Société : Bouda Pascal, cet opérateur économique qui en veut au PCRV

 

Dans la matinée du jeudi 19 octobre 2017, un opérateur économique a tenu à rencontrer les hommes de médias. Il accuse le PCRV d’être affilié au système Blaise COMPAORE et de lui en vouloir à « mort ». C’est au Centre Norbert Zongo que ladite conférence s’est tenue.

Le conférencier du jour a commencé par les mots suivants:
« C’est grace à vous, que nous autres, petits de ce monde écrasés par les superpuissants, pouvont porter la profondeur et l’ampleur de nos douleurs à la connaissance du grand public.
« J’évolue dans le domaine de la restauration et de la billetterie aérienne. Mais de façon inexplicable, je subis la pression d’un groupe diabolique et occulte qui se revendique du Parti communiste révolutionnaire et voltaique PCRV ».
« Je tiens à préciser que je ne suis membre d’aucune organisation ou parti politique » a indiqué M. BOUDA avant tout propos.
Il explique que le PCRV dont certains responsables sont des membres de sa famille, l’a ruiné économiquement et moralement.
Pour commencer, il tient pour responsable le parti communiste, certains acteurs en tout cas d’avoir monté son mariage de toutes pièces afin dit-il, de le contrôler. Pour M. BOUDA, « les confidences du couple, les dossiers du foyer alimentaient le réseau qui les utilisait pour me créer des ennuis au niveau de l’Onéa, la Sonabel, les impôts et même des banques. Il dit avoir plusieurs fois reçu des copies de bons de commande aux services des impôts qui les utilisaient pour des fins de redressement fiscal ».
Après un développement pauvre en argument, il indique que les pressions multiformes du PCRV l’ont poussé à fermer son agence de voyage BC Consult Voyage en début 2015.
Pourquoi le PCRV lui en veut-il ?
M.BOUDA, pour toute réponse, est titubant. Mais il reste convaincu que certains membres de sa famille lui en veulent, à mort même d’ailleurs. « Je ne sais pas ce que je leur ai fait(…) Ils ont infiltré ma vie à travers mes employés de ménage, mes gardiens et même des collègues au service. J’ai perdu deux filles de ménages dans la foulée, mon gardien et même mon bailleur qui est lui aussi décédé. Vous voyez ?dit-il, on est en Afrique et donc je sais bien sur quoi cela repose».
Entre deux phrases, M. BOUDA indique que le PRCV est à l’origine des malheurs de bons nombres de citoyens, qu’ils vont même jusqu’à tuer des gens.
Des journalistes abasourdis ?
Les hommes de médias, la plupart en tout cas, ne comprenaient rien, surtout pas après le discours ambigu et pauvre en argument. S’interrogeant sur la pertinence de ces accusations, ils vont à tour de rôle demander au conférencier du jour si ce n’était pas un problème personnel. Mais il reste formel, pour lui il s’agit d’un problème très sérieux pour lequel il a voulu tirer la sonnette d’alarme pour que les autres victimes terrées dans le silence s’expriment enfin.
Une plainte a-t-elle été déposée contre les bourreaux ?
Oui, dit-il,  « c’est à la gendarmerie que j’ai porté plainte. Ils m’ont écouté sans me faire signer de déposition, puis ont dit qu’ils avaient mon contact, auquel besoin ils allaient me joindre. »
C’est sur ces notes que nous avons pris congé, en attendant que le parti communiste révolutionnaire voltaique daigne se prononcer sur la question. C’est pas gagné d’avance.

 

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