Côte d’Ivoire: le gouvernement accusé de séquèstration

Le 22 janvier dernier les fonctionnaires de la Cote d'Ivoire levait le mot d'ordre de grève par l'intermédiaire de Théodore Zadi Gnagna, le secrétaire général de la Plateforme. Seulement les fonctionnaires à la base ne l'entendent pas de cette oreille. 




En effet dans plusieurs localité de la côte d'ivoire la grève a continuée de plus belle. Que s'est t'il passée?

Samedi dernier, à l’issue d’une Assemblée générale tenue à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, les fonctionnaires ont décidé de la reconduite de la grève à compter de ce lundi 23 janvier, pour une semaine ouvrée, n’étant pas satisfait des propositions du gouvernement. Le lendemain, aux alentours de 22 heures, Théodore Zadi Gnagna apparaît vêtu d’un tee-shirt, contrairement à ses habitudes, pour annoncer la levée du mot d’ordre de grève et appeler à la reprise effective du travail ce lundi. Il sortait vraisemblablement d’une réunion avec le premier ministre et d’autres leaders syndicaux.

Il n’en fallut pas plus à la base pour y voir quelque chose de louche : la tenue “bien trop décontractée“ de Zadi Gnagna, sa voix qui semblait hésitante, des signes pour les syndicalistes que leur leader agissait sous la contrainte.

les fonctionnaires grévistes accusent les autorités d’avoir pris en otage leurs responsables syndicaux, notamment Jean Yves Abonga et Zadi Gnagna . Le premier cité a publié une vidéo pour démentir une rumeur sur sa mort. Il  atteint son objectif sans pour autant convaincre sur sa liberté, ses habitués disant déceler une crainte peu voilée dans ses faits et gestes.

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