Affaire pont Nazinon: le soldat premiere classe Compaoré Mohamadi activement recherché

Un autre élément de l’ex RSP est activement recherché selon un communiqué de la gendarmerie en rapport avec les événements du pont Nazinon.  « le (soldat) de première classe Compaoré Mohamadi, en service au 31è RIC de Tenkodogo et ex-élément de l’ancien RSP, est activement recherché dans le cadre des investigations liées à l’accrochage du Pont Nazinon« . selon le communiqué de la gendarmerie Lire aussi Wanted: L’adjudant Coulibaly Gaston de l’ex RSP est activement recherché

Incident de pô: les les individus abattus seraient des ex-RSP

 On en sait un peu plus sur l’identité des assaillants de Po comme il est désormais convenu d’appeler l’accrochage mortel survenu entre quatre individus suspects interceptés sur le pont Nazinon sur des motos 135 sans papier et les gendarmes en poste. les premiers cités au pont ont tenté de désarmer les gendarmes en pleine forêt pendant leur transfert vers la Brigade de Gendarmerie de Po pour leur identification Selon nos confreres du soir les 4 individus seraient des ex RSP. En effet les deux militaires de l’ex-RSP abattus au cours du combat seraient les sergents Bia Djerma et Yelemou. Le premier cité à fait partie de ceux qui avaient attaqué la poudrière de Yimdi en janvier dernier . On ne savait pas où il était réfugié depuis lors. Toujours est-il qu’il était en cavale malgré l’information donnée par l’armée qui disait que les 7 ex-RSP avait été tous arrêtés dont un fut tué. Cette information de la mort de ce dernier nous été confirmée par un proche de la famille qui a reçu la nouvelle ecrit le soir. Quand au second, il était sur le territoire et toujours en fonction dans son nouveau lieu d’affectation. Selon une source digne de foi, il avait déposé une lettre de démission. A ce qu’on dit pour quitter la tenue et s’expatrier. Comment ces éléments ce sont-ils alors retrouvés sur la route de Pô et dans quel but étaient-ils ensemble? Est-ce avec un projet de déstabilisation ou est-ce pour des opérations purement criminelles comme le braquages?s’interroge le soir En outre, il serait aussi bon de s’interroger sur les circonstances de la mort de ces deux militaires. S’il s’avère que ceux-ci ont voulu en cours de chemin désarmer leurs vis-a-vis cela poserait un problème. Comment peut-on transporter des suspects sans un minimum de mesures de sûreté et de sécurité comme leur passer des menottes ou d’autres techniques de maîtrise des personnes ? Le Soir

Burkina: un ex soldat du RSP parle un ans après le démantèlement

Un an après le démantèlement du RSP  l’un des rescapés du camp Naba Koom revient sur leur réinsertion dans les autres camps après le démantèlement. « On garde un mauvais souvenir de ce démantèlement. Ce jour-là on s’est retrouvé entre deux feux, c’est-à-dire, les politiciens et les populations. Au début du désarmement c’était très bien mais vers la fin, on ne sait pas ce qui s’est passé. Quand il y eu des bombardements, on avait déjà commencé à rejoindre notre caserne, et c’est là nous avons commencé à voir des obus descendre. Par la suite nous avons été amenés dans une des casernes qui se trouve sur la route de Pô (dans la région du centre-sud). Nous avons eu des ordres de mission nous ordonnant de rejoindre nos corps d’origine immédiatement. En ce qui me concerne, j’ai eu des problèmes sur la route au niveau des postes de contrôle. En effet, on a eu à faire à sept barrages. Arrivé à destination, on n’a été accueilli par les chefs de caserne qui nous ont montré un lieu pour dormir. Ils ont fait le point en attendant l’arrivée d’autres soldats puisque tous les éléments n’ont pas pu rejoindre le camp en même temps, certains sont venus deux jours après. Si nous avons été intégrés il n’en demeure pas moins qu’on avait une mauvaise image de nous. Il a fallu du temps pour faire comprendre à notre entourage que ce qu’on dit de nous était faux. Un an après notre désarmement, je peux dire qu’on est intégré. Nous sommes impliqués dans tous les travaux. Dans l’armée chacun à un métier lié à son grade. La leçon qui je tire de tous ces faits, est que l’armée est toujours subordonnée aux politiques. Elle n’a pas son propre mot à dire, elle est manipulée chaque fois, le militaire est manipulé et nous sommes obligés de subir cela. » Propos recueillis par la Radio Omega

Burkina: « les boys » de Michel Kafando malmené dans des casernes?

