Côte d’Ivoire: Les soldats mécontents défient Ouattara et isolent Bouaké, Abengourou frappé à son tour

Depuis le top départ du nouveau mouvement de contestation dans la nuit de jeudi à vendredi, la situation n’a pas évolué à Bouaké. Les discours ou autre annonces de l’Etat n’ont rien changé, la ville est bloquée à ses entrées et les tirs en rafales d’armes lourdes surgissent sporadiquement. L’atmosphère est lourde et hostile et la confusion règne, les militaires ont empêché ce matin (10HTU) la tenue d’une petite marche (une vingtaine de personne, ndlr) de protestation craignant des infiltrations armées et des débordements. Les manifestants (ph 4, ndlr) ont pris la fuite après des tirs en l’air sans que ces derniers n’en blessent ou tuent. Les miliaires veillent à ce qu’aucun débordement ne serve de prétexte à salir leur combat. Les soldats en colère depuis une annonce de renonciation à un solde de prime ne décolèrent pas, pire ils se sentent trahis et n’hésitent plus à défier le premier représentant du pays. «Il est qui? c’est pas grâce à nous autres et la France qu’il est au pouvoir? faut pas jouer avec nous, c’est facile d’organiser des choses à Abidjan pour tenter de tromper les gens, il n’a qu’à tenir sa promesse et nous payer, on attend et si ils veulent ils n’ont qu’à venir ici nous blaguer et ils verront » dénonce Karim, soldat approché au corridor nord où stationnent bus, car de transports et camions de marchandises contraints à ne pas bouger depuis deux jours (ph 2 ce dimanche matin, ndlr). En ville, c’est la psychose qui commence à s’installer, ceux, en voyage, impuissants devant l’obligation de rester à Bouaké dormir dans des hôtels, chez des parents ou connaissances, sont inquiets. «Je me demande si je vais pouvoir rentrer à Abidjan» indique Samantha, partie il y a une semaine à Sakassou pour une cérémonie familiale et bloquée depuis vendredi à Bouaké où elle a trouvé refuge chez l’une de ses vielles tantes. Alors que des informations de soulèvement similaire et pour les mêmes raisons à Abengourou (sud-est) nous parviennent ce matin, une vingtaine de militaires tirant en l’air ayant pris position au corridor à l’entrée de la ville (voir ph 3), à Abidjan l’intensité du mouvement a diminué mais la colère reste aussi palpable que sourde. Des échos de tirs survenaient encore samedi matin du nouveau camp d’Akouedo. La revendication est claire et, à en croire les militaires, n’a rien de politique, comme nous le rappellent les soldat de l’armée nationale issus de l’ex-rébellion et intégrés pour la plupart depuis 2011, croisés ça et là durant nos reportages. Ils veulent leur argent, les 5 millions restant, qui devaient être payés par virement mensuel d’un million depuis février, et  rien d’autre. Si aucune visibilité n’est offerte à cette heure sur la sortie de crise à Bouaké et dans les autres casernes du pays, reste désormais à savoir si les jours à venir iront dans le sens des armes ou du retour à la normale tant espéré.

Niger: Attaque contre un camp de la gendarmerie d’Ayorou, du matériel et des armes emportés

Un camp de la gendarmerie d’Ayorou a été la cible jeudi d’une attaque d’individus armés qui n’ont fait aucune victime mais qui ont emporté du matériel , apprend-on de sources concordantes . Des hommes non identifiés ont visé Jeudi Dans l’après-midi, un camp de la gendarmerie d’Ayorou, une localité située à 180 kilomètres de Niamey, au Niger. Aucune victime n’a été enregistrée mais les assaillants ont emporté avec eux du matériel appartenant aux gendarmes. Selon les informations , les assaillants ont emporté cinq véhicules dont un appartenant , à un particulier , des armes et des munitions avant de s’enfuir vers la frontière du Nord-Mali, située à une vingtaine de kilomètres. Alertées , les forces de sécurité se sont lancés à leur poursuite et des avions ont survolé la zone. Une attaque qui intervient après celle contre un camp des réfugiés maliens de Tabareybarey, un territoire nigérien et non loin d’Ayorou.

