Bitumage de voies à Bobo-Dioulasso: Les étudiants de l’INSSA vont rouler sur le goudron

Le Premier ministre Paul Kaba Tiéba a lancé les travaux de bitumage d’une route dans le quartier Belleville à Bobo-Dioulasso, le vendredi 22 septembre 2017. Longue de plus de quatre kilomètres, elle va coûter plus de trois milliards de F CFA et faciliter l’accès à l’Institut des sciences de la santé (INSSA).   La route menant à l’Institut des sciences de la santé (INSSA) de Bobo-Dioulasso va se revêtir d’un bitume dans huit mois. Elle quitte depuis la base aérienne (route Nasso) et traverse le quartier Belleville, jusqu’à cette école de formation de médecins, soit 4,3 kilomètres et dix mètres de largeur. Le Premier ministre Paul Kaba Tiéba a lancé les travaux de bitumage de cette route, le vendredi 22 septembre 2017. Le coût du chantier s’élève à plus de trois milliards de FCFA (3 342 489 499 F CFA). Il est financé par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), dans son budget de 2017. A Belleville, les populations se réjouissent déjà. Aïssata Bonané, institutrice vivant dans ce quartier depuis dix ans, explique : « Nous savons que cette route est impraticable en hivernage. Aux heures de pointe, ce n’est pas facile de l’emprunter. Les étudiants, les élèves et les fonctionnaires, les commerçants, comptent sur le gouvernement. L’acte posé, aux prochaines élections, le pouvoir ne sera pas déçu de ce quartier ». Le bitumage de la route était prévu dans le cadre de la construction de l’INSSA. Au dixième anniversaire organisé le 19 décembre 2016, le délégué des étudiants Aboubakar Coulibaly, avait soumis cette doléance au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Celui-ci avait donné assurance aux étudiants que des dispositions vont être prises dans ce sens. Pour le ministre des Infrastructures, Éric W. Bougouma, le président a tenu sa promesse. « Le président Roch Marc Christian Kaboré et son gouvernement tiennent leur parole et respectent leurs engagements. Il est venu à l’INSSA, il a promis. Il a instruit le Premier ministre Paul Kaba Tiéba, qui m’a chauffé et voilà que c’est une réalité »,a fait comprendre M. Bougouma aux bellevillois mobilisés.   Le centre-ville de Bobo-Dioulasso va être requinqué   Le groupement d’entreprises SEG-NA BTP/GJF Sarl est chargé de la construction de la route. Le Premier ministre Paul Kaba Tiéba a rassuré que des dispositions sont prises pour que les travaux se réalisent bien et dans le délai. « Nous mettons l’accent sur le sérieux avec lequel les entreprises exécutent les contrats. Le respect des délais, de la norme de qualité des travaux, est cher au Président du Faso. Tous les chantiers que nous lançons, sont exécutés par des entreprises crédibles, qui n’ont pas par le passé, été défaillantes »,a fait savoir Paul Kaba Tiéba. Au cours de la cérémonie, le ministre des Infrastructures, Eric W. Bougouma a annoncé que des chantiers de bitumage de 15 routes vont être lancés d’ici le mois d’octobre. Il s’agit de réhabilitation d’avenues et de rues au centre-ville (Ndlr : lire encadré). Dans le même sens, M. Bougouma a déclaré que l’Avenue de l’Insurrection, principale voie dans le quartier Sarfalao va être bitumée en 2018. Le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé a salué l’initiative du gouvernement. Il a rappelé que les routes de Bobo-Dioulasso datent des indépendances. Il a également fait comprendre que le Kénédougou et le Tuy ont également besoin de route. Pour M. Koussoubé, le désenclavement des villes vont contribuer à impulser le développement de la région.

