Frontière Burkina-Mali: l’armée malienne repousse 3 attaques terroristes

L’attaque survenue dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 juillet 2017 à Benena, visait des postes de la gendarmerie et de douane près de la frontière burkinabè, selon le communiqué de l’armée malienne.

Sur son site d’informations officiel, l’armée malienne rapporte que « l’attaque terroriste »a été menée par "des ennemis de la paix", ajoutant que l’assaut a été mené contre "les postes de gendarmerie et de douane de Benena"près de la frontière par "une dizaine d’assaillants avec accoutrement en noir", sans donner de bilan.

« Nos forces armées et de sécurité ont repoussé une attaque terroriste dans la nuit de samedi à dimanche dans la localité malienne de Benena, située à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso », a, de son côté, indiqué dimanche à l’AFP, un responsable de l’armée malienne.

Une autre source, policière de Benema, s’est également confiée à l’AFP précisant que « c’est une triple attaque. Les assaillants sont arrivés à motos. Ils ont ouvert le feu. Il y a eu une riposte énergique. Nous avons saisi des munitions et sur place, on a retrouvé des traces de sang. Les assaillants sont repartis avec leurs victimes ».
Outre les postes de gendarmerie et de douane à Benena, l’attaque a aussi visé celui de la police de la localité, a indiqué l’AFP.

Ces attaques interviennent au moment où les dirigeants des pays du G5 Sahel, sous l’impulsion du président français Emmanuel Macron, sont en train de mettre en place une force anti-jihadiste conjointe.

Constituée par la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Niger, la force de 5 000 hommes devrait être opérationnelle à partir du mois de septembre prochain. Pour déloger les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et installés au nord Mali depuis la déroute de l’armée du pays en 2012, la force commune sous-régionale du G5 Sahel nécessite un financement de plus de 400 millions d’euros. Pour l’heure seuls quelque 100 millions d’euros ont été mobilisés, dont la moitié par l’Union européenne.

Avec AFP




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