Burkina : La BAD envisage d’investir 500 milliards de CFA dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture

La Banque africaine de développement (BAD) envisage d’investir durant la période 2017-2021, près de 500 milliards de FCFA dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, a appris l’AIB vendredi.

Le Gouvernement burkinabè et la Banque africaine de développement (BAD), se sont rencontrés ce vendredi 8 sept 2017, pour la validation du Document Stratégique Pays (DSP) 2017-2021 qui consacre la stratégie de financement de la banque pour  le Burkina Faso.
Si le document est validé le 20 septembre prochain par le Conseil d’administration de la BAD, le Burkina Faso bénéficiera de près de 500 milliards de FCFA, a affirmé le Directeur Général Afrique de l’Ouest de l’institution Janvier K. Litse.
«La promotion de l’accès à l’électricité et le développement du secteur agricole pour une  croissance inclusive, sont les deux piliers stratégiques du Document de stratégie pays», a-t-il déclaré.
Selon M. Litse, le Document stratégique Pays est un appui au Plan national de développement économique et social (PNDES), avec pour objectif global de soutenir la transformation structurelle de l’économie burkinabé.
Il a ajouté que la mise en œuvre du DSP contribuera à développer les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, à renforcer l’inclusion sociale et à réduire la pauvreté.
Le choix du secteur de l’énergie participe à la nécessité de réduire la forte disparité entre les milieux urbains et ruraux en matière d’électrification, par l’amélioration de l’accès des ménages à l’électricité, a-t-il précisé.
Le Premier ministre burkinabé Paul Kaba Thiéba a insisté sur le fait que l’accès à l’énergie permettra d’«améliorer le cadre de vie, l’accès à l’eau, à l’assainissement et aux services énergétiques de qualité».
En effet, le projet d’interconnexion dénommé «la dorsale Nord», le projet de central photovoltaïque de 50 MW et le projet d’électrification  de centres sociaux, contribueront à rehausser d’ici à 2020, le taux d’accès des populations à l’électricité au Burkina Faso, a soutenu le Premier ministre Paul Kaba Thiéba.
«Quant au choix du développement du secteur agricole pour une croissance inclusive, il correspond à la nécessité de faire reculer la pauvreté en milieu rural, de maitriser l’eau pour l’autosuffisance alimentaire, de développer l’agro-business et l’employabilité dans le secteur rural», a souligné M. Janvier K.Litse.
Le gouvernement burkinabè s’est déjà engagé à «dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois».
Selon M.Litse, le DSP est aussi un cadre privilégié de coopération entre partenaires, notamment dans le domaine du co-financement, de l’harmonisation et de l’efficacité de l’aide.
Après le dialogue sur le DSP, le Président de la Banque foulera le sol burkinabé dans les prochains jours pour marquer la force et le dynamisme de la coopération actuelle et future.
Agence d’information Burkina
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