Grêve du SYNATIC: le Ministre de la communication à propos des CRS à la RTB




Dans un précédent écrit votre site internet faisait cas d'un face à face tendu entre les éléments de CRS et les grévistes du SYNATIC le 26 Octobre, début de la première journée de grêve. Même pire le Directeur général de la police nationale venu sur les lieux à donner l’ordre à ses éléments « de nettoyer les ordures » parlant des grévistes. le Ministre en charge de la communication a donné sa lecture de la situation.

« Il y a le SIAO, le tour du Faso, la commémoration du deuxième an de l’insurrection populaire, nous leur avons demandé de sursoir juste pour nous permettre d’avoir une couverture nationale de ces éléments mais le syndicat n’a pas voulu de cette proposition estimant que les questions notamment de statuts des médias publics posaient problème »,

"C’est parce que nous avons constaté une surenchère dans le déploiement de ces grèves que nous nous avons eu un peu peur. Nous avons pris nos responsabilités pour préserver l’intégrité du matériel et l’intégrité physique des personnes qui ont été violées lors des trois premiers mouvements."

« La première fois on a coupé les émetteurs, la seconde fois, on a bloqué le serveur, la troisième fois on a pris les disques durs à l’intérieur de la salle pour les ramener ailleurs. Lors de la dernière grève, on a voulu faire un 13h au niveau de la radio nationale, certains grévistes sont allés bloquer la porte empêchant les gens d’entrer. Lorsque le directeur des programmes a voulu venir faire des programmations, on a récupéré son portable de ses mains pour intimider directement la directrice de la télévision, en la menaçant .
« Il y a des personnes qui malheureusement ou heureusement sont obligées de venir travailler, ce sont les responsables de service. Il y a des personnes ont été réquisitionnées pour assurer le service minimum. Si l’on doit empêcher ces personnes de faire cette part minimum, il y a un risque ».
Toutefois, la porte du dialogue n’est pas fermée, selon Remis Fulgance Dandjinou. « Après la grève, nous allons nous remettre autour de la table pour trouver une solution. Il n’y a qu’un point qui bloque, c’est le statut des médias publics. C’est tout », promet-il.

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