TOASTMASTER:  » Creuset de Leaders » lance ses 72h d’activités dans la capitale de Ouagadougou « 

La conférence annuelle des  Toastmasters d’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale que regroupe le district 94 s’est tenue hier à la salle de conférence de Ouaga 2000. Cette conférence qui se tient une fois l’an dans un pays de ses membres se déroule cette année au Burkina avec la participation du président International de Toastmaster : DTM BALRAJ ARUNASALAM. Plusieurs délégations des 108 clubs de la sous région participent à cette conférence. Notre pays qui est le pays organisateur de la conférence, a reçu depuis hier près de 300 Toastmasters des 15pays concernés que sont : BENIN, BURKINA FASO, CAMEROUN, CONGO,  COTE D’IVOIRE, GABON, GAMBIE, GHANA, GUINEE, LIBERIA, MALI, NIGER, NIGERIA, SENEGAL. Les activités prévues sont entre autre : un panel qui a débuté hier à l’ouverture dont l’objectif principal est de magnifier la culture Africaine d’où le thème « tradition orale africaine et Toastmasters : constantes et variantes d’une démarche d’apprentissage à l’art de la communication et du leadership » ; des  ateliers de formations en leadership et en communication. La journée du vendredi abritera des concours d’art oratoire qui regroupera les meilleurs orateurs de l’Afrique de l’ouest  et de l’Afrique centrale ce qui permettra aux  autre de pouvoir apprendre des meilleurs. De même une assemblée générale de renouvellement des instances du district 94 ou le mandat dure 1année pour certains post  est prévue à travers une série d’ élections.  Aussi une visite des meilleurs sites touristiques pour ses membres histoire de promouvoir la destination au Burkina Faso est aussi en vue. La Directrice Ganiatou SAMBAOU a tenu à travers cette cérémonie d’ouverture, rendre hommage à 4 de leurs membres disparus au cours de cette année. Il s’agit de: Sonia DUTAUZIER(Abidjan), Alice THIEBA (Burkina Faso) de Serge ATOLOU et de Mounira ODJO.

Côte d’Ivoire: Des tirs reveillent Bouaké dans la nuit après une déclaration d’excuse de mutins renonçant à leurs primes

On le sentait venir et les soucis de trésorerie de l’Etat pourraient être à l’origine des événements du jour. Depuis 1HTU, une nouvelle mutinerie a éclatée à Bouaké. Plus d’une centaine de soldats ont manifesté leur colère au niveau du 3ème bataillon. Ils réclament le paiement de ce qui leur a été promis en janvier dernier conformément aux engagements conclus après leur mouvement et s’inscrivent en faux par rapport à une déclaration de porte-parole de mutin au sortir d’une rencontre à Abidjan avec le président Ouattara. En effet, jeudi soir à 20H, la télévision nationale relayait un message d’excuse d’un certain sergent Fofana exprimé à l’endroit du chef de l’Etat. Il affirma renoncer aux primes promises. « Nous présentons nos excuses pour les différentes situations que nous avons connues (..) Nous renonçons définitivement à toute revendication d’ordre financier (…) ». Une déclaration venue d’Abidjan qui a progressivement fait monter la tension à Bouaké puis dans d’autres villes militaires comme rapporté. «Lui là c’est qui même? c’est un montage de toute pièce, nous on veut notre argent y’a pas affaire de pardon ou d’excuse» témoigne en colère un des mutins joint vendredi matin. Si les tirs ont par ailleurs cessé depuis 5HTU, la situation à Bouaké et apprend t’on à Korhogo, reste sensible.

Burkina Faso: Seulement 18 commerces sur 433 contrôlés respectent les prix, poids et qualité des produits de grande consommation

La Direction générale du Contrôle économique et de la répression des fraudes du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a procédé fin avril 2017, à un contrôle spécial des prix, du poids et de la qualité des produits de grande consommation dans la ville de Ouagadougou. Ainsi, 433Commerçants  contrôlés, seulement 18 sont en règle vis-à-vis de la réglementation en vigueur. Les vérifications ont permis de constater sept (07) types d’infractions au nombre desquelles, la pratique de prix illicites, le défaut de publicité sur les prix, la tromperie du consommateur sur le poids, le non- respect des règles de la facturation et l’atteinte à la sécurité du consommateur, notamment par la vente de produits périmés ou prohibés. Par ailleurs, douze (12) types de produits impropres à la consommation ont été saisis et seront détruits. Selon la direction générale du Contrôle économique et de la répression des fraudes du ministère du Commerce, les sanctions infligées aux contrevenants ont permis de recouvrer la somme de quatre millions cinq cent quatre-vingt-un mille cinq cents (4 581 500) francs CFA.

