Sécurité: disparition d’une québécoise et un italien au Burkina, on en sait un peu plus

Le quotidien italien « Corriere della Sera » a retrouvé Robert Guilloteau, cet expatrié français chez qui la Sherbrookoise Édith Blais et son copain Luca Tacchetto ont dormi le 15 décembre dernier, à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. L’homme invalide la piste rapportée récemment selon laquelle le couple aurait pu se rendre à Banfora ou à Sindou, dans l’ouest du pays.

Dans une entrevue publiée mercredi, le Français de 64 ans affirme que le duo de voyageurs a quitté sa demeure vers 10 h 30 le 16 décembre pour aller à la mosquée de Bobo-Dioulasso.

« Ils m’ont dit qu’après leur visite à la mosquée, ils se rendraient immédiatement à Ouagadougou, la capitale », explique-t-il aux journalistes Andrea Priante et Martina Zambon.

Ils devaient se rendre au bureau de l’immigration pour des raisons de visa. Après le 16, ils n’ont plus donné signe de vie.

Dans l’entretien, M. Guilloteau affirme avoir rencontré la police locale, Interpol et des représentants de l’ambassade d’Italie. « Les seuls qui ne se sont pas encore fait entendre sont les autorités canadiennes », ajoute-t-il.

L’homme confirme la situation instable du Burkina Faso et craint que quelque chose de grave ne soit arrivé à la Sherbrookoise et à son ami italien.

Corriere della Sera rapporte que Robert Guilloteau a rencontré Mme Blais et M. Tacchetto sur la route de la Mauritanie, qui traverse le Mali et le Burkina Faso. « Je les ai invités chez moi et chez ma femme, le 15 décembre. Ce soir-là nous avons mangé et bu. Et entre-temps, ils m’ont raconté leur voyage et parlé de toutes les villes qu’ils avaient visitées », lit-on dans le quotidien italien.

Le groupe avait fini la soirée au Bois d’ébène, un restaurant offrant aussi des spectacles, avant de rentrer à la maison.

JONATHAN CUSTEAU

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