Education: Les encadreurs vers un boycott des examens nationaux

Hier jeudi 26 janvier 2017, la Coordination nationale des syndicats des encadreurs pédagogiques  de l’enseignement secondaire (SNESS, SPESS, SYNEPES) était face à la presse à Ouagadougou. Il s’est agi de faire pour les encadreurs de faire le point avec les journalistes sur les « injustices » que leur corps professionnel subit avec l’application de la nouvelle loi 081 régissant le statut de la fonction publique. Le couac réside dans le reversement inéquitable engendré par la grille de classement indiciaire des  inspecteurs et des conseillers pédagogiques de l’enseignement secondaire. Pour ce faire , le syndicat des encadreurs pédagogique souhaite que leur traitement salarial augmente selon les mêmes indices utilisés pour augmenter celui des professeurs d’enseignement secondaire dont ils sont les supérieurs. « Avant d’être des encadreurs pédagogiques d’enseignement secondaire, nous étions d’abord des professeurs de l’enseignement secondaire. Nous avons eu la chance d’avoir les concours professionnels. Après deux ans de formation, nous avons été promus conseillers pédagogiques et après cela, un autre concours suivi de deux autres années de formation nous a promu inspecteur de l’enseignement secondaire. Cependant avec le reversement, nos salaires sont inférieurs à nos collègues qui sont restés professeurs que nous avons laissé en catégorie A1 », s’indigne Arouna Lankouandé, responsable de la coordination des syndicats des encadreurs pédagogiques. Un corps qui touche plus que ses supérieurs  En fait, la principale revendication  est que cette injustice soit corrigée avec partimonie et que le reversement soit  « équitable pour tous ».  De ce fait, les encadreurs estiment également que leur corps est le moins nanti de toute la Fonction publique car «c’est une première que des agents de l’Etat promus à un concours professionnel et après deux ans de formation n’aient pas à bénéficier de reclassement. Et c’est dans ce corps qu’on trouve normal d’affecter des salaires supérieurs aux personnels de catégories inférieures à celle des encadreurs par le biais du reversement» explique M. Lankouandé. Afin donc que cette « inégalité » soit réglée, ces encadreurs pédagogiques exigent que les mêmes points donnés à leurs collègues restés en A1 leurs soient appliqués également. Boycott des examens? Il faut selon eux, « ramener le gouvernement à rectifier le tir » ; les membres de la coordination entendent poursuivre leur boycott des examens certificatifs de la direction générale des examens et concours. Ils entendent aussi boycotter les activités comme la proposition des sujets d’examens, le choix des sujets d’examens nationaux comme le CAP, le BEPC et le BAC tout en mettant fin au suivi des stagiaires de l’Ecole normale supérieur de Koudougou et de l’Institut des sciences et à la réalisation des visites de classes à leur frais. 63 ans pour l’âge de la retraite « Nous ne comptons pas reculer, advienne que pourra. Tant qu’une solution ne sera pas trouvée à nos problèmes, nous resterons sur notre position » foi des encadreurs pédagogiques. Outre ce problème de reversement décrié, ils exigent entre autres la signature diligente du décret fixant l’âge du départ à la retraite des conseillers pédagogiques de l’enseignement secondaire à 63 ans et la correction des carrières de ceux d’avant 2012 qui n’ont jamais bénéficié de reclassement avec incidence financière.    

CAN GABON 2017: Jusqu’où iront les étalons?