Les jeunes militaires qui avaient outrepassé les ordres du commandement militaire pour en découdre avec le RSP lors du Putsch du Général Gilbert Dienderé sont aujourd’hui dans de salle drap. En effet si on en croit nos confrères du journal Mutations ces derniers sont aujourd’hui isolés voire marginalisé par le commandement militaire. Certaines composantes de la hiérarchie militaire qui étaient prêtes a accompagnés les putschistes et qui sont toujours bien visées dans leur positions avaient vécu la bravade des jeunes officiers et sous-officiers comme un affront. Et depuis lors elle auraient entrepris la recalcification des actes de bravoure et de patriotisme des résistants militaires qui ont permis de faire échec au coup d’état «  d’indiscipline » et « d’insubordination ». C’est ainsi que certains seraient en train de subir des sanctions insidieuses et déguisées à travers des affectations tandis que d’autres seraient éloignés des missions dites juteuses.

Burkina: le président ordonne des poursuites contre Yacouba Isaac Zida

Le ministre de la Défense, Roch Marc Christian Kaboré, a ordonné mardi des poursuites contre le général Yacouba Isaac Zida pour «désertion en temps de paix» et «refus d’obtempérer». Lire aussi  Burkina : L’ex premier ministre Isaac Zida sous le coup d’une mise en accusation Permissionnaire, l’ex Premier ministre de la Transition et ex numéro 2 du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) n’a pas regagné le Burkina Faso à la fin de sa permission le 19 février. Aux dernières nouvelles, le général Zida se trouverait au Canada Le général Zida passera en conseil de discipline s’il rentre au Burkina.  Il en sera ainsi et mème mieux ce conseil de discipline sera présidé par le Général Honore Naberé Traoré. Lire aussi

AN I du Putsch du 16 Septembre 16: la déclaration du MPP

Dans cette déclaration, le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir, Salifou Diallo, se prononce sur l’anniversaire du putsch du 16 septembre 2015. Le 16 septembre 2015, contrariant les aspirations profondes et légitimes du peuple burkinabé pour la démocratie et la justice, des officiers félons avec à leur tête le Général Gilbert DIENDERE, ont tenté un coup d’état pour restaurer l’ordre ancien du régime Blaise Compaoré. Cet acte d’une extrême barbarie remettait en cause la légitimité de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Devant une telle forfaiture, le peuple burkinabé a  fait preuve une fois de plus d’héroïsme en bravant les balles assassines des putschistes et de leurs alliés politiques du CDP. Partie prenante de la résistance, le Mouvement du Peuple Pour le Progrès (MPP) salue la mémoire des dignes filles et fils tombés sur le champ de bataille pour la démocratie et le progrès social. Ce coup de force était clairement dirigé contre les forces progressistes à quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale, en vue de briser la marche radieuse du peuple vers la démocratie véritable et la liberté. Le MPP, hier comme aujourd’hui, réaffirme sa solidarité envers toutes les victimes de cette barbarie ainsi que son engagement avec le peuple burkinabè pour exiger lumière, transparence et justice sur cette page sombre de l’histoire de notre pays. A cette fin le MPP réaffirme que les auteurs et leurs complices doivent être tous poursuivis, jugés et châtiés à la hauteur de leurs crimes. En effet, ce n’est qu’à travers le juste règlement de ce douloureux dossier que notre démocratie s’enracinera et se consolidera. Contrairement aux forces rétrogrades qui distillent intrigues, rumeurs et intoxication, parce que dépourvues d’agenda politique crédible, le MPP  reste attaché à la justice et à la démocratie. C’est pourquoi il s’est engagé à lutter résolument pour la vérité sur le moindre tort commis à l’encontre du peuple burkinabè. Jamais notre sacerdoce pour un Burkina Faso juste, équitable et épanoui ne sera flétri par la compromission et le déshonneur. Jamais le MPP ne se dévoyera  devant une telle barbarie qui a fait de nombreux blessés, des veuves, des orphelins, et des parents inconsolables. C’est pourquoi nous invitons le peuple burkinabè à continuer de désavouer ces forces du mal et leurs officines mensongères, qui font dans la désinformation traduisant ainsi leur ambition dévorante de conquête ou de reconquête du pouvoir. Le désaveu des urnes les amène à divertir le peuple à travers les scenarii catastrophes.  A l’heure où le peuple burkinabè s’invite sur les multiples chantiers du développement économique et social, ces forces rétrogrades rament vainement à contre-courant, espérant installer le chaos par des actions multiformes (collusion avec l’ennemi, sabotage économique, etc). Notre parti le MPP salue les efforts du gouvernement malgré ces débuts difficiles dans un contexte d’urgence et de revendications tous azimuts. Il encourage les autorités à persévérer dans leur détermination à construire un Etat prospère dans une Nation réconciliée avec elle-même. A l’occasion de ce douloureux anniversaire, le MPP renouvelle ses félicitations à l’endroit des jeunes, des femmes et des travailleurs à travers leurs organisations de lutte et salue  l’engagement et la témérité des forces de défense et de sécurité qui tous ont courageusement œuvre à faire échec à cette forfaiture. En ces instants de souvenir, le MPP invite le peuple burkinabè à s’inspirer de l’exemplarité et de l’esprit de sacrifice de nos martyrs des 16 et 17 septembre 2015. Il exprime toute sa compassion aux victimes, aux ayants droits et exige réparation.  Les journées des 16, 17, 18 septembre 2015 ont consacré l’invincibilité d’un peuple mobilisé et uni dont la résistance héroïque a forcé l’admiration en Afrique et dans le reste du monde. Vive le Peuple du Burkina Faso Vive le MPP Démocratie, Egalité, Progrès Le président par intérim du Parti Dr Salifou DIALLO

