La libération provisoire du colonel Déka poursuivi pour son implication présumée dans l’affaire du putsch de septembre 2015 et détenu à la MACA ne plait pas a beaucoup.
Selon nos confrères de l'observateur Paalga des évènements curieux ont suivi la convocation du président de la Chambre criminelle notamment le fait que le même jour, de retour à son domicile, Barthélémy Sinini trouve le corps sans vie de son fils de 22 ans qui, pourtant, ne souffrait d’aucun mal. En plus, juste le lendemain du décès, c’est un corps en état de putréfaction avancée bien que placé dans l’une des chambres froides de la morgue de Yalgado que constate la famille qui l’a porté en terre samedi dernier.
Selon nos confrère de l’Observateur Paalga, la demande de mise en liberté du colonel Deka avait été rejetée au préalable, il a finalement formulé un pourvoi en cassation. Lors d’une audience publique, les deux magistrats de la Chambre criminelle ont refusé de revenir dans la salle pour le prononcé de la décision. La greffière a aussi refusé de signer l’arrêt. Finalement, c’est le président de la Chambre criminelle Barthélémy Sinini qui est revenu seul dans la salle afin de rendre le verdict. Il a déclaré le pourvoi recevable avant d’ordonner la mise en liberté provisoire de Mahamady Deka.
Dès le lendemain de la décision de la Chambre criminelle, la présidente de la Cour de cassation a fait savoir aux avocats du colonel Deka que la décision du juge Sinini était caduque et leur a proposé une reprogrammation de l’audience. Une proposition rejetée par les avocats. Ensuite, ce fut le tour du président de la Chambre criminelle d’être convoquée à la Chancellerie pour revenir sur sa décision. Et ce « sur fonds de menaces de sanctions voilées », précise le quotidien.