FESPACO 2017: Voici le programme complet des activités

  Le 25ème Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou débute dès demain à partir de 8h, dans les différentes artères de la ville. La suite des activités est disponible en téléchargement officiel du programme version imprimerie de la 25e Édition du FESPACO 2017. programme-officiel-2017-version-imprimerie Pour un plus grand rayonnement du Cinéma Africain et de la Culture Africaine

Bobo-Dioulasso : Un homme meurt à l’hôpital, après une crise dans une chambre de passe

Un homme, présenté comme un malentendant, s’est écroulé dans une maison close à Bolomakoté, un quartier populaire de Bobo-Dioulasso, alors qu’il ‘’marchandait’’ en gesticulant avec une péripatéticienne. Selon les faits relatés par un témoin, c’est après avoir suivi la défaite de son équipe face au Paris Saint Germain (0-4) le 14 février 2017, jour de la St Valentin (fête de l’amour), que ce supporter du FC Barcelone s’est évanoui après avoir entamé une ‘’discussion’’ par signe avec une fille. Alerté, le propriétaire des lieux, venu constater les faits, a fait appel aux sapeurs-pompiers pour évacuer l’infortuné, qui était déjà dans un état comateux, au dispensaire de Bolomakoté. Malheureusement, il rendra l’âme plus tard au Centre hospitalier Souro Sanou où il avait ensuite été transféré. Agence d’information du Burkina

Médecine au Burkina : Quand la liste des faussaires s’allonge davantage

De janvier 2014 à nos jours, 15 cas graves de pratique illégale de la profession de médecin ont été dénoncés par le Conseil régional de l’Ordre des médecins de Ouagadougou (CROM-O). Pour le Pr Charlemagne Ouédraogo, président de l’Ordre régional, des plaintes ont été déposées et certaines personnes appréhendées ont été jugées et déférées à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco). Au cours du point du presse tenu ce jeudi 23 février 2017 à cet effet, il également indiqué que l’instance de régulation de la profession fera de tout son mieux pour mettre hors d’état de nuire « ces faux médecins ». Parmi les différents cas d’exercice illégal du métier de médecin détectés par l’Ordre, certains dénoncés sont en cours d’instruction et d’autres déjà jugés. Entre autres, les conférenciers du jour ont mis en exergue le cas le plus emblématique, celui de l’affaire Dabo Mamadou Chérif de nationalité étrangère. Selon les explications du Pr Ouédraogo,  sa pratique avait été dénoncée en 2014 par un de leurs confrères et suite à une enquête puis une plainte déposée, il avait été arrêté le 10 juin 2014 par la gendarmerie nationale en flagrant délit de pratique illégale de la médecine. « Par jugement 618-2 du 6 aout 2014, rendu en premier ressort, en matière correctionnelle, par le tribunal de grande instance de Ouagadougou, Monsieur Dabo Mamadou Chérif a été déclaré coupable des faits d’usage de faux, notamment de faux diplôme de docteur en médecine, d’usurpation de titre de médecin et d’exercice illégal de la profession de médecin. Il a été condamné à 24 mois ferme, interdiction de séjour de 10 ans et 40 millions de dommages et intérêt », a relaté l’orateur principal. L’accusé aurait fait appel mais le jugement n’a pas encore eu lieu. Mais ce qui étonne, Charlemagne Ouédraogo est que ce dernier a bénéficié d’une liberté provisoire depuis le 13 février 2015 pour raison médicale sans qu’aucun avis ne soit transmis à l’Ordre. Et le comble à l’en croire, il aurait quitté le Burkina Faso et son certificat serait un faux et signé par Sieur Mahamadi Ouédraogo, un autre « faux médecin » également poursuivi actuellement devant les tribunaux pour exercice illégal car il a eu à « pratiquer la chirurgie d’urgence » à Sapouy, province du Ziro. Outre cela, M. Dabo aurait même quitté la Maco sans permission. Ce qui a amené l’Ordre à saisir le ministère de la Justice en vue de situer les responsabilités.  « Ce cas a été enrôlé dans les dossiers de la commission d’enquête  du Conseil supérieur de la magistrature et nous avions été auditionné à ce sujet le 2 février 2017 », a révélé Pr Ouédraogo. Il a également noté que le sieur Dabo n’a jamais suivi aucune étude de médecine et durant le temps de sa pratique illégale, il a eu à consulter environ 3 000 personnes. Ce cas parmi tant d’autre montre à quel point la blouse blanche ne fait pas forcément le médecin. Et pour mettre fin à ces pratiques qui nuisent à la santé des populations, l’Ordre régional des médecins dit compter sur le ministère de la Santé pour les soutenir dans cet élan car leur instance n’a pas compétence pour fermer un cabinet illégal de soins. De plus, le manque de moyens financiers ne leur permet pas de sensibiliser les populations sur la question. Mais tout de même, le Pr Ouédraogo a promis que leur regroupement ne baissera pas les bras et continuera le plaidoyer en vue de continuer à « débusquer » les faux médecins. « Il y a un travail de communication qui doit être fait. Il se fait mais pas à un grand niveau pour permettre aux citoyens de pouvoir identifier le vrai médecin parmi ceux qui portent la blouse blanche ou éviter  le faux médecin parmi ceux qui portent la blouse blanche. Nous continuons à travailler et nous menons des actions envers l’Etat pour pouvoir avoir des moyens afin de faire cette campagne de communication de façon permanente » a-t-il dit. Par ailleurs, le Pr Charlemagne Ouédraogo a précisé que les faux médecins existent aussi en dehors du privé : « Restez vigilant, il n’y a pas que le privé. Ils existent aussi dans les établissements sanitaires publics comme confessionnels ». Est considérée comme faux médecin toute personne exerçant illégalement la profession de médecine c’est-à-dire sans inscription au tableau de l’ordre des médecins. Aussi sont considérés comme tels, toute autre personne n’ayant pas de diplôme ou étant détenteurs de faux diplôme en médecine. Source : Fasozine