Kossyam: ça grogne au sein de la garde mixte

Depuis un certain temps des voix s’élèvent au sein de la garde mixte du président du Faso pour dénoncer un traitement de faveur au profit d’un corps. Selon des sources bien introduites un traitement de faveur serait fait au profit d’un corps au détriment des autres. Notons que la sécurité du président est assurée par trois corps à savoir la gendarmerie, la police et les militaires. L’on se souvient qu’au lendemain de la dissolution du régiment de sécurité présidentielle(RSP) une nouvelle unité appelée Groupement de sécurité et de protection républicain (GSPR) assure désormais la sécurité du président et des hautes personnalités. Si deh le début l’enjeu majeur de cette unité était la cohésion des trois corps, force est de constater que près de six mois après son fonctionnement rien ne va. En effet selon notre source il n’existerait aucune coordination entre les trois corps même pire la police estime être lésée dans le traitement. Selon notre source pendant que les autres corps bénéficient d’une astreinte (indemnité) liée à leur statut, elle en est privée de quoi à faire des frustrés au sein de la garde mixte. En rappel « Au moins 400 hommes » forment actuellement l’unité « mais il est prévu que les effectifs soient revus à la hausse ». Les effectifs pourraient être portés à 850 hommes.

Burkina: ça grogne au sein de l’armée

Depuis près d’une semaine les voyants sont allumés au sein de la grande muette. Les suites de l’instruction du putsch et une deuxième convocation de la hiérarchie de l’armée pour être entendu sur sa collusion ou pas dans le putsch manqué. Résurgence d’une requête qui vient au moment où Zida est dans le creut de la vague. Faut-il y voir un effet de causalité ? Certains y croient. Pour d’autres c’est l’évolution de l’instruction qui l’impose. Zagré, le SG de la Défense, le chef d’Etat Major de l’armée et certains chefs de corps doivent clarifier leur attitude exact vis à vis des putschistes du rsp. Vendredi les juges ont émis les convocations et cela a eu le don de faire monter le mercure dans les garnisons. Au moment où nous traçons ces lignes seuls quelques colonels ont été auditionnés. Pour les généraux les tractations sont cours sur leur statut « en tant que témoins ou susceptibles d’être inculpés » En rappel le général Gilbert Diendéré, qui avait pris la tête de la tentative de coup d’État contre les autorités de transition, a déjà été entendu plusieurs fois sur le fond du dossier. « Il apparaît assez fragile. Il assume le volet politique, mais pas la partie opérationnelle. Il accuse les officiers et sous-officiers d’avoir fait le putsch, et a même balancé plusieurs noms aux juges », affirme une source sécuritaire. source NAB  

