Le patrimoine culturel national a été mis à l’honneur ce lundi 5 mai 2025 lors de la traditionnelle montée des couleurs au ministère de l’Économie et des Finances. En présence du ministre Aboubakar NACANABO et de la ministre déléguée Fatoumata BAKO/TRAORÉ, les agents ont renouvelé leur engagement républicain. Cette cérémonie, qui marque chaque début de mois, coïncide avec la célébration du mois du patrimoine culturel.
Le ministre Aboubakar NACANABO a saisi cette opportunité pour interpeller ses collaborateurs sur l’importance du patrimoine culturel national. Il les a exhortés à s’approprier les valeurs culturelles burkinabè, notamment en visitant les sites historiques. Selon lui, le patrimoine ne doit pas rester un simple décor folklorique, mais devenir un outil réel de développement économique, culturel et social.
Dans un pays riche d’une diversité culturelle reconnue, promouvoir ce patrimoine permet aussi de renforcer l’unité nationale. Le ministre a souligné qu’en intégrant la culture dans les politiques publiques, le Burkina Faso peut bâtir un modèle de développement durable fondé sur ses propres réalités.
Dans plusieurs pays africains, comme le Sénégal ou le Rwanda, la valorisation du patrimoine culturel a généré des retombées économiques notables. Les festivals, les musées, les circuits touristiques et l’artisanat sont devenus des piliers de croissance locale. En évoquant ces réussites, le ministre NACANABO rappelle que le Burkina Faso dispose d’un potentiel équivalent.
Pour y parvenir, il encourage une implication plus active des agents publics. L’objectif est d’initier un mouvement national qui ferait du patrimoine culturel national un moteur de fierté et de prospérité. La montée des couleurs devient ainsi un moment symbolique de redynamisation des valeurs communes et du patriotisme économique.
Patrimoine culturel national : un appel à l’engagement collectif
Le message du ministre NACANABO est clair : chacun doit jouer son rôle pour valoriser le patrimoine culturel national. Il ne s’agit pas seulement de consommer la culture, mais de la préserver, la transmettre et la promouvoir. Cette action collective peut constituer un socle solide pour un Burkina Faso résilient et souverain, attaché à son identité.
Source : 𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