Selon nos confrères de la La Lettre Du Continent, un mandat d'arrêt a été émis, le 5 décembre à Paris, par la juge Sabine Khéris à l'encontre de Guillaume Soro, président de l'Assemblée nationale ivoirienne.
A en croire nos confrères, la juge d'instruction tente depuis plusieurs mois d'entendre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne dans le cadre d'une plainte pour " torture, traitements humains dégradants et détention arbitraire ", déposée par Michel Gbagbo en 2012.
Après l'émission du mandat d'arrêt, La Lettre Du Continent révèle que plusieurs enquêteurs et policiers se sont rendus tôt dans la matinée du 7 décembre au domicile familial de Guillaume Soro dans le département du Val-d'Oise (région parisienne) sans trouver Guillaume Soro sur place.
Pour nos confrères de la La Lettre Du Continent, ce mandat intervient alors que l'ex-patron des Forces nouvelles (FN) a ignoré, jusqu'à présent, toutes les convocations de la juge dans ce dossier, dont une émise le 24 novembre dernier.
En rappel Si la justice française le recherche, désormais activement, c’est en raison d’une plainte déposée il y a plus de trois ans, le 25 juin 2012, par le fils de l’ancien président Laurent Gbagbo. Dans la foulée de l’arrestation de son père, le 11 avril 2011, Michel Gbagbo avait été lui aussi interpellé le même jour (de façon plutôt violente) à Abidjan, puis incarcéré à Bouna, dans le nord du pays, jusqu’en août 2013. C’est donc pendant sa détention que le fils de l’ex-président (dont la mère est française, et qui possède donc la nationalité française) avait porté plainte à Paris contre Soro et tous les autres chefs rebelles commandants de zones, les fameux «comzones», pour «enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants». La plainte avait été jugée recevable par la justice française en mars 2013.
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