Burkina: Michel Kafando , « voici pourquoi j’ai nommé Zida Général »

L’ancien président burkinabè, Michel Kafando, était à la tête d’une mission d’observation de l’OIF  dans le cadre du double scrutin présidentiel et législatif au Niger. Malgré son agenda chargé, il a accordé une interview à deux organes de presse burkinabè, dont l’AIB, le mardi 23 février 2016. Dans cet entretien, il revient sur le bilan «mitigé» de treize mois de gestion de la Transition, ses sentiments sur les élections nigériennes et les relations diplomatiques actuelles  entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.   Question (Q) : La Transition burkinabè a été applaudie à travers le monde malgré les multiples difficultés ; quels sont vos sentiments aujourd’hui après cette période ?   Réponse (R) : Vous avez parlé d’épreuves ! Si nous avons pu venir à bout de ces épreuves-là, je peux dire que le premier sentiment post-transition que j’ai, c’est un sentiment de satisfaction, parce que nous avions la responsabilité, lorsque nous avons pris en charge la mission après l’insurrection, de conduire notre pays à bon port en essayant de faire en sorte que nous puissions arriver à encrer définitivement la vraie démocratie au Burkina Faso. Il y a eu beaucoup d’épreuves et de difficultés,  mais nous avons pu braver toutes ces difficultés et au final nous avons pu organiser des élections crédibles qui ont été saluées par tous. C’est ça ma grande satisfaction. Mais ma satisfaction aussi, il faut que je le souligne, c’est de voir qu’à l’occasion de cette transition, le peuple burkinabè et surtout la jeunesse burkinabè a pris conscience qu’il fallait se mettre debout, se battre pour préserver l’indépendance de ce pays, quand on l’aime. Donc, je garde un souvenir empreint de fierté pour ce que cette jeunesse a fait pour nous aider à aller jusqu’au bout de la transition. De façon générale, j’ai été marqué par l’adhésion de tous ceux qui ont compris que le programme de la Transition était de faire en sorte qu’il y ait une transformation fondamentale au Burkina Faso.   : Avez-vous des regrets ?   : Des regrets, oui. Parce que vous savez, quand on s’embarque comme ça dans un programme politique, si on n’a pas pu accomplir entièrement ce programme, on a des regrets. Le principal regret, c’est de n’avoir pas vraiment eu le temps de mettre en œuvre la réconciliation nationale. Parce que c’était aussi l’une des exigences de la Transition à savoir, réconcilier le peuple avec lui-même, compte tenu de ce que notre pays a connu comme difficultés dans le passé, faire en sorte que les gens se retrouvent, s’entendent, se réconcilient et se pardonnent. Ça,  c’était un grand pan de la Transition que nous n’avons pas pu satisfaire. C’est un peu le regret. Le regret aussi c’est de n’avoir pas pu faire une Constitution digne de ce nom pour ouvrir un peu la route vers la Ve République. Mais de tout cela, je crois que ceux qui nous ont remplacés auront à cœur de remplir ce programme que nous n’avons pas pu conduire à bout.   : Quels étaient vos rapports avec votre Premier ministre, Yacouba Isaac Zida ?    : Dès que nous sommes arrivés à la Transition, il y a eu tellement de supputations. Moi, quelquefois j’en riais parce qu’entre ce que les gens pensaient et la réalité, vraiment, nous étions à une grande distance, un grand fossé. Avec le Premier ministre Zida, nous nous sommes toujours entendus. Vraiment nous nous sommes toujours entendus. Et si je vous dis que durant les treize mois de notre cohabitation, il n’y a jamais eu de divergence ouverte entre le Premier ministre et moi, vous allez dire que c’est faux, puisque vous pensez qu’il y a toujours eu divergences, or que c’est faux. Jamais, jamais. Pourquoi ? Parce que tout simplement le Premier ministre avait compris qu’il était le Premier ministre et qu’il y avait aussi un chef d’Etat. Et je dois dire aussi qu’il a toujours su se dire que j’avais plus d’expérience que lui, du fait simplement de l’écart d’âge et puis aussi de l’expérience administrative que j’aie par rapport à lui. Et lorsque les problèmes se posaient et qu’il fallait trancher, si je tranche le Premier ministre suit.   : Comment avez-vous vécu votre prise d’otage par les éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle  (RSP)? : Je dois vous dire que d’abord, nous tous nous savions que la Transition avait des problèmes. Il y avait comme cette épée de Damoclès au-dessus de la Transition qui est le RSP. J’ai personnellement toujours voulu par le dialogue évacuer les difficultés qu’on avait avec ce fameux Régiment pour ne pas arriver à une confrontation parce qu’une confrontation est toujours source de difficultés. Donc on savait que l’atmosphère entre le RSP et nous n’était pas sereine et à tout moment tout pouvait arriver. C’était seulement le moment qui n’était pas déterminé. Donc, quand le coup de force est arrivé, je n’ai pas été  surpris. Et je n’ai pas été très alarmé, parce que j’étais sûr de mon bon droit. J’étais sûr aussi que le peuple n’allait pas rester sans réaction. Que la communauté internationale, qui avait compris et supporté la Transition n’allait pas rester sans réaction. Et vous avez  vu. Au fond, ce que j’avais comme pressentiment s’est traduit en réalité. Le coup d’Etat a été mis à mal et a avorté parce qu’il y a eu une réaction populaire. C’est malheureux parce que  cela a montré que vous avez toujours des gens qui défendent leurs intérêts personnels, qu’ils mettent au-dessus de l’intérêt général. Puisqu’en fait, le coup d’Etat c’était pour que le RSP garde la certitude qu’il ne sera jamais dissous. Ça, c’est des intérêts vraiment particuliers. Et je le regrette parce qu’au fond, nous pensons qu’avec l’insurrection tout le monde avait compris qu’il fallait aller dans le même sens, malheureusement ce n’était pas le cas.   : Avez-vous, à un moment donné, regretté d’avoir accepté  cette mission au regard des difficultés qui se présentaient à vous ?   : Non ! Non ! Ça, c’est mal me … Lire la suite

