Hospitalisation de Djibril Bassolé: son parti NAFA exige des soins appropriés

Le général Djibrill Bassolé, incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) dans le cadre de l’enquête sur le putsch de l’ex Régiment de sécurité présidentielle en 2015, a été hospitalisé le 23 janvier 2017. Cela a provoqué la réaction de son parti, la NAFA. Ceci est une déclaration de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) Le président NAFA a l’honneur de porter à la connaissance des militantes, militants et sympathisants de la nouvelle alliance du Faso de l’hospitalisation du candidat du parti, Son excellence Djibrill Yipénè Bassolé. Transféré de la MACA hier 23 janvier 2017, Djibrill Yipénè Bassolé subit présentement des soins médicaux à la clinique du cœur de Ouagadougou. Au nom du Bureau politique national du parti, nous tenons par la présente à lui souhaiter un prompt rétablissement. Nous exhortons en outre le gouvernement et la justice militaire à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de lui garantir les soins appropriés pour son rétablissement dans les meilleurs délais et dans les conditions requises. La NAFA profite de l’occasion pour demander à tous ses militants et militantes de rester toujours mobilisés et à l’écoute afin que les droits de notre candidat soient respectés. Prompt rétablissement et Justice pour Djibrill Yipénè Bassolé Fait à Ouagadougou le 24 janvier 2017 Le Président du Bureau exécutif national Le Président Rasmané OUEDRAOGO Economiste- Planificateur Chevalier de l’Ordre National

Côte d’Ivoire: Un collectif pro-Gbagbo répond à Bictogo, «Seul, Alassane Dramane Ouattara est responsable du désordre qui règne en Côte d’Ivoire !»

«Seul, Alassane Dramane Ouattara est responsable du désordre qui règne en Côte d’Ivoire !» tel est en réaction à des «accusations farfelues du RDR contre le président Gbagbo» la réponse du mouvement Solidarité pour Gbagbo aux «mensonges» d’Adama Bictogo. En effet, à travers une missive transmise à KOACI.COM, son président exécutif, Maurice Lohourignon s’érige contre des propos tenus samedi devant des militants à la maison du parti à Cocody par Adama Bictogo. A lire le document transmis, l’homme lige d’Alassane Ouattara aurait tenté d’attribuer la responsabilité des remous sociaux et de la mutinerie des ex-rebelles au président Laurent Gbagbo en déclarant en substance que si celui-ci avait accepté de quitter le pouvoir et de respecter « le contrat ECOMOG », il n’y aurait pas eu de mutinerie. Trop pour les supporters de l’acien président qui, fidèles à leurs habitudes, n’iront pas de main morte pour voler dans les plumes du RDR qui, avec son allié PDCI au pouvoir (RHDP,ndlr), fait face à une fronde social sans précédent depuis les années 90. «Bien sûr, nul n’est assez dupe pour ne pas se rendre compte de cette fuite en avant dont le RDR est coutumier. A persister dans cette logique du mensonge sans vergogne, de fuite de responsabilité des actes sciemment posés et de recherche bouc émissaire, le RDR finira par rendre coupable l’ex-Président Laurent Gbagbo des chiens écrasés dans les rues, des margouillats qui tombent des plafonds de maisons, du papillon qui s’écrase contre le pare-brise d’un véhicule, du coq qui refuse de chanter, etc. Que de vaines et piteuses gesticulations ! Le monde entier sait pourtant aujourd’hui que pour accéder au pouvoir, Alassane Dramane Ouattara a passé un contrat avec des rebuts sociaux, des vigiles, des mercenaires et Dozos de la CEDEAO. La teneur dudit contrat se résume comme suit, de l’avis même des ex-rebelles révoltés : « Aidez-moi à prendre le pouvoir et je vous donnerai à chacun 5.000.000FCFA et une villa ». C’est parce que, parvenu au pouvoir depuis 2011, conformément au contrat, Ouattara qui n’a « ni foi en l’honneur ni parole d’honneur » selon l’ex-président Tabo Mbéki, n’a pas tenu ses promesses qu’une partie de son contingent de mercenaires réclament leur dû. Le « président » Laurent Gbagbo n’est en rien concerné par cette situation, ni impliqué dans une affaire lugubre de contrat privé dont la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens souffrent le martyre des effets depuis bientôt 6 ans.» telle est la réponse du collectif envoyée à Adama Bictogo. Au constat et en conclusion, 6 ans après la fin de la crise, le pays est toujours lesté par le mode binaire politique, Ouattara ou Gbagbo. Source: Amy Touré, Abidjan KOACI.com