Burkina Faso: 593 gendarmes, officiers et sous- officiers, décorés

Hier jeudi 23 février, la Gendarmerie Nationale du Burkina Faso a été reconaissante à ses soldats, à travers  une cérémonie de décorations au titre de l’année 2016. 593 gendarmes ( officiers et sous- officiers) affectés à la sécurisation des populations sur tout le territoire national ont reçu hier dans la matinée, la Médaille d’Honneur Militaire, la Médaille Militaire ou la Médaille Commémorative avec agraphe Soudan, Haïti, Guinée Bissau ou Mali. La cérémonie a été présidée par le Colonel Major Tuandaba Coulibaly, Chef d’Etat Major de la Gendarmerie Nationale. ,en présence de la hiérarchie et du personnel de la Gendarmerie Nationale des parents et amis des gendarmes décorés. On notera que 6 gendarmes ont reçu la plus haute distinction, 297 la médaille commémorative avec agrafe Soudan, et enfin 52 médailles militaires avec agrafes Guinée-Bissau.

Burkina Faso: Simon Compaoré officiellement installé dans ses nouvelles fonctions

Le Secrétaire Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres, Alain T. Ouattara, a procédé ce jeudi 23 février 2017, à l’installation officielle du Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. Il a d’entrée de jeu, traduit sa reconnaissance au Président du Faso et au Premier Ministre, pour la confiance placée et réitérée en lui. Simon Compaoré a aussi pris l’engagement de mettre toutes ses forces dans la balance pour réussir dans le secteur de la sécurité, oh combien nécessaire pour le développement. « Vous allez voir dans les semaines à venir, la nouvelle dynamique que nous amorçons. La sécurité n’est pas l’affaire d’une seule personne. Même ceux qui ont les gros moyens, recherchent toujours à avoir les appuis des plus petits pays. Dans les mois à venir, nous allons opérer des sorties pour discuter, encourager et conforter les assises de nos forces de sécurité sur le terrain. L’ensemble de tous ceux qui peuvent s’impliquer et nous faire bouger suffisamment les lignes, nous irons vers ces personnes. Nous aurons aussi des discutions et des explications avec toutes les associations qui se sont engouffrées dans le secteur de la sécurité et qui veulent apporter leur contribution à la production de la sécurité dans notre pays », a déclaré le ministre de la sécurité. Le Ministre d’Etat a rendu un hommage mérité aux gouverneurs, aux hauts commissaires, aux préfets, aux maires, président des conseils régionaux, aux directeurs généraux, centraux, aux forces de défense et de sécurité pour leur accompagnement durant son passage à la tête de l’ex-MATDSI. Il a sollicité le soutien et l’accompagnement de tous pour réussir sa mission à la tête du département de la sécurité. En rappel le Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure (MATDSI) a été scindé en deux lors du dernier remaniement gouvernemental intervenu le 20 février 2017. Et le département de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a été confié à Siméon Sawadogo, qui a également été installé dans ses fonctions ce 23 février 2017. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité

Niger : 11 soldats tués dans une attaque près de la frontière avec le Mali

Une attaque contre une patrouille mobile de l’armée nigérienne a fait onze morts mercredi dans la région de Tillabéri. Si l’assaut n’a pas été revendiqué, la piste terroriste est privilégiée. Selon une source sécuritaire nigérienne, onze membres des forces de défense et de sécurité (FDS) ont été tués mercredi 22 février dans l’attaque d’hommes armés contre leur patrouille mobile à Tilwa, dans la région de Tillabéri, proche de la frontière avec le Mali. Selon cette même source, les assaillants ont réussi à emporter sept véhicules et en ont également brûlé quatre. Aucune revendication n’a pour le moment été faite mais une source locale évoque des hommes d’Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, ancien lieutenant de Mokhtar Belmokhtar, qui a prêté allégeance à l’État islamique. Celui-ci opère effectivement dans la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, profitant des faiblesses des dispositifs sécuritaires : « Les troupes sont bien équipés mais il y a des failles dans le commandement militaire », déplore une source proche sécuritaire nigérienne. Les trois pays voisins ont annoncé récemment la création d’une force conjointe afin de sécuriser leurs frontières communes. Sources: Jeune Afrique

Championnat national: le RCK reste en tête, plus rien ne va à l’ASFA-Y!

Le Fasofoot a livré dernièrement ses derniers résultats. C’est le RCK qui garde la première place tandis que l’ASFA-Y pointe à la 12ème place. On le sait, depuis un bon moment, le Club de l’élite du football Burkinabé se porte mal. Selon, les fidèles de ce club « Il faut une bonne réorganisation au sein de l’Asfa .Voilà pourquoi on ne doit pas être étonné du résultat. Que les dirigeants de l’Asfa revoient les conditions des joueurs car les joueurs mentalement son choqués par l’environnement asfasien ». En fait, l’ASFA-Yenenga est ce club qui est en fait dirigé presque directement par les supporters, par les groupes d’influence qui gravitent autour et par certains supporters qui ont leur « mot à dire » à tous les niveaux. C’est en tout cas ce que confirment et les témoignages des fidèles du Club asfasien et les derniers résultats des matchs en retard: Résultats des matchs en retards de la 10e journée du FASOFOOT EFO 0#0 ASFB KOZAF 0#0 AS POLICE USFA 3#0 ASFA Y ABOUBACAR KOURAOGO (1′;19:); DRAMANE SALOU (81:) USO 3#0 RAHIMO FC ADAMA ZOUNGRANA (18’sp;62′); STÉPHANE BANDE (40′) Samedi 11/02/2017 MAJESTIC FC 0#0 AJEB RCB 1#0 USCO SAMUEL AMOTTO (33′) Classement 1er RCK 21pts+9(-3m) 2e RCB 21pts+4 3e USFA 20pts+11(-1m) 4e ASFB 20pts+6(-1m) 5e USO 19pts+7(-1m) 6e EFO 18pts+3 7e AJEB 17pts+6 8e AS POLICE 16pts+2(-1m) 9e AS SONABEL 14pts+2(-3m) 10e RAHIMO FC 14pts-1 11e MAJESTIC FC 13pts-4 12e ASFA Y 10pts-8 13e USCO 10pts-9 14e KOZAF 9pts-8 15e SANTOS FC 6pts-9 16e BPS 6pts-11 Classement des buteurs 1er: PATRICK ZONGO (ASFA Y); SALAM KAGAMBEGA (USFA): 05 buts 3e MICKAEL IBET (RCK); BASSIROU COMPAORE (AS SONABEL): 04 buts Par Rodrigue Ismaël kaboré Le calendrier prévoit entre autres: Mercredi 01/03/2017 BPS#RCK BATIEBO BALIBIE 15h30 SANTOS FC#AS SONABEL ISSOUFOU JOSEPH CONOMBO 15h30

Côte d’Ivoire: Bédié soutient Ouattara de «façon ferme» et assure que le « navire tient bon »

