Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a lancé mardi, son tout premier Plan Stratégique (2017-2021) depuis sa création en 1995, afin de faire face à l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication et à la multiplication des organes de presse.
La présidente du CSC Nathalie Somé qui s’exprimait à la cérémonie de lancement du plan stratégie en vigueur depuis le 1er janvier, a rappelé que le Secteur de la communication est en perpétuel mutation et d’une sensibilité extrême générant de ce fait, d’énormes enjeux et de défis que le régulateur doit obligatoirement prendre en compte au risque de perdre son efficacité et son utilité.
Selon elle, le Burkina Faso enregistre 164 radio diffusions, 33 télévisions, 80 titres de journaux et près de 500 agences de communication dont 73 avec publicité associées.
Mais avec le manque d’équipements appropriés, le CSC n’arrive qu’à observer 66 médias audiovisuels seulement sur un total de 196.
Le Plan stratégique qui va mobiliser près de neuf milliards de FCFA, comporte un plan triennal (2017-2019) et deux programmes qui seront mis en œuvre par un comité de suivi qui se chargera de la mobilisation des ressources conséquentes.
Ce plan a pour objectif de rendre le CSC, selon elle, plus moderne, plus forte, crédible, reconnue et respectée sur l’échiquier national et international pour sa performance dans le domaine de régulation.
« Le Plan stratégique du CSC s’inscrit dans l’axe I du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui concerne la réforme des institutions et la modernisation de l’administration », a affirmé Madame Somé.
Pour la ministre en charge de l’Economie, Rosine Coulibaly/Sori, par ailleurs marraine de la Cérémonie, ce plan épouse «les axes et les ambitions du PNDES (…) mais ne pourrait singulièrement être financé par les seules dotations budgétaires du gouvernement».
Madame Coulibaly tout en appelant à la générosité de tous et en particulier des partenaires techniques et financiers du Burkina pour sa mise en œuvre, a rassuré de sa disponibilité à accompagner le plan et de son soutien dans la recherche de financement.
Elle a par ailleurs salué ce référentiel qui selon elle permettra un développement institutionnel de l’institution et une optimisation de la régulation du secteur de la communication.
Source: AIB