Justice militaire: les accusations du caporal sur Zida pourraient faire l’objet d’une nouvelle procédure

Une semaine après le verdict de l’affaire caporal Madi Ouédraogo et 28 autres, le commissaire du gouvernement, Alioune Zanré, accompagné du directeur des enquêtes de la police judiciaire, le lieutenant-colonel Sam Djiguibou Ouédraogo, ont jugé utile de « lever toute équivoque sur un certain nombre d’interrogations sur le déroulement de la procédure ».  C’est au cours d’une conférence de presse tenue ce 23 janvier 2017 à Ouagadougou, qu’ont été faits ces éclaircissements.   Alors qu’il a pris acte de la décision rendue par le tribunal à la suite du procès ministère public contre caporal Madi Ouédraogo et 28 autres, le commissaire du gouvernement se dit pour le moins satisfait du bon déroulement du procès. Et cela, malgré dit- il «  quelques incidents de procédures inhérents au déroulement normal d’un procès criminel ». Durant ce procès, des faits notoires auraient surgi, allant même jusqu’à remettre en question certaines décisions par l’une des parties, notamment en ce qui concerne la comparution de probables témoins. A cet effet, en référence au Code de justice militaire et en son article 106, alinéa 4, comme prononcé par Alioune Zanré, « avant l’ouverture des débats, l’inculpé ou son conseil  doit notifier également au commissaire du gouvernement, par simple déclaration au greffe, la liste des témoins qu’il désire faire entendre». Pour le cas échéant, et à en croire le commissaire du gouvernement, seul le conseil d’un accusé en a fait la demande auprès du parquet. Cette démarche s’est faite « au mépris de la disposition ci-dessus en ce qu’il a saisi directement le parquet la veille de l’ouverture du procès en lieu et place du greffe », précise-t-il. Par rapport au procès lui-même et en particulier pour ce qui est des sévices et maltraitances dont auraient été victimes Madi Ouédraogo et certains de ses compagnons durant leur incarcération à la gendarmerie, le commissaire du gouvernement a dit qu’il en n’est absolument rien. Ces propos ont été soutenus par le directeur des enquêtes, le lieutenant-colonel Sam Djiguibou Ouédraogo. En effet, pour lui, «aucun d’entre eux n’a été incarcéré dans une cellule…Ils avaient droit à 3 repas par jour. Même s’ils se sont égarés pour avoir commis des erreurs, ce ne sont tout de même pas nos ennemis». Pour ce qui concerne les auditions, le lieutenant-colonel Ouédraogo affirme qu’elles ont été conduites par des commandants de brigade expérimentés en la matière et se sont déroulées dans le respect des règles. Quid de l’évocation d’un complot préparé par le général Zida ? L’évocation d’un complot préparé par le général Zida contre de certaines autorités militaires et politiques dont a fait cas le caporal Madi Ouédraogo n’était pas à l’ordre du jour selon Alioune Zanré. «Le tribunal n’est pas saisi pour la présente cause», a averti ce dernier, avant de préciser «tout au plus, ces dénonciations de Madi peuvent faire l’objet d’une nouvelle procédure au sens de l’article 53 du code de justice militaire s’ils existent des preuves suffisantes.» Requalification des faits ou pas ? Aussi, l’autre aspect qui a suscité bon nombre des réactions, est celui relatif à la requalification de l’association de malfaiteurs en complot militaire. A ce sujet, selon les propos du commissaire du gouvernement, le président du tribunal a souligné avoir été saisi des faits et non des personnes. Cependant, il avait été notifié le mardi 10 janvier 2017, par le président à toutes les parties «l’éventualité de la requalification de l’association de malfaiteurs en complot militaire au regard des débats à l’audience», a rappelé Alioune Zanré qui, au passage, a manifesté l’envie de la défense de faire écouter la bande audio à polémique. « Si on permettait à tout le monde d’écouter cette bande violente, nous serions les hommes les plus heureux», a-t-il déclaré, tout en rassurant l’ensemble des journalistes sur l’authenticité de la bande audio. En rappel, ce procès a consacré la condamnation de trois personnes à 15 ans de prison ferme, 15 autres à 10 ans de prison ferme. Pour le reste, deux s’en sont tirés avec 6 mois de prison ferme et 9 ont été acquittés  

