Philippe OUEDRAOGO: « que tous les patriotes acceptent les contraintes de la situation »

Le Bureau politique national (BPN) du Parti pour la démocratie et le socialisme/parti des bâtisseurs (PDS/Metba) a organisé une session ordinaire le samedi 26 novembre 2016 à Ouagadougou. Il s’est agi de réviser les stratégies politiques pour alimenter la veille actuelle.

Ladite session ordinaire a été dirigée par Philippe Ouédraogo. L’occasion a été donnée aux participants de se pencher sur le bilan, de disséquer l’état général et le fonctionnement du parti et des structures, et de mettre en place des stratégies de recherche de solutions à la situation politique actuelle.

Sur le plan politique, le président du Parti estime que la victoire du MPP à la présidentielle confère au Gouvernement et à la majorité politique à laquelle appartient le PDS/Metba, « la responsabilité de contribuer à la mise en œuvre et à la réussite des changements politiques ». Il assure qu’à propos de changement, « il sera au rendez-vous ».

Sur le plan sécuritaire, concernant les manifestations sociales, la morosité des affaires, la lenteur de la justice, le PDS/Metba, les considérant comme « des comportements négatifs » note qu’ils « créent et renforcent l’impression virtuelle qu’il y a un large désaveu des autorités, et que le désordre s’installe progressivement dans le pays ».

Cependant, estimant qu’« On ne peut pas aussi changer du jour au lendemain les conditions matérielles de travail », le PDS demande du temps aux observateurs.

Sur les différentes revendications sociales, le président Philippe Ouédraogo, considère que la construction d’un pays nécessite « que tous les patriotes, plutôt que d’exiger bruyamment la satisfaction de leurs intérêts catégoriels, acceptent même provisoirement, les contraintes de la situation et participent pleinement au redressement du pays ».

Il est juste, conclut-il que les travailleurs organisés revendiquent de meilleures conditions. Mais le socialiste est convaincu d’une chose « il est évident qu’on ne peut pas non seulement multiplier les salaires, mais on ne peut pas aussi changer du jour au lendemain les conditions matérielles de travail dans lesquelles les travailleurs ont vécu durant une dizaine d’années sans trop protester ».

 

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