La coordination du Comité de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de l’arrondissement de Sig-Nonghin, de la commune de Ouagadougou, était face à la presse en cet après-midi du mardi 20 juin 2017. Il s’agissait au cours de ce rendez-vous avec les médias, tenu à quelques encablures du marché en question, d’évoquer la situation qui prévaut à Toécin Yaar. Situation dite « affaire des commerçants lésés de Toécin Yaar ».
Pour le M. Zemba et ses camarades, ce qui devrait leur permettre de parvenir à une fin heureuse, semble être un mirage. Car après que « les membres de la commission d’attribution ont été entendus, de même que les commerçants le 26 janvier 2017, voici donc près de six mois que nous sommes toujours dans l’attente des résultats des travaux de l’inspection », laisse entendre Ernest Zemba.
Aux dires des commerçants de Toécin Yaar, et par la voix de M. Zemba, ce travail d’inspection répond au point 4 de leur plateforme revendicative. Il s’agit ici « d’opérer un audit de la gestion du projet d’aménagement et d’attribution des hangars sur le nouveau site », explique-t-il. Ils estiment être dans l’impasse. Raison pour laquelle, ils se demandent « à quand la publication des résultats des travaux de l’inspection ?.»
Excédés, ils ont jugé utile de mener des actions en vue d’être situés sur cette question. Mais peine perdue, puisqu’ « au niveau de la mairie, nous ne voyons pas concrètement une volonté de faire barrage aux malversations qui se sont posées et qui se posent toujours à Toécin Yaar », a affirmé Ernest Zemba. Toutefois, la coordination CDAIP de Sig-Nonghin tient à saluer la mission d’inspection commanditée par le ministère de l’Administration territoriale.
Néanmoins, elle dit interpeller l’inspection et la mairie pour qu’elle prenne toutes les dispositions nécessaires pour éviter « les attitudes qui peuvent être sources d’une dégradation du climat ». De cette situation qu’elle décrie depuis lors, la coordination CDAIP dit tenir pour responsable « les autorités des risques de conflits, au regard du mutisme de ceux-ci.» Aussi, elle a exhorté ses sympathisants à la sérénité. Et surtout « à exiger le sursis à tout déguerpissement des commerçants, tant qu’une solution n’a pas été trouvée.»
Source: Fasozine