Sport: L’assemblée générale du RCK accouche d’un comité provisoire de 3 membres

L’Assemblée générale (AG) élective du Rail club du Kadiogo (RCK) qui s’est tenue samedi à Ouagadougou s’est terminée par la mise en place d’un comité provisoire de trois membres pour conduire les affaires courantes en attendant une autre assemblée générale, a-t-on constaté sur place. Vincent Sié Kambiré ancien vice-président du RCK, assisté de Bamoussa Traoré et Alassane Thiombiano ont été désignés pour conduire ce comité transitoire pour trois mois, jusqu’au 31 janvier 2018. «On a commencé les travaux en famille. Après la lecture des deux rapports (moral et financier) on est rentré dans le vif du sujet. Ça n’a pas du tout été facile parce que le bureau démissionnaire a rendu le tablier et il fallait trouver un nouveau président et il n’y avait pas de candidature», a expliqué le président du comité provisoire M. Kambiré. Il souligne qu’ «il y a eu des tractations et on nous a proposé pour diriger un comité provisoire. Nous avons un mandat pour diriger les affaires courantes en attendant qu’on convoque une prochaine assemblée générale courant janvier». Visiblement touché par la situation que vit son club de cœur Kambiré s’est résolu de dire que «nous avons accepté avec fierté parce que c’est notre club et nous allons donner le meilleur de nous-même pour que les affaires reprennent le plus rapidement possible». Le président démissionnaire Amado Traoré qui dit être de la famille «orange et noire», a également marqué de sa présence à cette AG. Il a esquissé un bilan de son bureau depuis 2013 jusqu’à sa démission en juillet 2017 dernier. «Nous avons travaillé sur les infrastructures, acheté un nouveau car, recruté de nouveaux joueurs et un nouvel encadrement. Nous avons terminé 3ela première année, 6ela seconde année avant de remporter le championnat, la coupe du Faso et la super coupe AJSB la saison suivante. Nous avons également été champions la saison écoulée», a briffé le président du conseil d’administration sortant Amado Traoré. Au vue de tous les problèmes que connait ce club champion en titre, Amado Traoré a essayé de dresser un profil robot du président qu’il faudra pour conduire à bien la destinée du RCK: «il faut un président qui va prendre son bâton de pèlerin courir pour chercher les sponsors potentiel qui vont injecter de l’argent. S’il n’y a pas d’argent on va jouer le maintien comme les autres clubs. S’il y a de l’argent on jouera le haut du tableau». Le PCA sortant informe que le RCK fonctionne à près 180 millions par saison. L’apport du ministère et de la fédération de tutelle ne donne que 15% de ce buget. Il donne également des conseils pour la vie des clubs burkinabè: «dans 5 ou 10 ans la vie des clubs risque de s’arrêter parce qu’il n’y a pas de mécène alors qu’il faut de l’argent pour faire du sport».

Liste des joueurs convoqués: « Il sera difficile pour Malo de revenir avec moi(…) » Paulo Duarte

Les Etalons du Burkina affrontent les Bafana Bafana d’Afrique du Sud le 7 octobre prochain dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018. Face à la presse ce vendredi 22 septembre 2017, l’entraineur Paulo Duarte a livré la liste des 24 joueurs qui iront défendre les couleurs du Burkina en Afrique du Sud. Patrick Malo ne figure pas sur cette liste. En rappel, le défenseur, qui a commis une erreur permettant aux sénégalais d’égaliser alors qu’ils étaient menés au score par les Etalons le 12 septembre dernier à Ouaga, a été écarté par Duarte. Notons aussi qu’il reste sur la liste d’attente. Selon l’entraineur, «Patrick Malo plaisante avec le rêve et le sacrifice d’un pays. Il sera difficile pour Malo de revenir avec moi. Je ne dis pas jamais mais difficile», a laissé entendre Duarte. On note le retour de Bakari Saré et de Steeve Yago. Sur le match à rejouer entre l’Afrique du Sud et le Sénégal, Paulo Duarte estime que«la décision de la FIFA est la décision la plus ridicule que j’aie jamais vue dans ma vie. C’est à cause de quoi que l’Afrique du Sud a accepté rejouer le match? On ne peut pas gâter le rêve de deux pays à cause de l’erreur d’un pays. C’est bizarre, la décision de la FIFA est bizarre au timing. Pourquoi la décision n’est-elle pas tombée avant nos deux matches? Dieu est grand», a conclu Duarte. La liste des 24 sélectionnés 1- Sanou Moussa Germain (Beauvais , France) 2- Koffi Kouakou Hervé (Lille France) 3-Daouda Diakité ( As Tanda RCI) 4- Ouédraogo Dylan (Monaco, France) 5- Paro Yssouf (Niort France) 6- Steeve Yago ( Toulouse France) 7- Mohamed Gnontcha Koné ( Locomotive T Ouzbékistan) 8- Ouattara Mohamed ( Wac Maroc) 9- Coulibaly Yacouba ( le Havre, France ) 10- Adama Guira (AGF Danemark) 11- Koné Bakary ( Strasbourg France) 12- Touré Blati (Omonia Nicosia , Chipre) 13- Kaboré Charles (Krasnodar, Russie) 14- Traoré Sibiri Alain (Al Markhiya , Quatar) 15- Ki Stephane Aziz (Omonia Nicosia, Chipre) 16- Ousmane Sylla Junior (CS C Algérie) 17- Bakary Nouba Saré (Belenenses Portugal) 18- Bayala Cyrille (Lens France) 19- Koura Anthony (Nancy , France) 20- Nacoulma Préjuce ( Nantes , France) 21- Bancé Aristide (Al Masry, Egypte) 22- Traoré Bertrand ( Lyon,France) 23- Diawara Banou ( Smouha , Egypte) 24-Yaya Banhoro (Santos Brésil) NB: la liste sera complétée à 25.

