CSC: Délesté du téléphone et de l’ADSL pour cause d’arriérés de 40 millions

Le Conseil supérieur de la communication ( CSC) n’est pas au bout de ses peines. En plus des nombreuses querelles de chiffonniers qui plongent l’institution dans une instabilité à défaut de bloquer sa bonne marche, viennent de s’ajouter le problème des factures de l’ONEA, SONABEL et l’ONATEL. Concernant cette dernière, selon une source digne de foi, l’ardoise est très salée et remonte à mi 2015.

Au total 40 millions d’impayés. Cette somme porte sur les factures du siège et celles de la résidence de fonction de l’ex présidente.

La question est de savoir pourquoi cette situation ? Qui n’a pas payé les factures depuis ce temps? L’argent est-il allé dans la poche de quelqu’un qu’à l’endroit indiqué ? Ou serait-ce un manque d’allocation du ministère en charge du budget?
En tout cas, L’ONATEL a déjà fait tomber le couperet sur l’institution désormais aux mains de Désiré Komboigo. Toutes les lignes allant du Standard à l’ADSL en passant par celles des services sont coupées au CSC.

Au dernières nouvelles, on apprend que c’est de justesse que l’ONEA venu couper le jus n’a pas mis en exécution sa sentence. Qu’en sera -t- il de la SONABEL?

C’est le lieu de s’interroger et d’interpeller qui de droit sur la situation chaotique du CSC laissé à lui même comme une institution orpheline, à la limite, banale.

S’il s’agit d’une stratégie de liquidation pour remettre en scelle une équipe qu’on aimerait avoir, c’est bien triste car le risque est grand de ne plus pouvoir reconstruire sur les cendres une institution crédible après un certain degré de dégénérescence atteint.

Le Soir

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