CAN GABON 2017: la Côte d’Ivoire accroché par la RD Congo




Un nul d’entrée avec le Togo, et un autre avec la RD Congo. Avec deux points la Côte d’Ivoire est encore en course pour les quarts de finale mais elle se retrouve à deux points de son adversaire du jour, la RD Congo, qui en compte quatre.

6 tirs au but, 3 cadrés, 3 buts. Efficacité peut-être mais pour deux équipes qui avaient adopté chacune un 4-3-3, trois attaquants de chaque côté congolais, Junior Kabananga-Dieumerci Mbokani-Firmin Mubele chez les Congolais, Willfried Zaha-Wilfried Bony-Max Alain Gradel, tout semblait indiquer que les deux équipes allaient se livrer à un jeu résolument offensif. Les Congolais pour se qualifier, les Ivoiriens pour continuer leur route.

Le match s’est déroulé sur un faux tempo avec une légère domination dans la possession de balle des hommes de Florent Ibenge, ceux de Michel Dussuyer pratiquant surtout un jeu de contres. Les Léopards ont ouvert la marque très tôt sur une action totalement anodine. Touche pour Junior Kabananga dans la surface qui glisse en retrait à Neeskens Kebano. Tir croisé qui fait mouche. (1-à, 9’).

Il faut attendre la 21e minute pour assister au premier tir ivoirien ; Un long centre en profondeur pour la tête de Wilfried Bony qui met à côté. Quelques instants plus tard, erreur du gardien Ley Matampi qui relâche le ballon dans les pieds de Bony, qui n’en profite pas. Ce n’est que partie remise pour les Eléphants. Cette fois sur un corner de Max Alain Gradel qui dépose le ballon sur la tête de Bony. Exécution parfaite, égalisation des camarades de Geofrey Serey Dié (1-1, 26’).

C’est sans compter avec la détermination des Congolais, plus mordants depuis le début du match. Une ouverture du défenseur central Marcel Tissderand. Un centre au deuxième poteau pour Junior Kabananga complètement isolé. Sa reprise puissante de la tête est imparable (2-1, 28’).

La seconde période sera assez semblable à la première avec toujours une légère maîtrise de balle en faveur des Léopards mais un finish nettement en faveur des Eléphants avec un Serge Aurier déchaîné qui tentera à quatre reprises de s’ouvrir le chemin du but, sans succès. Dans cette seconde phase, ce fut encore souvent une partie de à moi – à toi avec quelques actions de but, un tir brossé de Simon Deli qui passe à côté de la cage de Batampi (48’), une frappe de Mubele au-dessus de la cage de Gbohouo (55’).

Les Ivoiriens, plus dangereux parviendront à égaliser sur un rush de leur capitaine Geoffroy Serey Dié. Une frappe à ras de terre de 25 mètres, très légèrement déviée par le dos de Marcel Tisserand qui trompe le gardien congolais (2-2, 67’). Le score en restera là sans que personne ne sorte du terrain lésé par le résultat. Il y eut bien ce but dans le temps additionnel de Salomon Kalou, hélas pour les Ivoiriens, signalé hors-jeu par l’arbitre. Il s’en était fallu de peu.

Une particularité dans ce match, la présence dans les deux cages de deux gardiens du même club, le TP Mazembe de Lubumbashi, l’Ivoirien Sylvain Gbouhouo et le Congolais Ley Matampi. Situation sans doute unique dans les annales de la Coupe d’Arique des Nations.

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