739 sous-officiers pour renforcer les capacités opérationnelles de la Gendarmerie Nationale

Le vendredi 22 septembre 2017, a eu lieu à l’Ecole Nationale des Sous-officiers de la Gendarmerie Nationale (ENSOG), la cérémonie de sortie de la 43ème promotion des maréchaux de logis (MDL). Placée sous la présidence de son Excellence Paul Kaba Thiéba, premier ministre chef du gouvernement, cette cérémonie a connu la présence de plusieurs personnalités. Entres autres personnages de premier rang, il y’avait, le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité Simon Compaoré, le Ministre de la Défense Nationale et des anciens Combattants, Jean-Claude Bouda et le Chef d’Etat-Major Général des Armées, Oumarou Saadou. Cette promotion, la 43ème du nom, de l’ENSOG, forte de 739 sous-officiers a été baptisée « Adjudant-chef Major KINI Ziwakabi ».C’est le nom d’un sous-officier supérieur aujourd’hui à la retraite qui a écrit, lorsqu’il il était sous le drapeau, de belles pages de la gendarmerie Nationale. Ces jeunes venus de divers horizons et formés avec rigueur ont été jugés aptes à servir la Gendarmerie et la nation. « Ce n’est ni le courage ni la volonté qui nous manquera pour servir les Forces Armées Nationale et la nation toute entière. Nous répondrons à l’appel de la nation. Nous porterons haut le flambeau même au prix du sacrifice suprême », a laissé entendre le délégué de la promotion, le Maréchal des Logis TIENDREBEOGO Jean Baptiste. Le colonel major Southère SAMA, le parrain de la 43ème promotion, n’a pas manqué pour sa part de leur prodiguer des conseils et leur renouveler sa disponibilité à les accompagner dans l’exercice de leur fonction. Des séances de démonstrations et une parade militaire et paramilitaire ont été les autres temps forts de cette cérémonie. Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité.

Burkina: Des partis politiques jugent «inopportune et dangereuse» l’idée d’un retour de Blaise Compaoré

Trois responsables de partis politiques du Burkina Faso ont, au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animé samedi à Ouagadougou, qualifié d’«option politique inopportune, dangereuse et inacceptable», une certaine opinion favorable au retour au pays, de l’ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire depuis fin octobre 2014. «La stabilité et la situation sécuritaire doivent être au cœur de nos préoccupations. Ce qui conduit à la réflexion que si des voix s’élèvent pour demander le retour de l’ancien président Blaise Compaoré, cela doit être qualifié d’option politique inopportune, dangereuse et inacceptable», a relevé dans sa déclaration liminaire, Evrard Sorgho, président du Parti écologiste pour le développement nouveau (PEDN). Sorgho animait la conférence de presse, samedi matin à Ouagadougou, en compagnie du président du Parti pour la démocratie et la fédération (PDF/LAAFI), Abdoul Diallo et du président du Parti centriste pour la démocratie et le progrès (PCDP), Inoussa Ouédraogo. Pour le président du PEDN, certains partis politiques en quête de popularité s’appuyant sur le «fonds de commerce» consistant à demander le retour de Blaise Compaoré, «doivent prendre la mesure sur tout acte pouvant porter atteinte à la stabilité du pays». Evrard Sorgho estime qu’aucune réconciliation ne peut connaître une réussite dans un environnement caractérisé par «des options politiques dont les motivations restent dans les secrets des Dieux». Il a expliqué que croire qu’un retour de l’ancien président Compaoré s’appuyant sur une reconquête du pouvoir, laisse perplexe au vu de la situation sociopolitique actuelle. C’est à juste titre que l’animateur principal de la conférence de presse a adressé aux citoyens burkinabè, «un message de vigilance face à un projet dont on ignore les tenants et les aboutissants». Les trois responsables (du PCDP, du PEDN et du PDF-LAAFI) disent que leurs partis politiques n’appartiennent ni à l’opposition, ni à la majorité présidentielle. Ils disent avoir, tous les trois, claqué la porte du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) en mai 2017 parce qu’ils ne se reconnaissaient plus dans ce regroupement. Blaise Compaoré est en exil à Abidjan, en Côte d’Ivoire, depuis fin octobre 2014, suite à l’insurrection populaire qui l’a chassé du pouvoir, alors qu’il s’apprêtait à modifier la constitution, en vue de se maintenir. Ces derniers temps, des Organisations de la société civile (OSC) burkinabè, ainsi que des individus et même l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) réclament le  retour de Blaise Compaoré au Burkina Faso. Agence d’information du Burkina

