Cameroun: Parler des «scandales» sexuels d’Eto’o est désormais dangereux pour les journalistes

Au Cameroun, parler des scandales sexuels de Samuel Eto'o, est désormais dangereux pour les journalistes, dont l'un vient d'être suspendu pour une durée de trois mois, de la profession.

Serge Sabouang Yen, du journal "La Nation d’Afrique", a été suspendu pour trois mois par le Conseil National de la Communication (CNC). La sanction disciplinaire du CNC ne s'est pas arrêtée à l'auteur de l'article.

La main lourde du CNC, a également suspendu pour la même durée, son directeur de publication et l'organe de presse.

L'organe en charge de la régulation des médias au Cameroun, saisi par le conseil de l'ancien capitaine des Lions indomptables, reproche au journaliste d'avoir traité du sujet lié aux mœurs, de l'ancien goleador camerounais au Gabon.
Ce qui aurait rendu, "difficile" l'entrée d'Eto'o au Gabon pour la finale de la dernière édition de la coupe d'Afrique des nations (CAN).

L'affaire a été abondamment relayée sur les réseaux sociaux. Eto'o a démenti par communiqué avoir été "indésirable" chez son "grand frère" Ali Bongo Ondimba, où contrairement à leurs habitudes, personne n'a vu, les deux "amis", poser ensemble sur une photo durant la compétition.
Précisément, d'après ce journal, une prétendue histoire de "scandale sexuel", impliquant une dame du sérail du Palais du bord de mer, serait à l'origine de la "brouille" entre Samuel Eto'o et le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

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