Football D2,la LFP sanctionne: deux dates de naissance pour ce joueur de Royal FC (1988 et 1998)

  DECISION D’HOMOLOGATION LFP N°005/S16-17   LA LIGUE DE FOOTBALL PROFESSIONNEL ;     Vu les règlements généraux de la fédération burkinabè de football (FBF) ; Vu le Règlement du Championnat National de la 1ère division, saison 2016-2017 ; Vu le code d’éthique et disciplinaire de la FBF ; Vu les rapports des officiels du match N°57 de la 8ème journée du CH D2 opposant USFRAN Vs ROYAL FC ; Vu l’évocation faite par l’USFRAN sur l’identité du joueur ZEBA Adama de ROYAL FC Vu la confirmation de l’évocation par le de paiement de cinquante mille (50.000) francs ;    Vu les écritures de la requérante USFRAN ; Vu le rapport d’instruction du dossier de la Ligue de Football Professionnel du 2017 ;     Faits de la cause   Il ressort des faits que le joueur ZEBA Adama s’est prévalu d’une identité lors de la 8ème journée du CH D2 opposant USFRAN Vs ROYAL FC autre que celle initialement établie par l’état civil et par conséquence celle ayant servie à l’établissement de sa première licence à l’USFRAN.   A l’appui de sa demande, la requérante à produit la copie de la première licence du joueur ;   Par lettre LFPn°007/S16-17 du 16 janvier 2017, la Ligue de Football Professionnel demandait à la Commission Statut et Transfert des Joueurs (CSTJ) de lui dire ce qu’il en ait du dossier de ce joueur. En réponse à sa demande, la CSTJ lui a simplement fourni les copies des différentes demandes de licences à l’USFRAN et au ROYAL FC, ainsi que le passeport du joueur.   L’analyse des documents révèle en effet que sur la première licence du joueur à l’USFRAN établie au cours de la saison 2010-2011, le joueur se prénommait ZEBA Adama né le 27 septembre 1988 à Bobo Dioulasso sous le numéro de licence BFA880927001. Au début de la saison sportive 2013-2014, le joueur cité ci-dessus s’est établit une nouvelle identité à savoir ZEBA Adama né le 27 septembre 1998 à Bobo Dioulasso et la licence n°BFA980927001 lui a été délivrée. Aucun document judiciaire sur la modification d’identité du joueur n’accompagne sa demande de licence. Cette demande de licence du joueur comporte par ailleurs une anomalie du fait qu’elle n’indique pas que le joueur a évolué au cours de la saison 2010-2011 sous les couleurs de l’USFRAN, toute chose qui n’a pas favorisé à la CSTJ de déceler cette supercherie.   En sa séance du 18 janvier 2017, la Ligue de Football Professionnel vidant son délibéré, a statué en ces termes :   En la forme   Attendu qu’il résulte de l’article 109 des règlements généraux de la Fédération Burkinabé de Football que « … En dehors de toutes réserves nominales et motivées transformées en réclamation, l’évocation est toujours possible en cas de fraude sur l’identité des joueurs. Elle se fait selon les procédures suivantes : -L’évocation pour fraude sur l’identité des joueurs peut aussi être déposée directement à la structure chargée de l’organisation de la compétition dans un délai de cinq (05) jours ouvrables après le match pour les championnats nationaux et deux (02) jours pour les matchs de coupe. -L’évocation pour être recevable, doit être appuyée d’une somme de cinquante mille (50.000) francs CFA. -La structure organisatrice dispose alors d’un délai maximum de quinze (15) jours pour trancher l’évocation pour fraude sur l’identité des joueurs… »   Attendu en l’espèce que la structure habilitée a reçu l’évocation le 13 janvier 2017 alors que le match s’est déroulé le 8 janvier 2017 ; Qu’entre le jour du déroulement du match et celui de l’évocation il s’est déroulé cinq (5) jours Que de ce fait les termes de l’article 109 ont été respectés Qu’il convient de déclarer recevable l’action du demandeur car ayant été intenté dans les délais ;   Au fond   Attendu que l’article 47 des règlements généraux de la FBF stipule que «il est formellement entendu que la délivrance de la licence ne donne la qualification que si la demande a été en conformité avec les présents règlements généraux. Toute fraude constatée après la délivrance de la licence d’un joueur rend celle-ci nulle. La sanction de match perdu par pénalité sera appliquée au club fautif en cas de réserve et si la responsabilité est formellement établie. Dans ce cas, le joueur est suspendu de toute compétition de la FBF pour le reste de la saison, et le Secrétaire Général du club est suspendu pour une durée d’un (01) an et radié en cas de récidive s’il est établi qu’il est auteur ou complice de cette fraude ».   Attendu qu’au cours de l’instruction du dossier les parties ont été entendues, le joueur a reconnu s’être lui-même prévalu de cette double identité afin de pouvoir jouer car n’ayant pas retrouvé l’acte de naissance ayant servi pour l’établissement de sa première licence.   Attendu que de ce qui précède et conformément à l’article 47 des règlements généraux de la FBF, il y a lieu de dire qu’il y a fraude sur l’identité du joueur ZEBA Adama et que le Secrétaire Général de ROYAL FC n’est ni auteur ni complice de cette fraude car n’étant pas impliqué dans cette falsification d’identité du joueur intervenue au cours de la saison 2013-2014 alors qu’il s’est engagé avec le ROYAL FC au cours de la saison 2015-2016 ;   Par ces motifs,   Statuant en matière de réclamation et en premier ressort ; Déclare l’évocation de l’USFRAN recevable en son action ; L’y dit bien fondée ; Par conséquent la Ligue de Football Professionnel décide ce qui suit : Une amende de cent cinquante mille (150 000) F CFA est infligée à ROYAL FC ; Le retrait de trois (03) points à ROYAL FC ; La licence n°BFA 980927001 délivrée à Monsieur ZEBA Adama est annulée ; Le joueur ZEBA Adama est suspendu pour le reste de la saison ; Le résultat acquis sur le terrain est maintenu ; Le remboursement des frais d’évocation à l’USFRAN.   Le classement du Championnat national … Lire la suite

