Succession de Salif Diallo: Voici le discours du nouveau Président de l’Assemblée Nationale

Le nouveau Président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso est désormais connu: il s’agit de Dr Alassane SAKANDE. Il a été élu avec 104 voix Pour, 02 contre, 2 Nuls et 19 abstentions. Son mandat prend immédiatement effet et court jusqu’à la fin de la 7e législative, en 2020. En intégralité, voici le discours qu’il a tenu devant les parlementaires.
« Il est des successions dont on aurait voulu se passer. Et la nouvelle responsabilité qui m’échoit en ce jour de vendredi 8 septembre 2017 en est l’éloquente illustration. Il est des hommes politiques dont on admire l’action mais dont on redoute de porter le legs. Est de ceux-là, celui dont nous continuons de pleurer la brutale disparition, Son Excellence Monsieur Salifou DIALLO.
Ensemble, observons une minute de silence en la mémoire de l’illustre disparu.
Honorables députés
Mesdames et Messieurs ;
Nous voilà au terme d’une session extraordinaire qui s’achève consécutivement au deuil qui nous afflige depuis la douloureuse date du 19 août 2017, jour du décès du Président de l’Assemblée nationale, son Excellence Monsieur Salifou DIALLO.
L’homme politique que la nation entière continue de pleurer, la figure tutélaire de la Représentation nationale qui s’en est allée, homologue qui nous a quitté, fut par dessus tout, une volonté.
Une volonté de servir l’Etat, toujours avec l’ardeur qu’on lui connaissait, parfois au péril de sa santé et finalement au péril de sa vie.
Je voudrais alors saluer la mémoire de l’homme d’Etat mais aussi rendre hommage à celui qui a passé près de deux années au parlement mais dont l’action à la tête de notre institution aura inexorablement valeur de référence dans l’histoire parlementaire de notre pays.
Cette institution qu’il a tant aimée, il l’a voulue grande, noble et ouverte. Il l’a voulue consensuelle et au-dessus des partis, des forces politiques, des clans et des intérêts partisans. Enfin il a voulue comme un instrument de justice sociale et de protection des plus faibles.
Le Président Salifou DIALLO a donné un cap, dessiné un horizon, préfacé une vision, impulsé une dynamique. De lui, il restera le souvenir d’un modèle d’engagement qui doit continuer à guider notre mission commune.
Qui pourrait bien remplacer une telle personnalité ? Maintenant que Salifou DIALLo est entré dans le cénacle des héros nationaux, la meilleure façon de déclamer son geste, de lui rendre hommage, de perpétuer sa mémoire, c’est de méditer le message qu’il nous a laissé.
Honorables députés
Pour ma part, je fais le serment devant vous, mes collègues, de marcher avec vous dans les sillons tracés par notre illustre Président Salifou DIALLO.
Oui, je prends engagement, devant vous, chers collègues de rattacher mon action à la vision politique de mon devancier.
La charge qui est désormais la mienne est certes noble mais ô combien périlleuse. Comme un enfant qui apprend à marcher, je trébucherai, je tituberai, je tomberai même peut-être, mais jamais, oui jamais, je ne m’écarterai de la voie ouverte par celui dont le souvenir fondera mon action. Je mesure l’énormité de ce pari. Mais je le prends en toute confiance, sachant qu’il est aussi le vôtre.
Alors, je tends la main à l’ensemble des députés, sans distinction d’appartenance politique ou idéologique afin de relever le pari d’une législature qui saura apporter des réponses aux attentes des populations.
Cet impératif passe par l’esprit d’inclusion et de cohésion, la culture du résultat, et la quête permanente de l’intérêt général. Salifou DIALLO en avait faits les principes cardinaux de sa gestion.Je me les approprie.
Je ne terminerai pas mon propos sans remercier les membres du bureau de l’Assemblée nationale avec à sa tête le Premier vice-président Bénéwendé Stanislas SANKARA pour tous les efforts consentis tout au long de cette période difficile.C’est sur cette note d’appel au rassemblement que je déclare close la présente session extraordinaire Je vous remercie.
Député Bala Alassane SAKANDE »

Burkina : Une coalition relève les imperfections de la loi protégeant les défenseurs des droits humains

