Situation dans les cités universitaires: il faut pas blâmer les étudiants!

Dès l’entame de cette rentrée, les rapports entre la direction du CENOU (Centre National des Œuvres Universitaire) et les étudiants se sont avérés tendus.

Ainsi bon nombre d’individu s’en donnent à des réactions qui n’ont rien avoir avec ce qui se passe réellement dans cette affaire. Tout a commencé avec le report de la rentrée annoncé le 29 septembre. D’abord, il faut situer le problème : Les étudiants vivant en cité dans le besoin d’accès à leurs dortoirs qui étaient encore fermés bien que la date prévue pour leur ouverture était dépassé, ont entamé dans la martiné du 02 octobre une démarche pour rencontrer le DG afin de lui soumettre leur doléance d’ouverture des cités. Malheureusement ils vont passer toute la journée à l’attendre et à chercher à le voir en vain, refusant dès lors toute possibilité de discuter avec ces derniers. Ils ont pour finir sous le poids du besoin, entrepris des actions un peu plus rigoureux pour accéder aux dortoirs.

La communication qui se fait autour de cette affaire est de nature à rendre coupables les étudiants d’actes de vandalisme sans savoir les conditions qui ont prévalues acte ni tenir compte de la nature de la structure qu’est le CENOU.
D’abord, la condition juridique. Il est important de souligner que dans les normes les cités s’ouvrent 5 jours avant le jour J de la rentrée. Ainsi dans point de vue juridique les étudiants se trouvent dans leur bon droit de réclamer l’ouverture des cités. Je m’explique, il est nécessaire de considérer la date du 1 octobre comme la date de la rentrée. C’est donc dire que logiquement les cités devraient d’être ouvertes avant le communiqué du gouvernement faisant état du report de la rentrée.
Ensuite, la volonté des étudiants de procéder par doléance. En effet, vu la situation et le report de la rentrée, les camarades étudiants ont accepté la fermeture des cités bien que la date d’ouverture était passée. C’est alors sous le poids du besoin que les délégués ont trouvé nécessaire l’ouverture des dortoirs. Il faut le dire ; à la fermeture des cités, une grande partie des camarades qui y vivent ont effectué des voyages. Ainsi à quelques jours de la rentrée il faut revenir sachant bien que les cités s’ouvrent 5 jours avant la rentrée. Des centaines d’étudiants ce sont donc retrouvé dans les cités sans possibilité d’y rester, ils décident donc de rentrer en contact avec le DG pour qu’il puisse constater le besoin et ordonner l’ouverture des chambres. Il n’a fait que tourner les camarades en rond sans leur donner la possibilité d’échanger avec lui. C’est ainsi au environ de 16 heure, sont allé à l’administration exiger la remise des clefs pour qu’ils puissent s’abriter.
Nous étudiants avions pris cette décision de retrait des clefs tenant compte de la nature de la structure qu’est le CENOU. Le CENOU se veut une structure qui a pour but d’améliorer les conditions sociales de l’étudiant Burkinabè. Parce que pour nous, si l’on tient compte de la situation dans laquelle se trouvaient les étudiants toute structure responsable dédiée aux œuvres sociales, devaient savoir tenir compte des exigences sociales du moment ce que nous appelons la réalité du terrain et jouer son rôle, celui de porter assistance. Ce fut malheureux d’apprendre que monsieur Bayala dit avoir reçu des ordres et donc il s’en fout de ce qui pouvait devenir les étudiants dans le besoins de dortoirs. L’on est alors en droit de le juger incompétent pour assurer la direction de la structure car être DG de CENOU, c’est d’abord connaitre les besoins sociaux des étudiants avant d’appliquer les ordres. Nous ne voulons pas de réactionnaires mais ceux qui posent des actions.
Nous disons non aux réactions sans analyses objectives. Et nous informons l’opinion que toute lutte prend sa source dans la volonté de satisfaire un besoin. Ainsi la noblesse de la lutte vient du bien-fondé du besoin.
Je demande donc à l’autorité de prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’un tort soit causé à un étudiant tout dans le but d’un milieu universitaire apaisé.
Vive les étudiants du Burkina
Vive le Burkina Faso
Seule la lutte libère la société de ses tares.

Lassina Ko
Etudiant
lassinakowelfare@gmail.com

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