Le Burkina Faso affronte la Tunisie demain 28 janvier 2017 en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. La ferveur ressentie au lendemain de la qualification nous a amené a approcher les Burkinabé la veille du match pour recueillir leurs impressions. Ouedraogo R. Moussa: « Nous allons nous qualifier bien sûr. Je suis très confiant pour ma part…Les étalons en finale, pourquoi pas?Notre équipe est bonne, il suffit que les joueurs se mettent au niveau seulement et on les battra ». Ismaèl aussi va dans son sens mais s’intérroge quand même: »On peut les battre, mais là où ça m’inquiète là, c’est que la Tunisie n’est pas si forte que cela et nous nous étalons ont du mal contre les petites équipes, voire les moyennes. Mais on vera… » conclut-il. Ki Claver nous assure que la demi-finale n’est plus même à l’ordre du jour, les étalons étant déjà, selon en demi-finale. « A part le Sénégal qui joue un football efficace, je ne vois pas qui peut nous arrêter; D’ailleurs, il suffit que le Ghana élimine le Sénagal pour qu’on ait le champ libre » assure t-il. D’autres avis par contre sont modérés. Sont de ceux là Monsieur Nignan A. Latif pour qui « il faudra voir dans quel état d’esprit les joueurs abordent le match. S’ils font le malin comme la Côte d’Ivoire, on ne va pas s’en sortir ». En attendant de voir donc si oui ou non nous rejoindrons le pays frère la Côte d’Ivoire hors de la compétition, nous pouvons apprécier ces portraits vus sur la toile des 2 joueurs clé du Burkina Faso à cette compétition, Préjuce Nacoulma et Koffi Koakou. Bravo l’artiste!

Burkina Faso : Incendie d’un dépôt illégal de carburant à Bobo Dioulasso

Hier jeudi 26 janvier 2017, un dépôt clandestin de carburant est parti en fumée au quartier Diarradougou à Bobo-Dioulasso, deuxième ville du pays située à l’ouest de Ouagadougou. Le bilan, une maison incendiée et décoiffée, un kiosque ravagé par les flammes, un tricycle calcinée et d’autres dégâts matériels après l’incendie du dépôt de carburant. Fort heureusement, aucune personne n’a été touché par le feu dont l’origine n’a pu être située. Présent sur les lieux, le maire de l’arrondissement 1 de la commune de Bobo-Dioulasso, Ousmane Coulibaly a déploré le drame, avant d’inviter les habitants à une franche collaboration et à dénoncer tout dépôt illégal de carburant pour éviter de tels accidents. « Il faut que les gens aient le courage de venir vers nous pour dénoncer l’existence de ces dépôts clandestins et en collaboration avec les forces de l’ordre, nous allons faire partir ces personnes », a-t-il insisté. Cet incident porte a deux le nombre de dépôts clandestin de carburant qui ont pris feu dans le même quartier de la ville, en quelques mois. Vigilance et dénonciation doivent être désormais les maîtres mots vis-à-vis du vivre ensemble dans le contexte actuel.

Cinéma: « Rencontre fatale, le cru des étudiants de l’ISIS

Hier 26 janvier 2017, s’est tenu le lancement de la sortie officielle du film « rencontre fatale ». C’est l’oeuvre de la promotion 2013-2016 des étudiants de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son (ISIS) avec à sa tête Césaire Kafando, réalisateur du film. Une approche nouvelle, un genre assez novateur sont les bases de « Rencontre fatale ». Rencontre fatale est une oeuvre cinématographique d’une heure et 34 minutes. C’est une fiction des étudiants de l’ISIS qui décrit la mésaventure, ou l’aventure, c’est selon , d’un jeune homme avec une femme « matérialiste ». C’est classic dira t-on, mais c’est la suite qui en dit long sur la créativité et par là le scénario même du film. Pendant les 30 premières minutes, on ne comprend trop ou les scénari mènent, étant habitués à des télénovélas et autres films dont l’issue finale est déjà connue avant même le début des hostilités. Mais plus le temps passe, plus les choses s’éclaircissent et les viages s’illuminent; l’acteur principal est en fait utilisé par la femme en question et son copin pour obtenir 200 millions de francs. Du côté des acteurs, de grands noms du cinéma burkinabé et surtout du moment sont présents. Il s’agit de Josiane Hien, Issa Ouedraogo. Pour l’acteur Serges Ouedraogo alias Da Costa, ce fût un grand plaisir de travailler avec ses petits frères qui ne manquent pas de talent.   La durée de production du film est de 1 an et 10 jours, nous confie Césaire KAFANDO: un an pour la mise en scène et 10 jours de tournage. C’est ce qui a valu à l’équipe entière de recevoir les félicitations du DG de l’ISIS.« Ils ont su associer qualité et restructions budgétaires, cela est très essentiel dans le domaine », confie t-il.« C’est cela oser, il faut continuer de bousculer les habitudes, la jeunesse nous donne des leçons de travail collectif assidu et pas forcément de grands moyens ». Il sera suivi dans ses propos par le représentant du Ministère des Arts et du Tourisme et du Balkuy Naaba présents sur place. Le réalisateur a assuré avoir suivi les traces de la réalisatrice Kadi TRAORE dont le talent et l’expérience ne sont plus à présenter. « Nous avons rencontré des difficultés comme pour toute oeuvre, mais grace aux nombreux soutiens, on s’en est tiré ». Rencontre fatale est déjà programmé dans les salles de cinéma à parir du 30 janvier au 12 février. C’est pourquoi le jeune réalisateur invite donc les cinéphiles burlkinabé à se l’approprier. Sur son caractère international, Césaire KAFANDO rassure, nous sommes en ce moment en contact avec la Côte d’Ivoire pour la diffusion du film qui est déjà réclamé.

