SANTE : Fin du projet BENCOM de la Croix Rouge Burkinabè




La cérémonie officielle de clôture du projet de communication de la Croix Rouge avec les bénéficiaires dénommée BENCOM a eu lieu ce vendredi 28 octobre au siège dudit établissement. Il s’est agi de dresser un bilan diagnostic du projet ainsi mené.

Bencom est une initiative de la Croix Rouge dont le but est de stopper la chaîne de transmission de la maladie à virus Ebola, mais aussi des principales maladies épidémiques en Afrique de l’Ouest. Avec un objectif de cibles à atteindre de 1 million de personnes, c’est autour de 1 million 300 000 personnes qui seront touchées sur l’ensemble du territoire national.

Les principales activités réalisées sont des émissions radiophoniques interactives, les mobilisations sociales et la production-diffusion de spots. Pour le Chef de projet, Mme Léa BALIMA « le bilan est satisfaisant. Avec 3 cadres formés sur la communication avec les bénéficiaires, 417 émissions interactives sur la maladie à virus Ebola (MVE) et autres et 471520 personnes engagées à titre communautaire.

Pour le Président du Comité provincial de la Solenzo, M. Seydou DIESSO « c’est un projet qui a réellement fait ses preuves et qui mérite d’être reconduit. Il convient de souligner le travail acharné qui a été abattu tout autour ». « Le projet portait en lui des vecteurs de changement dans les méthodes même de lutte contre les maladies telles Ebola et le paludisme ou la tuberculose…Cela n’a pas été simple au début mais les bénévoles ont pu s’intégrer dans nos radios » affirme Albert KONSEBRE, responsable de la radio RMO partenaire du projet. Enfin selon le SG de la Croix Rouge Burkinabè, il ne s’agit pas de clôturer pour ainsi dire le projet, mais de lui donner une autre vie car « tout ce qui touche au changement de mentalité est une lutte de longue haleine ».

Il semble que beaucoup reste encore à faire car il semble qu’à nos jours « il y a des gens qui pensent que c’est en consommant beaucoup d’huile que l’on tombe malade du paludisme. C’est un gros travail de conscientisation qu’il convient donc de poursuivre.

Aristide O et Raissa K.

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