Côte d’Ivoire: Marion Maréchal-le Pen s’installe à Abidjan, éclat de rire dans son entourage

Décidément l’imagination ivoirienne flirte une fois de plus avec l’intoxication. Car elle a juste expliqué vouloir prendre du recul pour s’occuper de sa fille de deux ans, prendre des distances avec les activités d’un parti politique en ne briguant un nouveau mandat de député et que son père qui vit en France, dirige un cabinet basé à Paris mais aussi implanté au Congo et en Côte d’Ivoire qu’ils en ont tout de suite conclu qu’elle s’installait à Abidjan. En effet, sans aucune information ou précision en ce sens, sans même avoir pris la peine de la contacter ou interpeller ses services, des scénaristes ivoiriens ont osé affirmer que le député français du Front national, Marion Maréchal-le Pen allait s’installer en Côte d’Ivoire. Cette assertion aussi non fondée qu’à l’image de la médiocrité de certains qui osent se prétendre de la presse ou affiliés, a fait sourire jeudi matin un proche de son père nous affirmant sans nous en dire plus que s’installer en Côte d’Ivoire n’a jamais été dans les projets de la fille de Samuel Maréchal tout comme l’idée de travailler avec ce dernier. Selon nos informations, elle serait sur des pistes beaucoup plus familièrement indépendantes. Même éclat de rire quand, joint, le service de communication du parti fondé par son grand-père, nous demandera d’où sort cette information aussi grossière que mensongère, donnant en indice que Marion Maréchal le Pen s’orienterait vers le droit des affaires dans un grand groupe basé entre la France et les USA. La députée du Vaucluse a annoncé mercredi via un courrier transmis à un quotidien de la presse régionale française qu’elle abandonnerait tous ses mandats en juin mais qu’elle ne renonçait pas définitivement à la politique.

Burkina Faso: Un trentenaire écope de 5 ans de prison pour le viol d’une fillette de 4 ans

Le tribunal de grande instance de Ouagadougou a condamné un homme, la trentaine révolu, à cinq ans de prison pour le viol sur une fillette de quatre ans. Les faits se sont déroulés il y a quelques mois, dans une maison abandonnée d’un quartier périphérique de Ouagadougou. Le jour des faits, le prévenu aux initiales KH était couché dans la maison abandonnée lorsqu’il a vu passer une filettede 4 ans et un garçonnet. Aux fins d’accomplir la salle besogne, il fit vite d’éloigner le garçon en l’envoyant faire un achat dans une boutique, située un peu plus loin. Dès que le garconnet s’éloigna, il a déshabillé la gamine et tenté de la violer. Toutefois, il soutien qu’il n’ya pas eu de rapports. Une affirmation démentie par le procureur, selon qui les examens médicaux effectués sur la fillette ont révélé qu’il y a eu ‘’contact entre les deux sexes’’. Au regard la gravité de l’acte du prévenu, largement trentenaire, le procureur a requis une peine d’emprisonnement de 12 ans contre lui. Le tribunal, statuant publiquement, contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort a condamné le violeur à 5 ans de prison ferme.