Burkina Faso: Un enseignant meurt dans un incendie à Gofila

Le directeur de l’école primaire publique de Gofila, dans la province du Sanmatenga, Gervais Yelkouni est décédé dans l’incendie de son domicile survenu dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 janvier. C’est ce qu’a rapporté le quotidien d’Etat Sidwaya. Selon les témoignages cités, c’est après minuit qu’un voisin de l’enseignant a constaté une fumée qui se dégageait de la maison. Après avoir alerté les autres voisins, ils ont tenté d’ouvrir la porte qui était bouclée à clé, avant d’alerter les sapeurs-pompiers pour éteindre le feu. Malheureusement les flammes avaient déjà consumé une bonne partie de la maison dont la chambre où était allongé le corps sans vie du sieur Gervais Yelkouni, touché également par le feu. Jusque là, les soldats du feu n’ont pas pu déterminer exactement les circonstances de l’incendie, les enquêtes se poursuivant avec les agents de la police nationale commis à cet effet. Le corps du défunt directeur a été inhumé hier même mercredi en présence de sa famille et des autorités éducatives locales.

Grève des agents du Commerce: la grève suspendue, un protocole d’accord trouvé

Les agents du Commerce comptaient aller en grève à compter d’hier 25 janvier,et ce pour 72 heures. Le mot d’ordre de grève a été suspendu par les agents car, un protocole d’accord a été trouvé dans la soirée du mardi 24 janvier et le gouvernement s’engage à la résolution de leurs points de revendications. La mise en place d’un fonds de soutien à la vérification des importations et la règlementation de la nomination au poste de conseiller économique et commercial dans les ambassades et missions diplomatiques du Burkina Faso à l’étranger étaient les deux points de revendication des agents du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, qui poussaient les agents à aller en grève. Prévue pour débuter hier matin, la grève de ces agents a été suspendue. Daouda Ouédraogo, le secrétaire général du bureau national du Syndicat national des agents du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat en donne les raisons: «nous avons trouvé nécessaire de suspendre le mot d’ordre de grève de 72 heures, prévue pour débuter ce jour même parce que, depuis hier (mardi 24 janvier, Ndlr) dans la matinée nous étions en négociations avec le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de notre plateforme revendicative minimale. Nous avons pu aboutir à un protocole d’accord et nous avons estimé nécessaire de suspendre le mot d’ordre de grève pour permettre au gouvernement de pouvoir voir dans quelles mesures il peut résoudre nos revendications.» Ce protocole d’accord, selon M. Ouédraogo, « comporte des engagements que le gouvernement a pris par rapport aux points de revendications que nous leur avons soumis dans un chronogramme bien déterminé et nous allons veiller au grain pour qu’au bout de ce chronogramme, qu’effectivement l’ensemble des doléances puisse être évacué ». Et, de préciser que « des engagements forts » ont été pris dans le sens de la résolution de ces deux points. Une assemblée générale est prévue par le bureau national afin de donner des informations aux militants, a t-on appris.