La coalition burkinabè des défenseurs des droits humains(CBDDH) a déclaré jeudi, que la nouvelle loi portant protection des défenseurs des droits humains, est «un instrument de protection mais également de sanctions» à l’encontre des activistes. «La coalition burkinabè des défenseurs des droits humains(CBDDH) félicite le gouvernement burkinabè» pour avoir fait du Burkina Faso, «le deuxième pays africain», à se doter  le 27 juin 2017 d’une loi portant protection des défenseurs des droits humains, a affirmé jeudi Florence Ouattara. La coordinatrice nationale du CBDDH qui s’exprimait lors d’un point de presse, a  invité «l’ensemble des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des droits et de la gouvernance à s’approprier la nouvelle loi pour une exploitation efficiente et efficace». Toutefois, Mme Ouattara a assuré que la loi «comporte encore certaines dispositions qui constituent une entrave à la liberté des activistes des droits humains». Florence Ouattara a notamment déploré «l’absence de protections spécifiques dans la loi pour les femmes défenseurs des droits humains» parce qu’elles «font face à des défis particuliers». Selon la coordinatrice nationale, la loi adoptée manque également «de dispositions spécifiques établissant un mécanisme de protection efficace pour les défenseurs des droits humains». La CBDDH a aussi décrié l’article 16 de la loi qui stipule que : «Le refoulement ou l’expulsion du territoire national d’un défenseur des droits humains est interdit, sous réserve de menace  à la sécurité intérieure». Mme Ouattara a également mis en cause les alinéas 4,6 et 7 de l’article 11 de la disposition. L’alinéa 4 renseigne que : «Le défenseur des droits humains a l’obligation de défendre le principe de l’universalité des droits humains tel que défini par la Déclaration universelle des droits de l’Homme». L’alinéa 6 prévoit que : «Le défenseur des droits humains a l’obligation de mener des actions pacifiques et non violentes conformément aux textes régissant les manifestations publiques au Burkina Faso». Et l’alinéa 7 précise que : «Le défenseur des droits humains a l’obligation d’assumer la responsabilité de la diffusion des allégations de violations des droits humains qu’il entreprend». «Le défenseur des droits humains n’est pas un rebelle ni un terroriste»,  a martelé  la coordinatrice de la coalition. La CBDDH est une structure faîtière d’une vingtaine d’organisations de la société civile(OSC) collaborant avec la section burkinabè Ouest africaine des  droits humains (ROADDH) qui regroupe seize pays de la sous-région, œuvrant dans la promotion des droits humains en Afrique. Agence d’Information du Burkina

Bobo-Dioulasso: Drogue et produits prohibés d’une valeur de 2 milliards FCA incinérés

La direction régionale des  douanes l’ouest a procédé mercredi à Bobo-Dioulasso, à l’incinération de 45 tonnes de produits périmés et prohibés, comprenant 30 tonnes de médicaments illicites et 15 tonnes de cannabis, d’une valeur marchande de plus de deux milliards FCFA, saisis lors de différentes opérations de contrôle effectuées depuis  mi-2015.  Les stocks, composés de plusieurs plaquettes de cannabis, de cartons de comprimés, de sirops impropres à la consommation, ont été incinérés en présence des autorités administratives, politiques, judicaires et des forces de défenses et de sécurité. A cette occasion le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou, s’est réjoui du travail des douaniers. «Cette opération d’envergure participe à assainir l’économie de l’ouest du Burkina Faso, a-t-il dit».  Pour sa part, le directeur régional des douanes de l’ouest, Mikailou Diarra, a dévoilé que l’incinération des produits prohibés saisis est «un signal fort» que ses services envoient à tous ceux  qui veulent s’adonner à de la contrebande. Mikailou Diarra a en outre salué la collaboration «très étroite» et «sérieuse» avec la population qui permet à ses agents combattre efficacement  la contrebande et le trafic de drogue. Source: Fasozine

Coupe du monde Russie: Le match Afrique du Sud vs Sénégal sera rejoué

Le Bureau des Qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA a décidé de faire rejouer la rencontre de qualification entre l’Afrique du Sud et le Sénégal, qui s’est déroulée le 12 novembre 2016. Cette décision fait suite à la confirmation du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) d’appliquerl’interdiction d’officier à vie de l’arbitre Joseph Lamptey, pour manipulation de match. La décision a été imposée par les Commissions de Discipline et d’Appel de la FIFA. Le match sera rejoué dans le courant de novembre 2017 pendant la période des matches internationaux. La date exacte sera confirmée en temps voulu. Comme indiqué dans les règlements de la Coupe du Monde de la FIFA, cette décision entrera en vigueur immédiatement, mais sera l’objet d’une confirmation par la Commission d’Organisation des Compétitions de la FIFA, lors de sa prochaine réunion prévue le 14 septembre. Il faut le dire, cette décision relance complètement cette poule D où le Burkina Faso est leader avec (6 points +2), suivi du Cap-Vert (6 points -2). Avec l’annulation du match Afrique du Sud – Sénégal, les Sénégalais restent 3e avec 5 points +2 et l’Afrique du Sud ferme la marche 1 point désormais. De quoi enterriner les efforts des Etalons, mille et une question sont désormais posées: pourquoi ce n’est que maintenant que de telles décisions sont prises? la FIFA a t-elle une préférence pour les pays africains à la CAN? Quel sort pour le Burkina Faso?

