prochain, congrès qui exclura Carlos et autres du parti au regard du mal causé. Barry a acquiescé de la tête.

Au total, la présidence de Barry Tahirou a été une catastrophe due à sa soif boulimique du pouvoir, à sa nature double (un volcan couvert de neige !) et à son penchant psychopathe pour le mensonge et la ruse. Et voilà, en résumé les maux qu’il a causés au parti :

1) Il a accaparé le parti, s’identifiant à lui jusqu’à la personnification. Aussi : -il ne rendait compte de rien au fondateur ni au Conseil Consultatif jamais convoqué, jamais consulté ;

- il cherchait à effacer la mémoire de ses prédécesseurs en n’affichant que sa photo-chopée au siège du parti et dans les salles de conférence et en exaltant ses prétendus mérites et succès. Sur cette pente savonneuse, il est allé jusqu’à affirmer que quand il accédait à la tête du parti, celui-ci n’existait que dans le Centre et les Hauts-Bassins. Un mensonge putride ! En 2009, j’ai dépensé pour les structures du Sanguié, du Boulkièmdé, de Gaoua, de Tiébélé, souvent par l’intermédiaire du même Barry, 301500 FCFA ! Dans les six premiers mois de 2010, j’ai dépensé 209 000 FCFA pour les structures du Sanguié, du Yatenga, de Diébougou, du Houet et de Koudougou ! Autrement, dans les 18 mois précédant l’élection de Barry à la tête du PAREN, rien qu’aux structures locales, j’ai envoyé ou fait envoyer, souvent par Barry lui-même, 510 500 FCFA. Et les preuves sont disponibles.

- il a désigné, de sa propre et seule autorité, sans un mot au fondateur, une dame pour représenter le PAREN au CNT et un monsieur au gouvernement ! Il a fallu que je lui exprime mon mécontentement pour recevoir la visite du ministre le mardi 26 mai 2015 et celle de la député, le mercredi 17 juin 2015, chacun m’offrant à l’occasion un cadeau.

- il rejetait systématiquement ma moindre proposition de manière malhonnête. Par exemple, je lui avais dit que je choisirai moi-même mon suppléant pour les élections législatives parce que je ne siègerai pas à l’Assemblée, pour mieux soutenir intellectuellement mon suppléant. A la toute dernière minute, je constate que Carlos, d’autorité, a été désigné comme mon suppléant. De même, pour la campagne des élections couplées, j’ai eu a proposer à Barry de prendre comme garde du corps le policier qui nous a toujours servis à ce titre depuis la création du parti. Barry, peut-être conseillé par ses marabouts bien connus qui voient partout la lutte entre puissances occultes (mon marabout à moi s’appelle Jésus Christ fils de Dieu), pour refuser « mon policier », a menti que le MATD refuse cette fois-ci, de se séparer de ses flics ! Et pourtant, son garde du corps a été un flic !

2- Il cherche par tous les moyens possibles et imaginables, à créer un parti a lui sur les cendres fumantes de mon parti. Ainsi :

- il a systématiquement écarté tout responsable du PAREN non acquis « à sa cause » pour le remplacer par un Thuriféraire à lui, sans respecter les statuts ;

- il n’a pas voulu l’élection du fondateur à Ouaga pour les législatives et celle des anciens militants me fréquentant depuis la création du parti. Aussi, en violation des pratiques, usages et principes courants, il n’a pas donné un kopek ni au fondateur, ni au chef du PAREN du centre (bien que nous ayons payé 300 000 FCFA pour la liste du Kadiogo !) pour la campagne des élections couplées et la campagne des municipales.
Encore qu’il a emprunté ma 4/4 qui a fait 359 Km avec lui ! Son Carlos dit publiquement que les législatives n’intéressent pas lui et Barry !

- il a organisé un congrès extraordinaire en janvier 2014 à Bobo avec quelques thuriféraires dont certains n’ont rien à voir avec cette instance du parti, soi-disant pour encourager et soutenir le nouveau chef de région des Hauts-Bassins (c’est ce qu’il était venu me dire quand je m’étais étonné d’un tel congrès et à Bobo !) alors que c’était pour se faire désigner candidat du PAREN à l’élection présidentielle de 2015 et pour proroger son mandat de 5 autres années, lequel devait s’achever en juin 2015 ! Il m’a donc honteusement menti et ce congrès extraordinaire est nul et non avenu pour fraude aux statuts du PAREN.

- il modifiait les fonctions des autres membres du bureau politique à sa guise. Par exemple Carlos cumulait à lui tout seul les fonctions de secrétaire à l’organisation, de secrétaire aux questions électorales, de secrétaire aux questions politiques, de trésorier du parti, de secrétaire général du parti !

3) sa gestion financière a été d’une opacité incroyable : quand Barry a été élu président du PAREN par moi à travers le congrès, j’ai eu à souligner l’urgence de redresser la situation financière du parti en rétablissant les cartes d’adhésion payantes et les cotisations. Rien n’a été fait en ce sens ! J’ai dû payer, par Mme Gnêgnê, un lot de cartes. J’ai remis ensuite à cette dame 50.000 FCFA pour un autre lot de cartes et Carlos a refusé de donner le tampon pour les sceller, aux dires de la dame !

Mais ce qui est glaçant, le voici : Barry n’a pas dit les montants de la subvention de l’Etat aux élections couplées et aux municipales ! Il a fallu que je me plaigne plus tard pour qu’il me parle vaguement du montant de la présidentielle ! Les subventions de l’Etat ont été gérées derrière un rideau de fumée par lui, que je l’ai payée seul ma caution, et que la subvention de l’Etat a été gérée par le secrétaire général du parti (Issouf Sawadogo) qui en a dressé un rapport circonstancié !

Allons plus loin : Barry vient de me dire un jour que la communauté peulh a décidé de financer sa campagne, vu qu’avec la mort d’Arba DIALLO, elle n’a plus un représentant capable de défendre ses intérêts. Il me fait savoir qu’il sera reçu par « le chef » de l’ethnie peulh à Fada N’Gourma à cet effet. La suite a été mystère et boule de gomme ! Ensuite Barry vient me dire un autre jour que le candidat peulh à l’élection présidentielle guinéenne un certain Diallo …….a promis de financer sa campagne. Il l’a invité à Conakry où son hôtel seul lui a coûté un million de francs CFA ! La suite, là aussi, a été un mystère et boule de gomme.

Or, quand on est président d’un parti, tout ce qu’on reçoit des amis, sympathisants, bienfaiteurs, doit revenir au parti ! Et c’est ce que j’ai fait quand j’étais président (CF.MON EXOERIENCE POLITIQUE).

Quand BARRY se vante d’avoir injecté 80 millions dans les campagnes électorales passées, sans dire d’où vient cet argent, il se déclare indigne d’être président d’un parti comme le PAREN. Je signale au passage que cet homme roulait avec un vélomoteur bleu il n’y a pas longtemps ! J’ajoute qu’entre le 27 juin (date de sa désignation comme 4ème président du PAREN) et le 31 décembre 2010, je lui ai prêté 750 000 FCFA (le mardi 10 août 2010) et donné à lui et aux responsables locaux du parti 7 015 000 FCFA.

Une conclusion s’impose : Barry est un pervers qui n’a que la ruse pour arme au service d’une ambition politique inversement proportionnelle à sa taille physique, morale, spirituelle et intellectuelle.

LE FONDATEUR
L.BADO

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