Ghana: Plus de 100 blessés après l’explosion de gaz à Takoradi

L’explosion de gaz qui s’est produite hier mardi à Takoradi, une ville pétrolière du sud-ouest du Ghana, a occasionné plusieurs dégâts matériels dont plus de 100 blessés. Les blessés ont été évacués à l’hôpital régional d’Effia Nkwanta pour y recevoir des soins. Certaines personnes ainsi que des agents du corps des sapeurs-pompiers qui étaient dépêchés sur les lieux afin de limiter les dégâts figurent parmi les blessés. Selon des témoins, l’incendie a détruit les locaux GHUMCO, une usine de fabrication d’aluminium de même que la station d’essence et l’entrepôt OLAM. L’incendie aurait pris sa source à partir d’un camion de gaz qui faisait sa décharge près d’une station d’essence sur la route Takoradi. En rapport avec cette explosion, le Président ghanéen Nana Akufo-Addo a présenté ses condoléances aux blessés et aux familles affectées par l’explosion du gaz. En attendant un état des lieux, le Président Akufo-Addo a déclaré qu’il espère le rapport de l’exp0losion auprès du ministre régional de l’Ouest afin de savoir ce que le gouvernement peut faire pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

La CEDEAO contre l’apatridie

L’Organisation sous régionale a ébauché un plan visant à permettre aux milliers de personnes sans papiers et sans nationalité reconnue de pouvoir exister officiellement. Selon un spécialiste, en Afrique de l’Ouest, l’apatridie, due à une législation restrictive en matière de transmission de nationalité, concerne surtout la Côte d’Ivoire, où vivent de nombreux apatrides provenant du Burkina Faso. Des estimations révèlent qu’un million de personnes sont apatrides dans cette région et qu’au moins 30% de cette population ne disposent pas de papier prouvant leur identité ou leur nationalité. Lors de la conférence ministérielle mardi à Banjul en Gambie, les 15 pays membres ont adopté un plan visant à pallier aux insuffisances des lois sur la nationalité et aux défaillances en matière de preuve de la nationalité. Ce plan d’action régional devra encore être entériné par les instances de la CEDEAO pour devenir un document légal et contraignant pour les 15 Etats membres. En février 2015, les ministres de cet espace communautaire ont adopté une déclaration qui reconnaît l’apatridie comme un drame en Afrique de l’Ouest et se sont engagés à y mettre fin d’ici 2024.

Côte d’Ivoire: Yopougon, une mafia s’installe dans les gares et impose des droits de sol, la police n’y peut rien

C’est l’insécurité sous toutes ses formes à Abidjan, la capitale économique. Désormais aux abords des routes ou dans les gares, s’est installée une mafia pour imposer des « droits de sol » aux voyageurs. La scène, on la vie précisément à « Siporex », l’un des carrefours incontournables de la commune de Yopougon. Là où se mêlent à la fois désordre et insécurité, au grand dam des populations. Et où règne une réelle anarchie. Autour aussi, le décor ne rassure pas. Les automobiles foncent à vive allure dans la foule pour se frayer un chemin, pendant que passants et vendeurs se disputent le peu de trottoir qui subsiste. C’est l’ambiance d’un environnement malsain. Des groupes de jeunes y sèment la terreur. Aux abords de la gare et de la route, depuis un moment, ils ont pris l’habitude de s’en prendre aux personnes revenant de voyage. Comme constaté, ces voyous imposent aux victimes une taxe dite « droit de sol ». Le tarif varie généralement selon l’humeur des pratiquants, entre 200frs et 1000frs cfa. Le mode opératoire semble bien rodé en effet. Les quidams se rassemblent à 4 ou 5 et, ciblent les personnes à la descente d’un car avec des bagages. Ils entourent ensuite leur future proie avant l’isoler. Et sous la menace et par effet de groupe, ils parviennent à dérouler le plan. Quiconque s’y oppose est systématiquement bastonné, et détroussé. Les victimes apeurées s’acquittent alors de la « taxe » sans subir de violences. Les faits ont eu lieu jour et nuit, malheureusement sous le regard impuissant des policiers. Plusieurs accuseront d’ailleurs leur complicité.  » À la fin de la journée, des chefs de syndicats viennent leur remettre de leur argent. Ce qui fait que généralement, à la Siporex ici, les policiers sont présents régulièrement, mais interviennent rarement quand il y a problème « . Confesseront des victimes et des commerçants devant une gare de transport lundi. Derrière cette autre forme de banditisme à Siporex, se trouvent, nous apprend t-on, des chefs de syndicats de transport, et des barons de la drogue regroupés au sein d’une solide organisation. Du coup, ajouté au phénomène des microbes également soutenu par ces derniers, selon les confidences, dans la commune de Yopougon, c’est le calvaire des abidjanais qui se prolonge.