Le chef de l’Etat ivoirien a reçu en audience son aîné Henri Konan Bédié, au Palais présidentiel, dans la soirée de ce mercredi. Au sortir d’un entretien d’environ une heure d’horloge, l’ancien Président de la république a confié à la presse qu’il est venu évoquer les évènements regrettables qui se sont produits à son absence avec son frère pour en savoir davantage. «Cela fait près de trois mois que je suis absent d’Abidjan, retenu comme j’étais au village à Daoukro. J’ai donc décidé de revenir voir mon frère, le Président Alassane Ouattara. Dans l’intervalle vous savez qu’il s’est passé beaucoup de choses, des évènements regrettables et je suis venu évoquer tout cela avec lui pour en savoir davantage, » a déclaré Henri Konan Bédié. Selon lui, il s’agit des mutineries, de la grogne sociale, la grève des fonctionnaires en particulier. Bédié a indiqué que sur tous ces points, ils ont déploré la manière de revendiquer. C’est-à-dire en brandissant des armes et en tirant bien sûr en l’air. «Aux syndicats avec les partis politiques, le PDCI, le RDR, le RHDP, nous avons préconisé la patience,» a-t-il ajouté. Venu soutenir son frère de «façon ferme » comme, il a lui-même annoncé, l’ancien Président de la république estime qu’il faut d’abord créer les richesses avant de les partager. «Je suis venu l’encourager pour qu’il tienne bon car la Côte d’Ivoire a besoin de la paix. Sans la paix, rien n’est possible disait le Président Félix Houphouët Boigny, » a insisté le Président du PDCI. «C’est l’ensemble de ces problèmes que nous avons évoqués dans notre revue de la situation socio-politique, » a-t-il réaffirmé. Bédié se dit très heureux d’être venu voir Ouattara et le quitte en étant rassuré que le navire tient bon.

Art: Le burkinabè Francis Kéré, premier architecte africain chargé de créer un pavillon pour le musée d’art de Kensington Gardens

La Serpentine Gallery a confié la création d’un pavillon éphémère à Hyde Park, au coeur de Londres, à l’architecte burkinabè Francis Kéré, premier africain à se voir confier cette ‘’prestigieuse mission architecturale’’, selon un communiqué. Le pavillon de la Serpentine Gallery est un pavillon provisoire construit pour le musée d’art contemporain de Kensington Gardens à Londres, chaque année depuis 2000. Le but du pavillon est de familiariser le grand public avec l’architecture, sans faire appel à des maquettes, dessins ou photos. La ville de Gando à l’honneur Pour sa création, l’architecte burkinabè a proposé de réaliser une architecture inspirée d’un arbre de sa ville natale de Gando, lieu de « rencontre » et de « vie », indique le communiqué. L’œuvre esquissée par M. Kéré sera recouverte d’un large toit reposant sur un cadre métallique et imitant une canopée. L’air y circule librement, mais le pavillon « offre néanmoins un abri contre la pluie londonienne et la chaleur de l’été ». « Je souhaitais que ma contribution (…) améliore non seulement le rapport à la nature des visiteurs, mais donne également aux gens de nouvelles manières d’interagir », a déclaré l’architecte résidant à Berlin, en Allemagne. Le pavillon sera dévoilé le 23 juin et restera ouvert jusqu’au 8 octobre Premier natif de son village à poursuivre des études supérieurs à l’étranger, l’architecte burkinabè a été plusieurs fois lauréat de prestigieux prix internationaux dont le ‘’Prix Aga Khan d’architecture’’ et le ‘’Global award for sustainable architecture’’. Source : Koaci

Burkina Faso: Un délai de 36 mois pour la ré-immatriculation des véhicules

Hier en conseil de Ministres, le gouvernement burkinabè a adopté un décret fixant les modalités d’immatriculation des véhicules qui doit se faire dans un délai de 36 mois, a annoncé le ministre de la Communication Rémis Fulgance Dandjinou. «La loi stipule que tous les dix ans, nous devons revoir les conditions d’immatriculation dans notre pays. Donc depuis 2005, il n’y a pas eu de réimmatriculation dans notre pays. En plus de cela, il y a la question essentielle de la sécurité qui se pose. Dans le contexte actuel, le fichier existant ne permet pas d’avoir une bonne traçabilité des véhicules et motos qui peuvent être utilisés pour commettre des actes attentatoires à la sécurité», a déclaré le porte-parole du gouvernement, ministre de la Communication. C’est en vue de se conformer à la loi tout en prenant en compte les menaces sécuritaires du moment que le gouvernement a adopté le décret fixant les modalités d’immatriculation des véhicules automobiles, remorques, semi-remorques et des cycles dont la cylindrée est égale ou supérieure à 50 cm3, a expliqué le ministre Dandjinou. Selon lui, les usagers auront un délai de 36 mois pour procéder à la réimmatriculation de leurs engins. Plus de 3 millions de titres seront livrés au cours de cette opération.