Dans une de ses parutions nos confrères du journal l'événement annonçait que le Bureau politique du MPP avait tenu une réunion à Kossyam. Un écrit que dénonce le secrétaire à l'information du parti au pouvoir dans cet écrit.
Le 10 mars 2017, l’EVENEMENT a publié sans avoir pris le soin de vérifier la source de l’allégation suivante : « REUNION DU BUREAU EXECUTIF MPP A KOSYAM. Exorciser le spectre de la division.» Face à ces propos, nous nous devons d’apporter le démenti suivant.
Voici les faits : le 8 mars 2017, le Bureau exécutif national du MPP s’est réuni dans une villa privée à Ouaga 2000 pour examiner la vie du parti. Relatant les circonstances de la tenue de cette réunion, l’Evènement a affirmé en toute ignorance des faits que ladite réunion s’est tenue à Kosyam au palais présidentiel précisément. Mieux, l’auteur feint l’indignation, simule la réprobation et condamne systématiquement l’utilisation dévoyée de nos chères institutions par le MPP. Le titre de l’article est d’ailleurs insinuateur : « Kosyam, nouveau siège du MPP ? » Aussi, prend-il l’opinion nationale à témoin sur l’absence de précédent sur l’utilisation partisane d’un symbole majeur de notre République, KOSYAM. Lisons-le : « la dernière réunion du bureau exécutif national du MPP s’est tenue à kosyam autour de Roch Marc Christian Kaboré. Sauf erreur, c’est une première dans les mœurs politiques de notre pays. » Nous sommes consternés que l’opinion nationale soit à nouveau alimentée d’un mensonge si grotesque.
Le Secrétariat à l’information et à la communication (S.I.C) du MPP rappelle au peuple burkinabé que cette information est tout à fait mensongère et scandaleuse. Jamais les symboles de l’Etat n’ont été utilisés ni seront utilisés à des fins partisanes par le MPP. Le parti s’assume et se conforme à ses obligations, notamment la bonne gouvernance et l’usage républicain des symboles de l’Etat. Ce patrimoine est d’autant plus sacré pour le MPP que le parti se contente de locaux modestes pour abriter son siège. Si hier les institutions de l’Etat ont été dévoyées et ravalées en biens claniques, aujourd’hui le parti du soleil levant ne reculera devant rien pour restaurer à ces institutions leur caractère sacré, bien loin de les profaner.
Ainsi, le MPP veille à l’usage républicain du bien commun pour l’épanouissement social du peuple burkinabé. Ce principe fondamental de la démocratie est le pilier de l’Etat de droit que nous nous attelons à construire en dépit de tous les obstacles. Jamais la détermination du président Roch Marc Christian Kaboré pour le peuple burkinabé ne sera flétrie par les oripeaux du pouvoir. Nous regrettons que ces propos diffamatoires et mensongers n’aient point fait l’objet d’investigations antérieures si tel est bien la vocation de L’EVENEMENT. Au regard du devoir de vérité qu’exige la fiabilité des sources, l’EVENEMENT pouvait mieux s’illustrer sur la scène publique que de se faire l’écho de rumeurs infondées. Cette violation du code déontologique est d’autant plus déplorable qu’elle instrumentalise l’opinion nationale et induit la presse, garante de nos libertés d’opinion, dans une spirale outrancière et injustifiée.
Cette affabulation n’honore nullement la Communication nationale en cette étape cruciale de nos défis. Cette campagne d’intoxication vise à diffamer les nobles serviteurs de la République et à saper la République en ces fondements. Alimenter la clameur stérile est aux antipodes de nos impératifs nationaux. C’est le lieu de condamner les noirs desseins qui visent à hypothéquer notre contrat social par la désinformation. C’est le lieu de faire front commun contre les projets funestes qui visent à déchirer les langes de notre jeune République.
En conséquence, nous appelons le peuple burkinabé à la vigilance contre la dérive informationnelle en cette phase cruciale de notre histoire. Aussi, est-il de notre devoir de nous prémunir contre la calomnie, l’affabulation et la diffamation. Ce discernement attendu de nos concitoyens épris de paix, de dialogue et de cohésion sociale est la garantie de nos libertés individuelles et collectives. La prise de conscience de nos priorités nationales incarnée par le MPP exigeait de nous ce devoir de vérité.
Le Secrétariat à l’information et à la communication