« La limitation des naissances prônée par la CEDEAO vise à accélérer le vieillissement de l’Afrique » (chercheur burkinabè)

La limitation des naissances en Afrique telle que prônée par la CEDEAO ou par le président français Emmanuel Macron, vise  «à  conduire les peuples africains vers un vieillissement précoce» au profit «d’intérêts impérialistes», s’indigne l’enseignant-chercheur Claude Wetta. La transition démographique est le passage d’une population caractérisée par une forte natalité et une forte mortalité à une population caractérisée par une faible natalité et une faible mortalité, selon le dictionnaire en ligne Larousse. Pour de nombreux théoriciens, la maitrise de la population peut contribuer grandement au développement des pays pauvres, particulièrement ceux  dont la population augmente vite. Mais pour l’enseignant-chercheur burkinabè Dr Claude Wetta, l’Afrique et particulièrement le Burkina Faso sont déjà en pleine transition démographique et n’ont plus besoin qu’on leur impose des politiques anti-natalistes. Dans une tribune transmise mardi à l’AIB, il soutient que le déclenchement (naturel, ndlr)  du recul de la fécondité repose primo sur l’antériorité de la baisse de la mortalité et secundo sur le rôle moteur de la croissance économique et des transformations sociales. Le sociologue a présenté plusieurs statistiques, assorties d’analyses, pour étayer ces propos. D’après lui, «la transition démographique est nettement plus avancée en milieu urbain au Burkina Faso  (3,9 enfants par femme en ville en 2016 contre 5,7 enfants par femme en zone rural en 2016)». En 1985, ces chiffres étaient respectivement de 6,5 et de 7,3. De son avis, le taux de croissance naturel faible au départ (1,87%, en 1960) s’accroît, non pas en raison de l’accroissement du taux brut de natalité (47%° en 1960 et même taux en 1990) mais à cause de la baisse rapide du taux brut de mortalité (28,5%° en 1960 et 9%° en 2016). A en croire M. Wetta, l’enseignement majeur à tirer de cette dynamique est que le Burkina Faso se situe dans la seconde phase de la transition démographique.  «Pourquoi la CEDEAO qui connait tous ces chiffres et qui en détient de meilleurs peut-elle se mettre à la remorque des Macron et consorts ? Pourquoi veulent-ils conduire les peuples africains vers un vieillissement précoce ?», s’interroge le chercheur au Centre d’Etudes de Documentation et de Recherches Economique et Sociales à l’Université Ouaga2. Rappelons que le président français Emmanuel Macron a soutenu le 8 juillet dernier, que des pays africains peinent  à décoller parce qu’il y a encore des femmes qui font chacune, 7 à 8 enfants.  Deux semaines plus tard, des parlementaires de la CEDEAO réunis à Ouagadougou, ont émis l’idée de limiter le nombre de naissances dans l’espace communautaire, à 3 enfants par femme. Pour le Dr Wetta, ces assertions relèvent «d’idées racistes, rétrogrades et impérialistes» visant à poursuivre «le pillage des richesses de l’Afrique». La transition démographique étant déjà enclenchée, il a implicitement invité les politiques à s’intéresser plutôt au développement des secteurs éducatif et agricole qui selon lui, «nous conduiront vers le progrès et l’émancipation véritable». Agence d’Information du Burkina

