Gouvernement Kaba II: ce qu’en pensent les journalistes




Le Remaniement ministériel du gouvernement Paul Kaba TIEBA, fait la une des sujets de ce  jour. A cet effet nous avons cherché à recueillir les impressions de certains leaders d’opinions sur ledit  sujet. Il s’agit bien évidemment de  Soumaila RABO directeur de publication de la radio Savane Fm et de ZOURE de Burkina24

Pour Soumaila Rabo (SR) il a suivi l’annonce du remaniement gouvernementale comme tout les Burkinabè avec à l’idée qu'il ne pouvait pas avoir un grand chamboulement du fait qu'un grand chamboulement allait être interpréter comme un échec du gouvernement en 2016 et donc comme un peu une prime à l’opposition parce que l’opposition a jugé que c’était une année perdue. Pour cela le président Roch allait tout faire pour ne pas chambouler le gouvernement histoire de ne pas donner raison au chef de fil de l’opposition et à ses troupes qui ont estimé que c’était un échec sur toute la ligne. Cependant en gardant le gouvernement  le président Roch Kaboré envoi le message aux Burkinabès qu’il est sur la bonne voix et que son équipe est la bonne et avait juste besoin réajustement pour avancer surtout que nous sommes dans la phase critique de mise en œuvre du PNDES.

Deuxièmement, il s’était mise à l’idée que le ministre d’Etat Simon Compaoré ne quitterait pas la sécurité parce que nous sommes dans un contexte national et international ou les renseignements  jouent un grand rôle ;  et ou il est presque sur que peut-être sur les 5 ans les renseignement ne vont pas quitté le TRIOS du MPP parce que nous sommes à un moment ou le Trios ne peut pas se permettre de confier les renseignements du pays à une autre personne . Aussi  il avait  imaginé que ce ne serait pas possible d’enlever des ministres parce que l’opinion dit que ces ministres « ne sont pas bon ».Ce serait une façon de gouverner par la rue et il se dit  qu’en politicien avisé ils savent qu’ils ne faut pas toujours donner raison à la rue car il faut parfois faire preuve de fermeté. L’un dans l’autre c’est un gouvernement qui ne bouscule pas ses analyses, ses prévisions, ses pronostics c’est plutôt dans la ligne de ce qu’il attendait. De même les gens disent que «  rien n’a changé et que rien ne va changer »d’autres  ont qualifié cela de « permutation », de «  jeux de  chaises musicales » mais pour S.M il s’agit d’un « lifting ». Juste pour donner l’impression qu’on démarre bien l’année. De même il note que les problèmes ne sont au niveau des chefs de département ministériel mais plutôt au niveau du courage de changement que le président doit avoir quelque soit  son équipe c'est-à-dire qu’il doit prendre sur lui le courage de bousculer les habitudes en observant comment la fonction publique traine les pas et  comment dans les administrations les gens ne bougent pas et c’est la le vrai problème. Donc quelque soit la personne qu’on met, c’est les habitudes qu’il faut bousculer parce que les gens attendent tout de l’Etat en ne prenant pas des initiatives. A ce effet, ce n’est pas l’équipe gouvernementale et c’est le président qui doit imprimer une nouvelle vision pour que les gens changent vraiment parce que le changement ce n’est pas les autres mais nous d’abord. Donc en dehors de l’Equipe gouvernementale, c’est le président qui doit imprimer, marquer et donner une nouvelle vision aux Burkinabè pour que les gens sachent ou ils veulent aller jusqu’en 2020.

Aussi Rabo rajoute "qu’il est satisfait que le président se libère du Ministère de la Défense et  qu’on revienne à l’orthodoxie Républicaine et Démocratique qui veut que ce soit les militaires, les gendarmes ou les policiers qu’ils soient aux ordres des civiles parce que nous sommes dans un Etat de Droit Démocratique ou ce sont les civiles qui font la politique. A cela si un militaire est intéressé par la politique qu’il démissionne et s’engage totalement dans la politique et non tenir l’arme et vouloir faire le débat des idées. Donc à partir du moment ou le chef de l’Etat se  libère du fauteuil du ministre de la défense, c’est une bonne chose parce que quelque soit la personne qui est affecté à ce poste, elle doit être accepter par les militaires et les militaires doivent apprendre à travailler avec les civils parce qu’ils sont  au service du peuple qui est un peuple civile".

Du point de vue de Abdoul ZOURE(A.Z) on ne peut pas parler de remaniement mais plutôt de réaménagement technique. Selon sa conception il pense que "cela répond plus ou moins aux attentes des Burkinabè parce que la plupart des burkinabé réclamait que le poste du ministère de la sécurité et de la décentralisation soit scinder en deux. Sur ce plan le chef de l’Etat a tenue promesse mais certains ne voulait plus que Simon Compaoré soit au niveau du ministère de la sécurité parce qu’ils estiment qu’il n’avait pas les compétences et la carrure nécessaire pour cela. Cependant, le chef  de l’Etat a jugé que le ministre de la sécurité reste Simon Compaoré parce qu'il a certainement jugé que le travail de ce dernier est satisfaisant". Et pour Zouré quand on ne change pas une équipe c’est parce que cette dernière travaille bien et c’est ce qui justifie certainement le choix du président.

Abdoul Zouré n’est pas d’accord  sur le fait que Simon Compaoré n’ais pas été changé parce qu’il occupe un poste stratégique du au fait que Roch lui aussi occupait un poste stratégique qui est celui du ministre de la Défense mais a préféré se faire remplacer. Sur ce, il juge que si le besoin se faisait sentir de changer Simon à la sécurité, le président n’hésiterait pas à le faire sans tenir compte parce que les raisons sont à chercher ailleurs. Pour Zouré les raisons sont beaucoup plus politiques que stratégique parce que le poste de sécurité souffre de problèmes d'ordre financier, matériel et si ces problèmes sont gérés quelque soit la personne affectée à ce poste il n’aurait pas assez de soucis.

 

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