Présidentielles de 2020 : à peine né, le MCR propose Tahirou Barry comme son candidat

Le monde politique Burkinabè a enregistré la naissance d’un nouveau parti ce dimanche 27 janvier 2019. Dénommé le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), ce nouveau parti entend repositionner le pays sur les chantiers de l’émergence avec son leader charismatique, le député Tahirou Barry aux prochaines échéances électorales.

Le MCR se veut un cadre pour permettre à la jeunesse de s’exprimer, de s’affirmer et de prendre ses responsabilités afin de «réécrire» une autre page de son histoire. Ainsi, le ton est donné à l’entame du lancement des activités du mouvement à travers une motion dans laquelle le MCR appelle sans réserve, l’honorable Tahirou Barry à porter «le rêve de toute une génération» en acceptant de se présenter comme candidat du parti aux élections présidentielles de 2020.

Cette décision se justifie selon Carlos Toé, président du MCR, dans la mesure où selon-lui, le pouvoir actuel est incapable à gérer les questions les questions du système éducatif, universitaire, sécuritaire, sanitaire, économique etc.

A cet appel, celui-là même qui avait démissionné du gouvernement Paul Kaba le 27 octobre 2017, ne donne pas de réponse immédiate mais comme connu dans son franc parlé, il ne se fait pas prier pour cracher le morceau. «On peut être esclave pendant un certain temps. Mais quand on devient esclave pendant tout le temps, c’est que nous sommes des lâches. Je l’ai dit hier, je le répète aujourd’hui, je le dirai demain si cela ne change pas. Notre avenir est pris en otage», fait-il remarquer.

Selon Tahirou Barry, l’avenir des jeunes du Burkina est pris en otage par «des politiciens qui ont développé l’art de démarrer une machine de conquête du pouvoir sans savoir comment développer celle du développement». Invitant la jeunesse à s’assumer pleinement et entièrement avec pour finalité la maitrise entière de sa destinée, Tahirou Barry estime qu’il n’a pas le droit de rester complice de cette «prise d’otage» par son silence ou sa passivité. Pour lui, «il n’appartient pas aux autres de dessiner les contours de nos rêves, de nos ambitions légitimes.» En conclusion, M. Barry ajoute qu’il est temps de ne plus subir mais d’agir. De ne plus souffrir mais de sourire. De ne plus mentir mais de murir. Et d’ajouter : «Le combat sera dur, très dur. Il pleuvra sur chacun de nous des calomnies, des intoxications, des mensonges, des pressions, des manœuvres et menaces de toutes natures mais cela ne saurait handicaper le destin de toue une génération. Nous n’avons pas le choix car comme vous le savez, le fantôme n’a peur ni de la tombe ni du cercueil.»

FASOZINE

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