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Politique: « Simon COMPAORE doit être entendu par la Justice burkinabè pour rétention de preuves en situation de guerre » Opposition

Parlant de leadership politique, l’Opposition a toujours indexé la diversion et la négligence avec lesquelles le pouvoir du MPP gère la question sécuritaire.

Samedi dernier, invité de l’émission « Monde politique » de Wat Fm et 3 TV, le Président par intérim du MPP, M. Simon COMPAORE, affirmait, je cite : "Ceux qui nous frappent aujourd'hui, il y en a dont on connaît les noms, on sait que c'est des gens qui habitaient dans notre pays, dans des hôtels de la place, qui ont des connexions avec certains responsables. Il y a certains qui sont là, d'autres sont hors du Burkina Faso." Fin de citation.

De cette déclaration publique, l’Opposition politique burkinabè déduit que Monsieur Simon COMPAORE et le MPP dont il est le représentant légal, connaissent l’identité de ceux qui nous attaquent, leurs profils et leurs lieux de résidence.

Ces déclarations vont dans le même sens que celles du Président du Faso, qui affirmait qu’il a reçu à Kossyam les leaders des terroristes qui nous attaquent.

Plaise donc au Procureur du Faso près le Tribunal de Grande instance de Ouagadougou, que le citoyen Simon COMPAORE soit entendu par la Justice burkinabè pour rétention de preuves en situation de guerre.

Et, puisque le MPP est au pouvoir, et que ses plus hautes autorités connaissent où sont les terroristes, mais les laissent massacrer les Burkinabè, nous sommes tentés de nous demander si ce parti n’est pas complice des ennemis de la Nation.

En effet, tout Burkinabè qui a des informations sur les terroristes doit les transmettre aux FDS et à la Justice. Le mal qui ronge notre pays depuis maintenant quatre ans n’épargne personne.

Elle vise tous les Burkinabè, sans distinction de religion, d’ethnie, de camp ou de parti politique, etc. C’est pourquoi, nous avons toujours prôné la réconciliation et l’unité nationale, pour contrer ces ennemis de la Nation et éviter à notre pays l’Apocalypse.

Mais non, le pouvoir en place nous sert depuis ces quatre ans, des déclarations creuses et fallacieuses, des accusations honteuses pour cacher son incompétence.

Le disque est désormais rayé. Aucun Burkinabè ne croit encore à ces accusations sans preuves, que vous-vous êtes d’ailleurs engagés à ne plus faire depuis la tenue du Dialogue politique entre Majorité et Opposition.

Extrait de la déclaration liminaire du point de presse du CFOP

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