Société: Un médecin congolais décline les méfaits de la masturbation

La masturbation est un acte que la morale a longtemps reprouvée, car elle est cause de beaucoup des maux notamment la sourdité, a indiqué lundi le Dr Julien Batusiabwa, médecin généraliste à l’hôpital général de Kintambo, au cours d’un entretien avec l’ACP. S’appuyant sur un ouvrage rédigé par un médecin Suisse, Samuel Auguste Tissot «l’omanisme, dissertation sur les maladies produites par la masturbation », où sont décrites certaines observations sur les pathologies provoquées par l’autostimulation, le docteur Batusiabwa rapporte que son collègue Suisse s’est rendu compte qu’en se masturbant, toutes les facultés intellectuelles s’affaiblissent, les forces du corps manquent entièrement et la sourdité se manifeste. Commentant sur la surdité, Tissot écrit : « J’ai connu un homme devenu sourd pendant quelques semaines, après un rhume négligé et quand il avait une pollution nocturne, il était beaucoup plus sourd le lendemain », c’est à partir de là, selon ce docteur que sont nés les rumeurs faisant état de la manifestation de la surdité à base de la masturbation, affirme cet ouvrage. Chez l’être humain, la masturbation est une pratique sexuelle consistant à provoquer le plaisir sexuel par la stimulation des parties génitales ou d’autres zones érogènes à l’aide des mains, ou d’autres jouets sexuels. Parmi les conséquences néfastes en dehors de la surdité, il a évoqué l’impuissance sexuelle, la stérilité, au sens qu’il existe une veine qui amène le sang dans l’appareil génital est qu’une pratique régulière de la masturbation entraine un assèchement progressif de cette veine et de l’organe. Il a évoqué également l’éjaculation fréquente, qui entraine un appauvrissement des spermes, ajoutant que la masturbation peut aussi entrainer un affaiblissement de la vue et des maux de tête. Cette pratique détériore le foie, cet organe qui participe à la production du sang, la sortie fréquente des spermes par la masturbation entraine une demande plus importante de constituant sanguin pour fabriquer les spermes.                                                   Les avantages … A ce sujet le Dr Batusiabwa, a dit que selon plusieurs sources médicales, la masturbation améliore toutefois, les performances masculines, prévient le cancer de la prostate, diminue les stress, favorise l’orgasme vaginal, améliore le sommeil et soulage la douleur. Comparativement aux méfaits décrits ci-dessus, le docteur conseille de s’en passer. Agence congolaise de presse/Agence d’Information du Burkina 

Sécurité sur Kwamé N’krumah: Nous avons les moyens, nous avons des hommes courageux »

Cet après-midi du 4 septembre 2017, le ministre de la Sécurité, a rencontré les commerçants, riverains et habitants de l’avenue Kwamé N’krumah. L’ordre du jour, les questions sécuritaires et les divers. Simon Compaoré n’a pas changé de dialogue, il reste plus que jamais confiant. « Nous avons les moyens, nous avons les hommes » « Nous avons les moyens…Nos jeunes gendarmes et policiers sont là et ne demandent qu’à pouvoir défendre leur patrie. Nous avons les hommes pour défendre notre pays». « Il y a des rumeurs qui tendent à faire croire que ce n’est pas le cas, mais ce n’est pas vrai. Faîtes un tour sur l’avenue et vous constaterez de vous même. » « L’avenue redeviendra belle » « Nous prendrons les mesures à même de rendre belle à nouveau cette avenue. Rassurez-vous, il ne s’agit pas de mesures ponctuelles comme certains ont pû s’en inquiéter, mais ce sont plutôt des mesures perrennes. Vous verrez dans les mois à venir ce que serra l’avenue Kwamé N’Krumah; Nous invitons tout le monde à venir sur cette avenue constater de visu que la sécurité est une réalité ». « Les vigils mal formés? » « Les banques sont opérationnelles et…pour rien au monde personne ne déménagera. Nous allons rencontrer les maisons de sécurité privée afin qu’ils prennent des directives pour de meilleures formations des agents »