Tirs de Mutins à Bouaké: un jeune élève reçoit une balle perdue en pleine tête

La grogne des soldats du vendredi 6 janvier dernier à Bouaké, épicentre de la révolte a failli coûter la vie à un jeune élève terré à son domicile. En classe de Terminale D à Nimbo Bouaké, Serge Dominique Koya 19 ans, a reçu une balle perdue en pleine tête quand les soldats réclamaient leur prime de guerre. Serge Koya se trouvait à l’abri dans sa chambre, couché, quand il a reçu la balle via la toiture et qui s’est directement logée dans sa tempe. Transporté à l’hôpital, étant conscient, après avoir pensé que la balle l’avait frôlé, quelques jours après plusieurs examens dans les hôpitaux, il ressort que la balle est belle et bien là, logée dans son cerveau. Depuis le 6 Janvier cet adolescent vit avec les douleurs physiques et la douleur psychologique qu’il peut ressentir, le voila livré à lui-même. La balle doit ressortir d’elle même! Aujourd’hui, selon notre interlocuteur (koaci.com), après un dernier contrôle médical, où il était au préalable question d’opération, la famille de Serge est surprise d’entendre des médecins dire que la balle doit sortir d’elle-même. Tout ce qu’il lui a été prescrit, du paracétamol pour calmer la douleur. Certes une opération à la tête reste extrêmement délicate, très souvent certaines personnes atteintes de ce genre de traumatisme peuvent être condamnées à vivre avec ce corps étranger tout le long de leur vie. Un corps étranger en métal, peut facilement provoquer une infection dans l’organisme, créer des œdèmes, et par conséquent provoquer la mort. Raison pour laquelle un cri d’SOS est lancé par notre source joignable au 225 04 28 28 39 à l’encontre de toute personne charitable animée de bonnes intentions à prêter un coup d’aide à ce jeune homme afin de l’écarter de ces effets collatéraux des soulèvement militaires en question. Source: Koaci.com

