Libération de Djibril: Roch Kaboré demande aux Burkinabè de faire confiance à la justice

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a demandé lundi au peuple burkinabè, de laisser les juges et les magistrats faire leur travail, au moment où des voix s’élèvent pour réclamer la libération de l’ancien chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé. «J’aimerai lancer un appel à tous ceux qui se bousculent ça et là pour des questions de justice pour dire que quelque part, il faut qu’ils fassent confiance à la justice. Conformément à ce que tout le monde a demandé, nous respectons l’indépendance de la justice», a affirmé Roch Kaboré. Le président du Faso qui s’exprimait lundi à l’issue de la rentrée judiciaire, faisait allusion à la manifestation vendredi de près de 3000 personnes à Réo (centre-ouest) pour exiger la libération de Djibril Bassolé. L’ex chef de la diplomatie burkinabè est détenu depuis octobre 2015 pour son implication présumée dans le putsch déjoué de septembre 2015. Le chef de l’Etat a exhorté les populations à «laisser les juges et les magistrats trancher en toute quiétude, dans le respect des droits des uns et des autres». Agence d’Information du Burkina

Burkina: La vie de Justin Coulibaly a été dévouée à la lutte syndicale (témoignage)

La vie de Justin Coulibaly (ancien journaliste et syndicaliste burkinabè), décédé vendredi dernier à Ouagadougou, a été entièrement dévouée à la lutte syndicale, a témoigné lundi soir, Sidiki Dramé, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC). «Les journalistes et les travailleurs des médias burkinabè ne comptent plus les acquis qu’ils ont engrangés grâce à ta détermination, à ton esprit de sacrifice dans la lutte syndicale», a relevé M. Dramé, à l’occasion de l’inhumation de Justin Coulibaly, lundi après-midi, au cimetière de Gounghin à Ouagadougou Sidiki Dramé qui s’exprimait au nom du SYNATIC et du Centre national de presse/Norbert Zongo (CNP/NZ), les mots ne suffiront jamais pour rendre hommage à Justin Coulibaly. «Ils (les mots) ne suffiront jamais pour traduire le précieux héritage que tu nous lègues», a-t-il relevé.   Décédé le 29 septembre dernier à Ouagadougou des suites de maladie, Justin Coulibaly était  le Secrétaire général (SG) d’honneur du SYNATIC. Il s’était illustré dans le monde syndical burkinabè en occupant le poste de secrétaire général du syndicat des journalistes du 12 novembre 1988 au 14 mars 2015. Depuis 2008, il était membre de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la fraude, la corruption et pour les libertés et contre l’impunité (CCVC). Coulibaly était membre, depuis décembre 1998,  du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP), créé suite à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, le 13 décembre 1998. En outre, il était membre fondateur et président de la Fédération africaine des maisons et centres de presse, depuis 2006 et membre du Comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo, depuis 1999. Agence d’information du Burkina

Grande chancellerie des Ordres burkinabè : Le Président du Faso inaugure le nouveau siège

