Une semaine après leur première sortie musclée depuis la fin de la crise, des démobilisés sont une nouvelle fois passés à l'action lundi matin à Abidjan.
Une cinquantaine de ces derniers a tenté de perturber le corridor situé à l'entrée nord de Yopougon pour exprimer une revendication de prise en considération financière de l'Etat pour leur cause.
En criant "on veut aussi notre argent", ceux, plus de mille, qui se sont installés aux abords dudit corridor après avoir occupé l'espace "liberté" de Yopougon en 2011, se sont une nouvelle fois mesurés avec les forces de l'ordre, créant un mouvement de panique dans la zone.
Elles ont usé de gaz lacrymogène pour disperser ces manifestants ex-rebelles non intégrés dans l'armée, qui estiment être les laissés-pour-compte de l'arrivée au pouvoir du président Ouattara à laquelle ils ont activement pris part pour certains depuis 2002.
Ils affirment n'avoir bénéficié du programme DDR et entendent bien faire parler d'eux après la récente obtention de gain de cause de leurs camarades de l'armée.