Kwamé N’Krumah: « Personne ne déménagera pour rien au monde », Simon COMPAORE

Cet après-midi du 4 septembre 2017, le ministre de la Sécurité, a rencontré les commerçants, riverains et habitants de l’avenue Kwamé N’krumah. L’ordre du jour, les questions sécuritaires et les divers. L’on peut dire une chose, Simon Compaoré n’a pas changé de dialogue. D’entrée de jeu, Simon COMPAORE a indiqué le but de la rencontre: « Nous avons tenu à rencontrer les riverains et exploitants de Kwamé N’Krumah pour leur expliquer les mesures que nous avons prises afin que…nous puissions travailler en harmonie ». De « nouvelles mesures fortes » « Des mesures fortes sont en train d’être prises…car cette avenue porte le nom d’un grand panafricain et il n’est pas question d’abdiquer ». « Nous avons les moyens, nous avons les hommes » « Nous avons les moyens…Nos jeunes gendarmes et policiers sont là et ne demandent qu’à pouvoir défendre leur patrie. Nous avons les hommes ». « L’avenue redeviendra belle » « Nous prendrons les mesures à même de rendre belle à nouveau cette avenue. Rassurez-vous, il ne s’agit pas de mesures ponctuelles comme certains ont pû s’en inquiéter, mais ce sont plutôt des mesures perrennes. Vous verrez dans les mois à venir ce que serra l’avenue Kwamé N’Krumah; Nous invitons tout le monde à venir sur cette avenue constater de visu que la sécurité est une réalité ». « Les vigils mal formés? » « Les banques sont opérationnelles et…pour rien au monde personne ne déménagera. Nous allons rencontrer les maisons de sécurité privée afin qu’ils prennent des directives pour de meilleures formations des agents » Le « Mais! » Cependant, a admis le Ministre de la Sécurité, Simon COMPAORE, il n’y a pas « cette ville où l’on puisse dire que la sécurité est garantie à 100%. La vie va continuer sur Kwamé N’krumah, il n’ y a pas de quoi fouetter un chat ». Les commerçants sont sortis de la rencontre, qui confiants, qui attendant de voir car pour Rasmané, vendeur de pièces auto sur Kwamé N’Krumah, « On nous a trop dit cà. Nous attendons de voir. Il ne faudrait pas oublier des zones comme Ouaga 2000 où les « blancs » sont désormais de plus en plus fréquents ». Pour Ramatou, « je m’attendais à mieux que cela. Est-ce que ça ça va changer grand chose sur nos commerces. Imaginez un hôtel qui paye 3 millions par mois pour la sécurité, quelles recettes peuvent en sortir?  » C’est sur cette interrogation que nous avons pris congé afin de constater les « nouvelles mesures » prises sur l’avenue.

Burkina VS Sénégal: «Le Sénégal sait qu’il a un adversaire fort qui s’appelle le Burkina Faso» (Paulo Duarte)

L’entraîneur des Etalons du Burkina Faso Paulo Duarte a animé une conférence de presse dimanche soir à Ouagadougou au cours duquel,  il a assuré que  les Lions de la Téranga du Sénégal auront un adversaire coriace au stade du 4 Août, demain mardi. Paulo Duarte a d’abord prévenu que « l’objectif c’est de prendre 4 points avec le Sénégal », qu’il a tenu en échec samedi à Dakar (0-0). L’élève de Mourinho est très confiant et pense que « ça sera un match d’une équipe forte contre une équipe forte. Le Sénégal là-bas (à Dakar : ndlr) nous a beaucoup respectés à cause de notre match tactique. Nous sommes allés jusqu’en finale à la CAN et ils savent que de l’autre côté il y a un adversaire fort qui s’appelle le Burkina Faso. Nous avons une attaque jeune et de meilleure qualité ». Pour lui, « nous sommes premiers (du groupe D) et nous voulons rester premiers ». Il ajoute qu’ « on va faire notre match. On va bien défendre pour attaquer parce qu’on veut gagner. On va jouer comme on a l’habitude de jouer à Ouagadougou, pour gagner ». Le coach burkinabè mentionne que « les joueurs savent que la coupe du monde dépend de nous. Il faut être plus fort que l’adversaire ». Mais Duarte reste quand même prudent car l’adversaire en face n’est pas facile à manœuvrer. « Tous les joueurs sénégalais sont dans des grands clubs en Angleterre, en Espagne, en France, en Turquie et sont titulaires. Et la force individuelle c’est la force collective. Le Sénégal dans ces derniers 5 ans n’a pas eu de résultats». «Mais c’est une équipe qui vient de se renouveler pratiquement et aujourd’hui ils sont dans une position meilleure qu’il y a 5 ans. Ils ont des attaquants, des joueurs de ligne et des défenseurs de grande qualité. Ils ont au moins 30 joueurs de qualité alors que nous n’avons que 15 ou 17. C’est donc la quantité et la qualité chez les Sénégalais». «Le stade sera plein et ça sera une force pour nous », a-t-il souhaité. Le Burkina Faso leader du groupe D affronte le Sénégal (2e) le mardi 5 septembre pendant que l’Afrique du sud (3e) sera aux prises avec le Cap-Vert (4e). Agence d’Information du Burkina

Burkina: Inondations aux quatre coins de rue après une forte pluie

La forte pluie qui s’est abattue dans la nuit de mercredi à jeudi, a fait déborder les eaux au quatre coins de rue. A Bogandé également, les eaux du barrage de Bogandé et provoqué des inondations aux secteurs 5 et 6, situés non loin du courant d’eau. Ces inondations ont provoqué des dégâts matériels dont l’écroulement de maisons. Pour le moment, aucun bilan n’est disponible.      Le quartier Cissin n’est pas resté en berne. En effet, ici, les eaux ont pris d’otage certaines concessions, fragilisant gravement les moins solides. Heureusement, les dégâts jusque là sont restés matériels, même si le préjudice peut remonter beaucoup plus loin.