Société: le SYNAGRH dénonce «une sélection clientéliste» des organisations syndicales

Dans cette lettre ouverte, le Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines de l’administration publique (SYNAGRH) dénonce «une sélection clientéliste» des organisations syndicales par le gouvernement. En effet, pour le SYNAGRH, restreindre la participation à cette instance à la dimension des centrales syndicales prédisposerait l’autorité supérieure à un traitement partiel des préoccupations et de ce fait à une division des travailleurs. » « Aux Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales, Nous avons l’honneur, à travers la présente, porter notre lecture sur la tenue des rencontres Gouvernement-Syndicats et attirer votre attention sur le fonctionnement de l’univers syndical au Burkina Faso. Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales, Ces dernières années, compte tenue de la précarité des conditions de vie et de travail, notre pays s’est enrichi par la création de plus d’une dizaine d’organisations syndicales professionnelles des secteurs publics et privés dont la nôtre, portant ainsi le nombre à plus de 182 . Ces organisations, il faut le dire, ont fortement contribué à la réussite des luttes organisées par l’Unité d’Action Syndicale (UAS) dont celles de 1999, 2010, 2014 et tout récemment en 2015 contre la forfaiture du Gal. Gilbert DIENDERE. En effet, lorsqu’il est question d’actions de lutte d’envergure importante, ayant trait aux intérêts des travailleurs, toutes les organisations syndicales des différents ministères et institutions ne sont pas en marge. A contrario, quand il s’agit de rencontres Gouvernement-syndicats, comme c’est le cas présentement, l’on assiste à une « exclusion» et/ou «une sélection clientéliste» des organisations syndicales réunies au sein des centrales syndicales et de quelques syndicats autonomes, toute chose qui ne permet pas la prise en compte des préoccupations des travailleurs des différents départements ministériels et de tous les secteurs d’activités. Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales, Cette sélection ne se justifie pas. Pour nous, restreindre la participation à cette instance à la dimension des centrales syndicales qui d’ailleurs ne regroupent pas tous les syndicats professionnels des départements ministériels, prédisposerait le gouvernement à un traitement partiel de nos préoccupations, donc à une division des travailleurs que nous sommes. Même s’il est reconnu que la préoccupation récurrente et commune des travailleurs se résume à l’amélioration du traitement salarial, force est de souligner que dans chaque département ministériel, il existe des problèmes particuliers qui sont régulièrement portés et défendus par les organisations syndicales qui, malheureusement, ne sont pas mentionnés dans le cahier de doléance de l’UAS. D’où les multiples grèves sectorielles que nous avons connu dans le dernier semestre de l’année 2016. Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales, Cette correspondance est un cri de cœur et une interpellation à votre endroit pour, d’une part, une concertation élargie des organisations syndicales autour de l’UAS, et d’autre part une meilleure organisation et fonctionnement du mouvement syndical au Burkina Faso. Ainsi, au regard du nombre important des syndicats des secteurs publics et privés, et conscient de l’importance de l’union des syndicats, nous recommandons les mesures suivantes : –    des concertations sectorielles avec tous les partenaires sociaux des ministères et instituions en amont de la tenue de la rencontre Gouvernement-Syndicats ; –    la participation de tous les représentants syndicaux à cette instance de rencontre au regard de la particularité des préoccupations et compte tenue de leur représentativité dans les départements ministériels et institutions ; –    l’adhésion de toute organisation syndicale dument mandaté aux structures faitières de l’UAS ; –    la tenue d’un forum sur l’existence et le fonctionnement des organisations syndicales au Burkina Faso pour la tenue d’un fichier normalisé des syndicats ; –    l’organisation d’élections professionnelles en vue d’une organisation et de fonctionnement rigoureux du mouvement syndical au Burkina Faso. Sachant compter sur votre prompte collaboration, nous vous prions d’agréer, Camarades Secrétaires généraux, l’expression de nos considérations distinguées. Pour le Bureau National du SYNAGRH, le Secrétaire général Souleymane ZOROME  

