Le Bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) met de l’ordre dans les rangs de ses militants. En effet, la session tenue ce 18 février 2017 a prononcé 129 sanctions disciplinaires contre certains d’entre eux pour des «manquements», dit-on, lors des dernières élections municipales et législatives.
Des militants du MPP ont posé des actes dont certains ont été condamnés par les acteurs de la classe politique burkinabè à l’occasion des élections municipales de 2016. Le parti au pouvoir a décidé de laver le linge sale en famille ce samedi au cours d’une session tenue à Ouagadougou.
Selon le compte rendu de la réunion, 129 sanctions disciplinaires ont été prononcées contre des militants. Il leur a été reproché certains actes posés lors des deux scrutins qui visent «à fragiliser la cohésion et la discipline du parti au cours des consultations électorales».
Il s’agit, toujours selon le compte rendu, de «l’assignation en justice de certains camarades par d’autres camarades du parti, la séquestration des listes de candidatures, l’inscription des camarades du parti sur des listes d’autres partis politiques, la présentation de certains camarades à des postes contre des camarades désignés à ces mêmes postes par le parti, le vol de certains matériels d’appui par les camarades du parti (et des) cas de violences avérées».
Ces sanctions vont de l’avertissement à l’exclusion, certaines sont immédiatement exécutoires pendant que d’autres seront examinées par le congrès.
A noter que des perturbations ont émaillé particulièrement les dernières élections municipales. Elles vont du saccage des locaux des représentations de la Commission électorale aux violences physiques, en passant par la soustraction de documents électoraux. Des violences dans un arrondissement de Ouagadougou avaient conduit le MPP à prononcer des décisions d’exclusion à l’encontre de certains de ses militants.
Source Burkina 24