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Grand maître des Ordres burkinabè, a présidé dans l’après-midi du jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou, la cérémonie d’inauguration du nouveau siège de la Grande chancellerie des Ordres burkinabè. Cette cérémonie d’inauguration met fin à 72 heures de travaux d’un atelier national d’amendement et de validation des propositions de réforme pour une meilleure administration des Ordres burkinabè. Dans son discours d’inauguration, le Grand chancelier des Ordres burkinabè, le Colonel André Roch COMPAORE, a révélé que le montant total des investissements du nouveau siège de la Grande chancellerie, un bâtiment à trois niveaux, a coûté la somme d’un milliard 350 millions de francs CFA. Il a souligné qu’il reste à réaliser un terrain de sport estimé à 40 millions et pour lequel une convention a été signée entre son institution et la Loterie nationale burkinabè (LONAB). Un autre projet en cours au niveau de la Grande chancellerie est l’informatisation des différentes structures de cette institution républicaine, à hauteur de 112 millions de francs CFA, a-t-il signifié. Revenant sur les conclusions de l’atelier national d’amendement et de validation des propositions de réforme pour une meilleure administration des Ordres burkinabè dont la clôture est intervenue en fin de matinée, le Grand chancelier s’est adressé aux participants en ces termes : « Sur certaines questions comme le mode et les procédures de désignation des récipiendaires, les mesures disciplinaires à l’encontre des membres de l’Ordre, le mode de calcul de l’ancienneté pour la promotion, la déconcentration des services de la Grande chancellerie, la réorganisation des Ordres spécifiques, vous avez apporté des réponses assez claires et constructives qui vont permettre au Grand chancelier de mener à bien sa mission ». Il a traduit aux participants de l’atelier, toute sa reconnaissance et sa gratitude en précisant que les différentes suggestions et recommandations contribueront sans doute à l’amélioration du dispositif règlementaire. Avant de clore son propos, le Colonel André Roch COMPAORE a pris l’engagement que son institution « œuvrera aux côtés du Grand maître des Ordres burkinabè pour que les conclusions de l’atelier soient prises en compte dans les nouveaux décrets portant institution, organisation et fonctionnement de la Grande chancellerie des Ordres burkinabè, ainsi que les réformes proposées ». A la fin de la visite guidée des locaux, le chef de l’Etat a écrit le message suivant dans le livre d’or de l’institution : « C’est avec un grand plaisir que j’inaugure en ce jour le siège de la Grande chancellerie. On peut dire que la modernisation de l’administration est en marche dans cette institution républicaine : nouveau siège, informatisation en cours, mise en œuvre bientôt de nouveaux textes. Félicitations pour ce bon travail ». La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Affaire Abdoul Karim Sango et 115 autres contre Canal + Burkina: « Ca avance »

canal+ assigné

Selon nos confrères de WAT fm, la mauvaise qualité et interruption des services lors des intempéries, sont principalement les reproches de l’ABCE contre Canal + Burkina. Pour cela, l’association a astreint le groupe en justice en octobre 2016. Abdoul Karim Sango et les 115 autres consommateurs souhaitent la nullité de la cause tendant à empêcher l’accès à certains programmes et l’accès à toutes les chaines pour lesquelles la souscription a été faite. Ils souhaitent également une réparation de 232 millions de F CFA. Face à la presse ce jeudi, l’ABCE a expliqué l’évolution du dossier. Pour Abdoul Karim Sango, le dossier avance et connaît les péripéties inhérentes à l’exercice de toute action en justice. Il est par ailleurs certains que la justice tranchera en faveur des consommateurs. ‘’ Nous vous rassurons qu’il n’y aura pas de mouta mouta dans la gestion de l’affaire et vous demandons de vous mettre en ordre de bataille afin que les intérêts des consommateurs soient à jamais pris en compte ‘’, a-t-il dit au cours du point de presse.  Source: Wat fm

Justice : Un homme écope de 5 ans pour viol aggravé sur une fillette de 11 ans

Au Palais de Justice de Ouagadougou, un homme d’une trentaine d’années a comparu pour répondre des accusations de viol aggravé sur une fille de 11 ans. Le verdict est lourd, 5 ans de prison ferme sur réquisition du procureur. Les faits remontent à 2013. Monsieur Kaboré est accusé de viol sur un fille mineure. Selon ses propres dires, il a fuit à l’occasion pour sauver sa peau, se réfugiant à Sankaryaaré, son lieu de travail.  Il explique donc que la fille est bel et bien rentrée chez lui, mais qu’il ne l’a pas violée. Il estime que si tel était le cas, la présence de sa femme qui était à la maison de même que certains autres proches n’aurait pas rendu cette thèse possible. Le Procureur lui demande alors pourquoi ces témoins donc ne sont pas venus l’assister afin de le déculpabiliser ; il répond que c’est le manque de moyens de dplacement qui a entraîné cela. Sa thèse présente des failles, car en plus il aurait affirmé lors de sa déposition avoir commandé des gateaux… 150 francs de gateaux comme appât ? …auprès d’une vendeuse devant la porte de sa maison. C’est donc la fille en question qui est venue lui remettre le plat commandé, ensuite elle est partie pour revenir avec la monnaie. A la suite de quoi Monsieur Kaboré lui a dit d’entrer pour qu’ils mangent. Elle dit avoir refusé et qu’ainsi l’homme l’a tiré dans sa chambre avant de la déshabiller de force et de commettre l’affreux acte. Quant aux parents de la victime, le père indique que c’est alors qu’ils revenaient d’un baptême qu’ils ont aperçu leur fille à la maison dans un état pas du tout reluisant. C’est après explication qu’elle a été transférée au CMA de Pissy car elle avait beaucoup de mal à marcher et le père s’est mis à rechercher le sieur Kaboré. Une recherche qui aurait duré un mois, le malfaiteur ayant déserté son domicile(…) Au regard des faits, le procureur requiert une peine de 60 mois ferme pour ce qu’il juge comme un « acte impardonnable ». C’est alors que l’accusé va demander la clémence du tribunal pour ses propos que les juges auraient « mal compris ». La sanction tombe, l’accusé est condamné à 60 mois de prison ferme et par ailleurs est condamné aux dépens.