Sécurité: Le président du Faso à Niamey pour le sommet de la sécurité

COMMUNIQUE DE PRESSE Le Président du Faso à Niamey pour un Sommet consacré à la sécurité dans la sous-région Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE va prendre part le 24 janvier 2017 à Niamey, à un Sommet de chefs d’Etat consacré à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme. Le Sommet qui réunit les chefs d’Etat du Burkina, du Mali et du Niger va se pencher sur les actions à entreprendre par les trois pays pour lutter efficacement contre le terrorisme. Le Président Roch Marc Christian KABORE a toujours prôné la mutualisation des efforts et des renseignements pour parvenir à des résultats tangibles dans la lutte contre le terrorisme, le grand banditisme et la criminalité transfrontalière qui touchent durablement les pays de la sous-région et entravent leurs efforts de développement. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

L’AJB condamne l’agression du journaliste Mamadou Ali Compaoré

Ceci est une déclaration de l’AJB sur les agressions dont a été victime le journaliste de la rtb Ali Mamadou Compaoré. Le vendredi 9 janvier 2017, Ali Mamadou Compaoré, journaliste à la télévision nationale du Burkina qui intervient aussi dans une émission de débats sur la télévision privée BF1, a été agressé dans son quartier. En effet, alors qu’il marchait à quelques pas de son domicile, deux jeunes inconnus juchés sur une moto sont arrivés derrière lui et ont menacé de lui «casser les jambes» s’il n’arrêtait pas d’insulter le président du Faso et de lui manquer du respect. Ali Compaoré a été également victime d’intimidations  via par des coups de fil et livré en pâture sur une radio de la place. Un intervenant sur cette radio a même  menacé de prendre ses responsabilités si le Conseil supérieur de la communication ne sévissait pas contre le journaliste. Dans le sillage, il a été alerté d’une mise à prix de sa tête. Monsieur Compaoré subit autant de pressions pour s’être librement exprimé sur des sujets de société comme le discours de fin d’année du Président du Faso, le million de FCFA que se sont octroyés les députés en fin d’année.  Ces pressions multiformes n’ont qu’une seule visée : le contraindre à renoncer à sa participation à «Presse écho», une émission de débats diffusée sur la télévision BF1. L’AJB condamne sans réserve ces actes d’agression et d’intimidation répétitifs à l’encontre de monsieur Ali Compaoré. L’AJB apporte son soutien total à monsieur Compaoré ainsi qu’à sa famille et met en garde les commanditaires et exécutants de ces actes d’intimidations et d’agression. Elle exprime sa solidarité à tous les journalistes inquiétés dans l’exercice de leur profession. L’AJB rappelle que tout citoyen burkinabè, a fortiori un journaliste, a le droit de dire ce qu’il pense du président du Faso au nom de son droit à la liberté d’opinion et d’expression, reconnu par notre Constitution et de nombreux autres textes internationaux auxquels le Burkina Faso a librement souscrit. Il est à noter à ce sujet que des dispositions rétrogrades et antidémocratiques comme  le délit d’outrage au chef de l’Etat ont été supprimées des lois régissant les médias au Burkina Faso par le Conseil national de la transition (CNT). L’AJB appelle, par conséquent, le gouvernement à garantir ce droit de monsieur Compaoré en prenant toutes les mesures nécessaires pour  garantir sa sécurité. L’AJB interpelle les leaders politiques sur la nécessité  de sensibiliser leurs militants afin qu’ils respectent scrupuleusement le droit à la liberté d’opinion et de ton des journalistes. Vive la liberté de presse ! Vive la liberté d’opinion et d’expression ! Non aux agressions et  à l’intimidation  des journalistes ! Pour le Bureau national Le président Guézouma SANOGO

CAN Gabon: Malgré l’élimination, Ali Bongo invite les supporters à « profiter du spectacle… »