Lotissements à Pabré : Plus de 200 parcelles frauduleusement attribuées

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré a présidé le mardi 24 janvier 2017 dans la salle des fêtes de la mairie de Pabré, la rencontre de présentation du rapport d’investigations sur la gestion des opérations de lotissements et d’attributions des parcelles dans cette commune. A cette occasion, Simon Compaoré, a longuement échangé avec les populations sur toutes les questions relatives à la gestion des parcelles qui préoccupent bon nombre d’entre elles. « Les investigations font suite à une série de dénonciations faites par les populations de Pabré entre 2008 et 2016 à l’endroit des autorités administratives particulièrement sur la gestion des parcelles », a expliqué le ministre d’Etat dès l’entame de la rencontre. Au regard de cette situation, le ministre en charge de l’administration du territoire a mandaté une équipe de l’Inspection technique des services de son département afin d’effectuer un contrôle approprié desdites opérations de lotissements et d’attributions des parcelles. De la présentation du rapport faite par l’Inspecteur Général des Services (IGS), Saïdou ZETIYENGA, il ressort qu’il y a eu des irrégularités dans les opérations de lotissements et les attributions des parcelles. Selon M. ZETIYENGA, ces irrégularités portent essentiellement sur la conduite des opérations sans autorisation de lotir, le non-respect de la procédure de validation des plans de lotissement, les insuffisances dans le processus d’identification des résidents et non-résidents, la violation des dispositions légales relatives à la composition des commissions d’attribution des terres à usage d’habitation, l’immixtion d’un inspecteur technique des services dans les travaux des commissions d’attribution des parcelles à usage d’habitation de Sag-nioniogo et de Pabré centre, l’exécution d’un lotissement clandestin dans le village de Sabtenga. « Plus de 200 attributions irrégulières dont des attributions de parcelles par le maire en lieu et place de la commission, des attributions de plus d’une parcelle à certaines personnes dans le même lotissement, des doubles attributions, des attributions de parcelles à des personnes mineures … », ont été décelées dans le rapport. L’IGS, a toutefois souligné, que ces données sont en deçà de la réalité. Les investigations ont mis en cause les principaux responsables de ces irrégularités et manquements pour violation de la réglementation en matière de lotissements. Il s’agit de DOUAMBA Anatole Désiré ancien maire de Pabré, de OUEDRAOGO Tiga Pascal, ancien maire de l’ex arrondissement de Sig-nonghin, de SIAMBO Charles, ancien inspecteur technique des services de l’ex MATD et TAPSOBA Siméon, agent en service à la direction de la topographie et des travaux fonciers (direction générale de l’urbanisme et de l’habitat). Sur ces 4 personnes incriminées qui ont été invitées à réagir suite au rapport provisoire, seul (TAPSOBA Siméon) a refusé de répondre. De l’ensemble de ces irrégularités, M. ZETIYENGA et son équipe ont recommandé entre autres l’annulation des attributions des parcelles à usage d’habitation pour les lotissements, la mise en place d’une commission ad’hoc chargée de réexaminer tous les dossiers de demandes de parcelles des lotissements, l’ouverture d’une enquête judiciaire au sujet des cas de trafics sur les parcelles, notamment en ce qui concerne les lotissements de Pabré centre extension, de Katabtenga et de Sabtenga/Bendatoega , l’ouverture de poursuites judiciaires contre les mis en cause. Le Ministre d’Etat pour sa part a rassuré sur la suite de cette affaire. « Le document a été transmis à l’ASCE et à la justice pour des investigations plus poussées », a conclu Simon Compaoré. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI

Décès de l’artiste Abobolais: DJ Arafat crache ses vérités

Décédé dans la nuit du samedi 21 janvier 2017 des suites de son accident, la mort de l’artiste ivoirien DJ Abobolais a suscité des réactions. Au nombre de celles ci la réponse de Dj Arafat à un internaute qui l’accuse de laxime envers le triste évènement qui s’est produit. En effet, pour l’internaute, Arafat aurait pû sauver la vie de son « frère » car étant très riche et possédant voitures de luxes par ci, biens divers par là! Arafat lui répond en termes on ne peut plus claires: « Chacun gère sa vie, moi je n’ai pas besoin de faire faire une cotisation à mes fans car je gère bien mon argent. Que ce soit une leçon pour tous mes frères DJ. Apprenez à économiser votre argent ». C’est en substance ce qui ressort de la vidéo ci-dessous. https://youtu.be/KqUevg9T3hM