CAF : Voici les décisions qui ont été prises

Sous la présidence de M. Ahmad , président de la Confédération Africaine de Football, le Comité exécutif de la CAF s’est réuni le samedi 23 septembre à Accra au Ghana de 9:25 à 17:25 (heure locale). Le Comité a délibéré sur la vingtaine de points inscrits à l’ordre du jour avec des décisions majeures. – Championnat d’Afrique des Nations Total (CHAN) 2018 A une écrasante majorité des membres présents, il a été décidé du retrait de la compétition au Kenya au regard des retards accumulés et de différents rapports des missions d’inspection conduites dans le pays, dont la dernière s’est déroulée du 11 au 17 septembre 2017. Instruction à été donnée au secrétaire général de la CAF, d’ouvrir immédiatement un appel à candidature pour un nouveau pays hôte. La date limite de recevabilité des candidatures est de sept jours à compter du dimanche 24 septembre. L’identité du pays hôte sera dévoilée dans un délai de 15 jours maximum à compter de l’ouverture de l’appel à candidatures. – Coupe d’Afrique des Nations Total, Cameroun 2019 Une réunion de la Commission d’organisation sera convoquée dans les plus brefs délais, afin d’élaborer les termes de référence de l’appel d’offres à ouvrir, pour la sélection d’un cabinet d’audit chargé d’effectuer les missions d’inspection des infrastructures devant abriter le tournoi. – Coupe d’Afrique des Nations féminine Total, Ghana 2018 Le format et le calendrier des éliminatoires ont été approuvés, et le tirage au sort effectué. Une première mission d’inspection doit être conduite au Ghana avant la fin de l’année 2017. Faute de candidatures soumises dans les délais, il a été décidé par le Comité Exécutif de rouvrir les candidatures pour la CAN féminine Total 2020 – Coupe d’Afrique des Nations U23 Total 2019 Suite au retrait de la Zambie, comme pays hôte du tournoi, un nouvel appel à candidatures a été ouvert du 26 juillet au 31 août 2017. L’Egypte à été désignée pays hôte car étant le seul pays à avoir fourni un dossier complet dans les délais. – Compétitions interclubs Le Comité exécutif a décidé du report à une session ultérieure de l’examen des scenarii pour le passage des compétitions interclubs de la période février – novembre à celle de août – mai. Il s’agit de permettre d’abord à la commission des compétitions interclubs, désormais entièrement constituée, de se prononcer sur le dossier, avant son examen par le Comité exécutif. – Coupe du monde de la FIFA2026 Le Comité exécutif accueille favorablement la candidature du Maroc, et est fier qu’un pays africain puisse postuler à l’organisation de la Coupe du monde 2026, la première qui se disputera avec 48 équipes. – Symposium sur le football féminin Une commission d’organisation, devant travailler à la réussite de l’événement prévu au Maroc dans le 1er trimestre 2018, est mise sur pied et composée comme suit : 1- Isha Johansen (Sierra Leone) 2- Lydia Nsekera (Burundi) 3- Nawal El Moutawakel (Maroc) 4- Meskerem Tadesse (Ethiopie) 5- Patricia Rajearison (Madagascar) 6- Alhaja Ayo Omidiran (Nigeria) CAF