Terrorisme : Des enseignants craignent pour leur sécurité

«Face à la recrudescence des attaques terroristes dans le Nord» du Burkina Faso, la Coordination nationale des syndicats de l’éducation a interpellé jeudi, le gouvernement burkinabè à assurer la sécurité des acteurs du monde éducatif «partout où ils se trouvent». «Les syndicats de l’éducation font le constat de la recrudescence des attaques terroristes dans le Nord du Burkina Faso depuis quelques semaines», a déclaré jeudi lors d’un point de presse Windyam Zongo. «A l’occasion de la Journée mondiale de l’Enseignant (célébré chaque 5 octobre), la Coordination des syndicats de l’éducation interpelle les autorités politiques en charge des questions éducatives à prendre leur responsabilité pour assurer la sécurité de tous les acteurs du monde éducatif partout où ils se trouvent», a ajouté le porte-parole de la Coordination. La situation sécuritaire dans le Nord du Burkina Faso, plus précisément dans le Soum, s’est fortement dégradée depuis quelques jours avec des attaques quasi-quotidiennes contre les civils et les Forces de défense et de sécurité (FDS). On rappelle qu’en janvier 2017, des individus armés avaient sommé plusieurs enseignants de la province du Soum, de dispenser les cours en Arabe, en lieu et place du Français. A l’occasion de la Journée mondiale de l’enseignant, une marche meeting suivie de la remise d’une plateforme minimale revendicative sera organisée le 5 octobre 2017 à la Bourse du travail de Ouagadougou. Le 13 octobre auront lieu des Assemblées générales sur l’ensemble du territoire burkinabè, a précisé Windyam Zongo. Agence d’Information du Burkina

Le système_éducatif burkinabè suit «une scandaleuse trajectoire de contreperformances» (syndicat)

La coordination nationale des syndicats de l’éducation a déploré jeudi, la «scandaleuse trajectoire de contreperformances» dans laquelle se trouverait le système éducatif burkinabè depuis une vingtaine d’années.   Les résultats des différents examens scolaires de la session 2017, soit un taux d’échec de 71, 15% au BEPC contre 61, 87% au BAC, montrent selon Windyam Zongo, que «le système éducatif burkinabè est depuis des années installé dans une scandaleuse trajectoire de contreperformances».  Le premier responsable de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse, annonciatrice de la Journée mondiale de l’enseignant, célébrée chaque 5 octobre. Selon le coordonnateur, ces résultats sont les fruits de «la privatisation effrénée de l’école, faisant des parents d’élèves, les principaux financiers du système éducatif devant un Etat qui se désengage des dépenses d’éducation depuis les années 1990 jusqu’à nos jours». D’après M. Zongo, «les résultats calamiteux aux examens, enregistrés année après année, depuis plus de vingt ans, sont le signe que les milliards qui sont extorqués aux parents d’élèves par l’Etat et par les promoteurs privés sont des moyens sûrs d’enrichissement et non de développement du système éducatif». Il a expliqué que de nombreux personnels de l’éducation ne bénéficient pas d’une formation adéquate pour l’exercice de leur emploi et manquent d’un statut valorisant. Agence d’Information du Burkina  

Carlo Ancelotti limogé par le Bayern Munich, suite à la défaite 3-0 face au Paris Saint Germain