Burkina: l’ex RSP Rambo extradé vers le Burkina

L’ex RSP, l’adjudant-chef Moussa Nébié, dit Rambo, a été arrêté vendredi à Abidjan en Côte d’Ivoire et déporté samedi soir vers Ouagadougou par les autorités ivoiriennes si on en croit nos confrères de la Radio Omega. L’avion qui le ramenait d’Abidjan, devait atterrir à Bobo-Dioulasso. Homme de confiance du général Diendéré, Rambo faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé par la justice militaire dans le cadre du putsch de septembre 2015. Lors de son tête-à-tête avec Alassane Ouattara à Addis-Abeba en Ethiopie, le président Roch Kaboré avait soulevé plusieurs inquiétudes de son gouvernement, soulignant notamment que la plupart des assaillants de la poudrière de Yimdi étaient venus de la Côte d’Ivoire.Selon plusieurs informations, le 15 septembre 2015, c’est Rambo, qui aurait conduit le commando qui a pris en otage le Président du Faso et les membres du gouvernement réunis à Kossyam en conseil des ministres. Rambo était l’un des hommes du RSP qui ont exfiltré Blaise Compaoré à Yamoussoukro le 31 octobre 2014. Il était resté aux côtés de l’ancien président durant les premières semaines de son exil ivoirien.Rambo et son complice, celui qu’on appelle le Touareg – le sergent-chef Kossoubé – étaient restés des fidèles du général Gilbert Diendéré avec qui ils ont participé jusqu’à la dernière minute au putsch de septembre. Ils avaient accompagné le général à la nonciature (l’ambassade du Vatican) de Ouagadougou, où il s’était réfugié. Ensuite les deux avaient mis le cap sur la Côte d’Ivoire à bord d’un véhicule banalisé, selon des sources concordantes. Il est établi que les deux militaires sont impliqués dans des exactions graves commises à Ouagadougou durant la semaine du putsch. Selon des sources concordantes, le Touareg a participé à la destruction de la radio Savane FM. Moussa Nébié dit Rambo aurait été extradé samedi soir vers Ouaga avec plusieurs autres anciens éléments de sécurité burkinabè. Avec Omega [metaslider id=1560]