Jeu concours Wakatt communication : Les lauréats primés

L’agence de Communication média et hors média Wakatt Communication a procédé dans la matinée du 22 septembre 2017 à la remise des prix du jeu concours organisé par l’agence en partenariat avec « OA Petit Pas Cher ». Ladite remise s’est faite en présence de la responsable commerciale de Wakatt, et du directeur général de Petit pas Cher distributeur de gadgets. Pour ce faire, il a été remis aux lauréats des kits soit deux lots de hand spinner et des kits oreillettes en plus pour le 1er prix. Pour rappel, le jeu consistait à donner le nombre exact de sites web que compte l’agence wakatt Communication. Les deux premiers à donner la bonne réponse seraient les deux gagnants. Cela a abouti à la consécration de deux Ouédraogo, soit Ouédraogo Seydou et de Ouédraogo Daouda. Wakatt remercie ses abonnés et clients pour la confiance et leur dit à très bientôt pour un autre jeu du genre. La remise des prix en images: http://bit.ly/2fmuVYX Wakatt Communication

Evasion de détenu à la MACO: Un garde de sécurité poursuivi et incarcéré

Nos confrères du courrier confidentiel se sont intéressés à l’évasion du 8 juillet à la MACO dans leur édition du 10 septembre 2017. Nous vous proposons un extrait:   « L’enquête semble avancer dans l’affaire concernant le détenu Charles Duallio, évadé le 8 juillet 2017, de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Moins de deux mois après, un garde de sécurité pénitentiaire est poursuivi pour complicité d’évasion. L’Assistant GSP Ali Bandé, qui accompagnait le détenu le 8 juillet 2017 pour la clinique, a été placé sous mandat de dépôt le 28 aout 2017. Ce jour-là, l’assistant Bandé, muni d’un ordre de sortie, devait conduire le détenu, de la MACO à une clinique située dans l’arrondissement 5 de Ouagadougou. Mais il a finalement conduit le détenu chez ce dernier, à domicile, dans l’arrondissement 4. Et c’est là que le détenu Charles Duallio, condamné distinctement à 36 mois et 55 mois de prison ferme pour abus de confiance, s’enfuit. L’Assistant Ali Bandé est donc poursuivi par le juge en charge de l’enquête pour complicité d’évasion puisque l’autorisation accordé était pour des soins à la clinique et non pour se rendre à son domicile. Il a été entendu une première fois et mis en liberté. Mais le substitut du Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, après d’autres auditions, a décidé de poursuivre le GSP et de le placer en détention le 28 aout dernier. Dans le cadre de cette affaire, d’autres responsables de la MACO ont été entendus, tels le Directeur de la Maison d’arrêt, l’Inspecteur Fousséni Ouédraogo, le chef de sécurité de la Maison d’arrêt, l’inspecteur Jean-Baptiste Yaméogo, et le chef de poste de la garde du 8 juillet à la MACO. Cette poursuite intervient alors que le prisonnier Charles Duallio n’a toujours pas été retrouvé. Par Atiana Serge OULON dans le Courrier Confidentiel du 10 septembre 2017

Achat de matériel militaire: Les procédures sont trop lourdes », selon Simon Compaoré

Nos confrères du courrier confidentiel se sont intéressés au Ministère de la Sécurité, en l’occurrence Simon Compaoré par rapport aux achats de matériels. Nous vous proposons un extrait : «…L’une de nos sources, stratège en matière de défense et de sécurité, avait déploré l’insuffisance et la qualité du matériel militaire mis à la disposition des FDS. Il avait aussi déploré le fait que suite à chaque attaque terroriste, on demande aux responsables militaires et sécuritaires de fournir la liste de leurs besoins, alors que par la suite, ils ne voient rien venir. Simon Compaoré a tenu à apporter certaines précisions. Il nous confié que le processus de commande de matériel militaire prenait trop de temps. « Les procédures sont trop lourdes », a-t-il affirmé. Le dossier « traine d’abord au ministère des finances ; ensuite, il faut l’acheminer au niveau de la CEDEAO car il ya, dit-il, des procédures communautaires qui encadrent la commande du matériel de sécurité. Nous devons nous assuré que tout a été respecté. Et ensuite, le dossier ira auprès du fournisseur de matériels. Et là aussi, ca traine, alors qu’il ya urgence ; la menace est permanente ». Il nous a même déclaré que s’il pouvait se procurer du matériel dans un marché parallèle, il l’aurait fait parce que les attaques terroristes peuvent arriver à tout moment et nous devons riposter convenablement ». Mais très vite, il se ravise quelque peu : « Nous n’allons pas opter pour les raccourcis, parce que si on le fait, il y aura des rapports contre le Burkina ». Les partenaires techniques et financiers ? Pas facile non plus à ce niveau. Le ministre affirma qu’il est en contact avec eux. Mais le matériel promis par ces derniers tarde. Il rassure cependant que les forces de défense et de sécurité ont reçu des équipements. « Mais ce n’est jamais suffisant ; nous espérons que la situation va se débloquer bientôt », affirme-t-il, avec un air de conviction. » PS: photo d’illustration Par Hervé d’Africk dans Le Courrier confidentiel du 10 septembre 2017