Willy Sagnol assurera l’intérim sur le banc du Bayern Munich, Carlo Ancelotti n’ayant pas survécu à la lourde défaite 3-0 encaissée à Paris. La lourde défaite du Bayern Munich au Parc des Princes mercredi soir en Ligue des champions (3-0) a été fatale à son entraîneur Carlo Ancelotti, démis de ses fonctions après une seule saison dans le grand club bavarois. La défaite face au Paris Saint-Germain, précédent employeur de l’entraîneur italien, a mis en évidence les lacunes de son Bayern Munich, auteur d’un mauvais départ dans le championnat allemand (3è après six journées). « A la suite d’une analyse en interne de la défaite 0-3 en Ligue des champions à Paris, le FC Bayern a libéré son entraîneur en chef Carlo Ancelotti de ses fonctions », indique le club dans un communiqué.

Djibo : un conseiller municipal, présumé terroriste, abattu mercredi

Selon nos confrères de Radio Omega, des éléments des forces armées ont abattu mercredi soir un présumé terroriste à Djibo (Nord Burkina) où des tirs ont été entendus la même nuit aux alentours de l’abattoir. L’homme abattu était un conseiller municipal dans la commune de Nassoumbou, située à quelques kilomètres de Djibo, selon des sources locales. Il est soupçonné d’être de connivence avec des groupes terroristes qui sévissent dans cette localité. La province du Soum connaît régulièrement des attaques terroristes. Les groupes terroristes qui y sévissent semblent avoir diversifié leurs modes opératoires ces récentes semaines. Les enlèvements ( comme celui du couple Eliott le 16 janvier 2015), les attaques ciblées notamment contre les forces de défense et de sécurité (attaque de la position de l’armée à Nassoumbou le 16 décembre 2016 par exemple) sont des modes opératoires par lesquels ils passaient pour atteindre leur objectif. Actuellement ils semblent avoir développé une nouvelle méthode qui consiste à poser des engins explosifs improvisés ciblant notamment des véhicules militaires. Au moins cinq soldats ont été tués ces deux derniers mois dans l’explosion d’engins explosifs improvisés au passage de leurs véhicules. Ce dernier incident de Nassoumbou est intervenu le même jour où des hommes armés non identifiés ont attaqué une brigade de gendarmerie dans le Sourou près de la frontière du Mali. Source: Radio OMEGA

Burkina: le président Kaboré souhaite une exploitation minière créatrice d’emplois

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré souhaite que l’exploitation minière puisse servir à la croissance et à la création d’emplois, a-t-il indiqué jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture de la 2eSemaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO). Pour le chef de l’Etat burkinabè, le thème de la manifestation : «Quelle stratégie pour une meilleure intégration de secteur minier aux économies des pays africains» vient à point nommé. «Ce thème que les organisateurs ont choisi vise à voir comment et dans quelle stratégie nous devons faire en sorte que l’exploitation minière dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois», a-t-il affirmé à l’issue de la cérémonie d’ouverture. Selon Roch Marc Christian Kaboré, avec le secteur minier, en plus des taxes que l’Etat perçoit, il est important que l’on puisse aller vers le développement d’un partenariat à la base, notamment, sur les services avec les Burkinabè. «A ce niveau, nous considérons qu’il y a des possibilités. Au lieu d’importer des produits alimentaires, de commander des choses que nous pouvons produire localement, il est important que ces montants qui sont reversés à l’extérieur, servent au développement de l’économie à l’interne et à la création d’emplois nouveaux», a insisté le président du Faso. A l’écouter, le thème abordé par la 2e édition de la SAMAO permettra d’envisager toutes ces questions. «Nous souhaitons aux participants de bons travaux avec de bonnes conclusions qui permettront au gouvernement de prendre des mesures adéquates pour aller plus en avant dans l’apport du secteur des mines dans le développement de notre nation », a-t-il déclaré. Kaboré a salué tous les pays, tous les miniers qui ont accepté participer à la manifestation, en particulier le ministre de l’Energie, des Mines et du Développement  durable du Maroc, pays invité d’honneur. La deuxième édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) ouverte ce jeudi matin se poursuit jusqu’au samedi 30 septembre, dans la capitale burkinabè. Expositions, communications, exposés-débats, échanges d’expériences, rencontres B to B, etc. sont au menu des trois jours de la manifestation présentée comme «vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines». Agence d’information du Burkina PS:photo d’illustration