Etalons: Aristide Bancé sur son transfert à l’ASEC

L’international burkinabé, Aristide BANCE, a signé à l’ASEC Mimosas, fin octobre. Afin de relancer sa carrière et en vue de la CAN 2017 au Gabon, il veut se donner toutes les chances en sélection.   Il estime avoir fait un bon choix et pense maintenant à donner le meilleur de lui-même pour aider l’ASEC Mimosas à atteindre ses objectifs. Au cours d’une interview accordée au Mimosa magazine, voici ce qu’il dit.
Pourquoi le Mimosa ?

Mon arrivée à l’ASEC Mimosas suscite beaucoup d’interrogations. Tout le monde se demande pourquoi je reviens en Afrique, particulièrement en Côte d’Ivoire et à l’ASEC Mimosas. Je réponds que l’ASEC Mimosas est un grand club dans lequel j’ai toujours rêvé de jouer. Jusqu’ici, j’ai fait l’essentiel de ma carrière en Europe et un peu dans les pays du Golfe. Mon dernier club européen est Riga de Lettonie. J’ai signé à l’ASEC Mimosas pour relancer ma carrière.

Choix par défaut ou envie de disputer la Can 2017 ?

Ce n’est pas tout à fait faux pour ce qui concerne mon envie de disputer la prochaine CAN au Gabon. Pour être appelé en sélection nationale, il faut jouer. Et pour jouer, il faut être dans un club. Or en Europe, la période des transferts s’est refermée. Il faut attendre le mercato de la mi-saison en début d’année 2017. Je ne vais pas attendre alors que l’ASEC Mimosas, un grand club africain qui a des challenges excitants à relever comme la Ligue 1 et la Coupe de la Confédération, m’offre la possibilité de jouer.

Pour moi, c’est une opportunité que je viens de saisir.

Rejouer en Côte d’Ivoire, un acte de courage ?

On peut le dire. Ce n’est pas une décision facile à prendre. Il m’a fallu du courage et je me dis aussi que c’est un acte nécessaire pour amener les jeunes à réfléchir. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes en Côte d’Ivoire refusent d’évoluer dans les clubs de leur pays. Ils préfèrent émigrer au Maroc, en Algérie, en Tunisie, où ils se retrouvent en détresse, sans club, sans argent, alors qu’ils se seraient épanouis en jouant dans leur Pays. C’est un message fort que je lance à ces jeunes.

Si nous, qui avons évolué des années durant dans les meilleurs championnats européens, revenons jouer en Côte d’Ivoire, ce ne sont pas eux qui commencent le métier qui doivent refuser de le faire. C’est aussi un message que j’adresse à mes amis qui sont en Europe et qui ne trouvent pas de club. Je leur demande de revenir pour qu’ensemble, nous contribuions à relever le niveau du football de nos pays. Et puis, ce que je fais aujourd’hui n’est pas nouveau. En 1990, le Président Roger OUEGNIN avait fait revenir GADJI Celi et TRAORE Abdoulaye dit Ben Badi de France pour jouer à l’ASEC Mimosas.

Il a fait la même chose, l’année suivante, avec BEDE James. Le club et le football ivoirien en avaient tiré de bonnes choses. Pourquoi ne pas refaire la même chose aujourd’hui et aider les équipes et le football local à aller de l’avant?

L’ASEC d’Abidjan, le club idéal pour BANCE ?

- Oui, je vous l’ai dit tantôt, j’ai toujours rêvé d’évoluer dans ce club. Quand j’étais enfant, je me rendais au stade FHB avec mes amis pour assister aux derbies ASEC-Africa. C’était passionnant. Certains voulaient jouer plus tard à l’Africa Sports, d’autres à l’ASEC Mimosas. J’ai toujours eu un fort penchant pour l’ASEC Mimosas que j’aime beaucoup. C’est un club ambitieux qui participe quasiment chaque saison à une compétition africaine. Un tel club est forcément une bonne rampe de lancement. Et je suis content d’être là.

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