Production du niébé dans le Sourou et le Nayala: Des labos dans les champs

Le Projet CLAPHI a organisé, le 14 septembre 2017 au profit des producteurs de niébé du Sourou et du Nayala, une journée de visite des parcelles de démonstration dans les villages de Kassoum et de Yô. Cette visite avait pour objectifs, de promouvoir de nouveaux cultivars à haut potentiel de rendement et à cycle court et leur itinéraire technique, de proposer des formules de fumures adaptées pour la culture du niébé et de vulgariser la technologie d’aménagement en courbe de niveau (ACN).   Le projet CLAPHI vise à promouvoir les innovations post-récolte du niébé. Son appui à la production a permis de mettre en place 56 dispositifs de démonstration dans les 14 communes du Sourou et du Nayala. Quatre dispositifs de démonstration ou outils ont été mis en place dans chaque  commune : 3 outils ACN et un outil de champs de diversité. Ce sont ces deux types d’outils qui ont fait l’objet de la visite commentée, le 14 septembre 2017 dans les villages de Kassoum et de Yô. Des producteurs de niébé, des responsables d’associations promotrices de la filière du Sourou et du Nayala, l’équipe du projet, les agents de l’agriculture, de l’élevage, les partenaires techniques et financiers et les autorités locales, ont participé à cette visite. Sur le premier site, les participants ont visité des parcelles sur lesquelles sont réalisés des tests de sept variétés de niébé: tiligré, yiisyandé, Komcalé, KVX 745-11P, Nafi, Nizwé, KVX 61-1 et la variété locale. Le test variétal a pour but d’amener les producteurs de niébé à opérer un choix éclairé de la variété de semence qui répond au mieux à leurs besoins (en termes de rendement, de précocité, de grosseurs de grains, de biomasse…) et qui s’adapte aux contraintes climatiques. Le second site a permis aux invités d’observer les parcelles aménagées suivant la courbe de niveau et sans courbe de niveau. Les objectifs principaux de la technologie ACN sont : capter et retenir les eaux de pluie dans les champs traités, permettre l’évacuation du surplus d’eau et l’écoulement de surface dévastateur qui pourrait se déverser dans les champs lors de violentes tempêtes. Ce système consiste en l’établissement permanent de billons (ados) d’environ 100 cm de large qui sont construits sur la courbe de niveau et conservés les années suivantes. De plus petits billons sont alors établis à travers le labour. La distance typique entre les ados permanents varie entre 20 et 50 mètres. La distance entre les ados diminue à mesure que la pente augmente. Au terme de ces visites, la responsable du groupement « benkadi » de Kassoum, les responsables des  groupements « benkadi » et « sinikenea » de Yô, ont, sous la conduite du chef de zone d’appui technique de Kassoum, Mardoché Kohoun, exposé l’itinéraire technique de production et d’aménagement suivi sur les parcelles-tests. Les échanges qui ont suivi ces exposés ont été une occasion pour les producteurs d’apprécier et se prononcer sur les variétés de niébé, des fertilisants et le système d’aménagement avec courbe de niveau. Le chef du projet CLAPHI, Nicodème Pikbougoum a saisi l’opportunité pour faire connaitre le projet et annoncer par ailleurs que la machine batteuse vanneuse multifonctionnelle est disponible à leur niveau à un prix subventionné par le Projet et que des démonstrations de battage vont incessamment commencer dans les différentes communes. Le directeur provincial de l’agriculture du Sourou, Dao Do a remercié les responsables du projet pour cet accompagnement. Il a exhorté les producteurs à mettre en pratique les acquis de cette visite pour ne pas subir des aléas climatiques.