Commission constitutionnelle : les 92 membres installés par le Président du Faso

Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a procédé, ce jeudi 29 septembre 2016 à Ouagadougou, à l’installation des membres de la Commission constitutionnelle. C’était en présence de l’ancien Président Jean Baptiste OUEDRAOGO, des membres du gouvernement, des présidents d’institutions, des représentants du corps diplomatique accrédités au Burkina Faso et des corps constitués.



Les 92 membres de la Commission constitutionnelle nommés en Conseil de ministres le 16 mars dernier, ont été officiellement installés dans leur fonction, ce jeudi 29 septembre 2016 dans la salle de conférences de Ouaga 2000 par le chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE.
Composée des représentants de la Présidence du Faso, des partis politiques de la majorité, de l'opposition, des autorités religieuses et coutumières, des organisations de la société civile, des représentants des Forces de Défense et de Sécurité, des Burkinabè de l'extérieur, des mouvements et associations de jeunesse et de femmes, cette Commission représente, selon les mots de son président, Me Halidou OUEDRAOGO, un habitué de l’exercice pour avoir participé à l’élaboration de la Constitution de 1991, « la quintessence de l’intelligence de notre peuple et ses composantes les plus indiquées et de façon complète ». Ils ont pour mission de proposer un avant-projet de Constitution pour le passage à la cinquième République. « Nous aurons de nombreux matériaux pour faire ce travail » assure Me Halidou OUEDRAOGO pour qui « la volonté de notre peuple d’approfondir le processus démocratique entendue par S.E.M. le Président du Faso, et son gouvernement, appuyé par le Parlement justifie amplement l’écriture d’une nouvelle loi fondamentale porteuse de l’espoir et de ses aspirations de la présente génération dans le cadre d’une République nouvelle». Il a invité les membres de la nouvelle Commission constitutionnelle à saisir l’opportunité de renforcer l’Etat de droit au Burkina Faso. « La liberté et la démocratie s’offrent à nous. En avant donc, mettons-nous au travail utile, porteur, fructueux et générateur de processus social, soutenu par une loi de notre temps acceptée par tous », a conclu Me Halidou OUEDRAOGO.
Le Président du Faso, s’est réjoui de tenir un engagement pris avec le peuple de « créer les conditions indispensables au renforcement de l’Etat de droit, à l’approfondissement de la démocratie et à l’amélioration de la gouvernance au Burkina Faso ». Il a regretté les conditions dramatiques dans lesquelles s’est achevée « la longue période de stabilité politique essentielle à la mise en œuvre ordonnée des plans, projets et programmes de développement » et a lancé un appel au peuple pour « tourner définitivement cette page douloureuse de notre histoire pour aborder l’avenir avec sérénité ».
Le Président KABORE a souligné la nécessité pour le Burkina de se doter des institutions fortes qui survivent à leurs géniteurs. Des institutions dont la mise en place consensuelle renforce la cohésion sociale et consolide l’unité nationale tout en promouvant la paix et la stabilité. Le Président du Faso a invité les membres de la Commission constitutionnelle « à contribuer par leur sens des responsabilités, de la concertation, du dialogue et de la préservation de la paix, à faire de l’élaboration et de l’adoption de la Constitution de la 5è République, une autre victoire importante du peuple burkinabè dans sa quête de démocratie et de progrès ». Les membres de la Commission constitutionnelle ont deux mois pour soumettre à l’autorité les résultats de leur concertation. Ces résultats, assure le Chef de l’Etat, seront présentés aux populations dans les 13 régions du pays.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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