Présent dimanche soir dans les tribunes du stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé, Ali BONGO a assisté, impuissant à l’image des plus de 30 000 spectateurs, à l’élimination des panthères du Gabon après leur nul 0 à 0 concédé contre le Cameroun lors de la dernière journée du Groupe A de la CAN 2017. Si la déception était perceptible notamment au regard de la nette domination gabonaise et les actions ratées, à travers un communiqué transmis, le chef de l’Etat gabonais appelle les amoureux du ballon rond à profiter de la qualité des matchs restants. « Ce fut un beau derby. Je tiens à saluer la qualité de jeu de nos courageuses Panthères.. Dans le sport et c’est la règle : s’il y a des gagnants c’est qu’il y a aussi des perdants. Soyons donc tous fairplay. Et dans la victoire comme la défaite, nous sommes et restons solidaire de notre équipe nationale. Je tiens aussi à féliciter l’équipe du Cameroun désormais qualifiée pour les quarts de finale de la CAN 2017. Finalement, il faut aussi rendre hommage aux Gabonais qui sont venus nombreux pour encourager leur équipe durant cette compétition. . La CAN n’est pas finie. J’encourage tous les amoureux du ballon rond à profiter de la qualité des matchs restants » a déclaré Ali Bongo. Ce lundi, place aux deux dernières rencontres du Groupe B, à 19H, le Zimbabwe fera face à la Tunisie et l’Algérie au Sénégal, seule équipe du groupe déjà qualifiée et assurée de la première place qui rencontrera le Cameroun en quart de finale le 28 janvier prochain.

CAN Gabon 2017: à J-1, l’entraîneur des Eléphants de la Côte d’Ivoire rassure

La Côte d’Ivoire joue son destin demain contre le Maroc. Seule alternative pour les joueurs de Michel Dussuyer, vaincre les Lions de l’Atlas s’ils veulent rester dans la compétition. Le technicien français des Eléphants qui est conscient de l’immensité de la tâche s’est exprimé sur la dernière journée décisive de la poule (C) face au Maroc. « Nous allons jouer une finale mardi (ndlr : mardi 24 janvier 2017). Ce sera un grand match face au Maroc car chacune des deux équipes joue sa qualification pour le second tour aux dépens de l’autre », rappelle le sélectionneur des Eléphants. Dans des propos relayés par le site liondelatlas.ma, le milieu de terrain marocain, Karim El Ahmadi dévoile la stratégie de son équipe pour battre la Côte d’Ivoire. « Il nous faut un nul pour nous qualifier. On va tout faire pour ne pas perdre. Dans les dernières rencontres face aux Eléphants de Côte d’Ivoire, on n’a pas perdu. On verra comment sera le début du match et ensuite nous allons gérer. Ce sera une finale…à nous de chercher la qualification », déclare Karim Ahmadi. Un autre joueur marocain, Omar El Kaddouri renchérit : « Certes, nous avons manqué de confiance et de concentration lors du premier match mais nous nous sommes rattrapés en les récupérant. Nous allons affronter la Côte d’Ivoire avec une grande ambition même si nous allons affronter les champions d’Afrique en titre. Nous sommes motivés et nous n’allons pas jouer uniquement pour le match nul mais chercher la victoire et les 3 points de la victoire », avertit-il. Pour la dernière journée de la poule C, les Lions de l’Atlas pourront compter sur leur capitaine, Mehdi Benatia. Selon le médecin de l’équipe nationale du Maroc, le Dr Hifiti, le capitaine des Lions de l’Atlas ne souffre d’aucune blessure sérieuse et devrait être apte à jouer contre la Côte d’Ivoire. Hifiti a également rassuré que tous les joueurs s’entrainent normalement pour le duel contre les Eléphants. Source: Imatin

Victoire des Etalons: la réaction de Yacouba Isaac Zida

Qualifiés avec la manière pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations Gabon 2017, la victoire des étalons a fait couler encre et salive. Depuis son « exil », Yacouba Isaac Zida s’est prononcé sur la prestation de l’équipe nationale via facebook. Notre 11 National, vient de prouver que le pays des Hommes Intègres, n’a rien à envier aux talents et aux capacités des autres pays. Cette victoire est la preuve que le Burkina Faso, a sa place dans le concert des nations. Je l’ai toujours répété et je ne cesserai de le dire, quand nous croyons à ce que nous faisons, dans la vérité et l’humilité, nous sortons toujours victorieux. Bravo aux Étalons, félicitations aux supporters de toutes les contrées du pays. Le meilleur est à venir. Ensemble pour un Burkina Faso plus radieux. Que Dieu bénisse le Burkina Faso. SEM Yacouba Isaac Zidaa