Cameroun: Yaoundé sans nouvelles de huit militaires camerounais arrêtés au Tchad

L’état-major de l’armée camerounaise déclare être sans nouvelles, des huit militaires camerounais, arrêtés au Tchad, par l’armée tchadienne, dans le Mayo Kebi-Est, une région située à plus de 300 km au sud de la capitale Ndjamena. A la division de la communication du ministère de la Défense, l’on ne commente pas beaucoup la nouvelle, mais l’on espère un dénouement heureux après l’arrestation des huit militaires, camerounais du Groupement d’intervention rapide (Bir). Yaoundé et Ndjamena entretiennent de bons rapports et combattent ensemble la secte nigériane Boko Haram, qui a fait allégeance à l’organisation de l’Etat islamique et se fait appeler province islamique de l’Afrique de l’Ouest. D’après nos informations, les militaires arrêtés, faisaient partie d’un détachement en opération sous la bannière de la Force multinationale mixte (FMM), dans le Lac Tchad. A bord d’un véhicule Pick up, de marque Toyota, les militaires camerounais se sont lancés aux trousses de coupeurs de routes et voleurs de bétail. Ces militaires de l’armée camerounaise, ont été arrêtés au Tchad, sans ordre de mission de leur hiérarchie. Les négociations sont en cours, pour que les militaires camerounais recouvrent leur liberté, fait savoir une autre source du premier secteur de la FMM, depuis Mora.

Ressembler à Messi n’est pas de tout repos en Iran

Un étudiant iranien ressemble tellement au footballeur argentin Lionel Messi qu’il est devenu une star locale à tel point que la police est intervenue pour troubles à l’ordre public. Ce week-end, Reza Parastesh a été conduit au poste de police et sa voiture confisquée. Son délit: provoquer desembarras de circulation en étant assailli par des passants réclamant des selfies dans les rues de Hamadan, une ville de l’ouest de l’Iran. Sa ressemblance avec le joueur est si troublante que la chaîne Eurosport UK a utilisé par erreur sa photo sur Twitter. L’étudiant de 25 ans est sorti de l’anonymat il y a plusieurs mois lorsque son père, également fou de ballon rond, l’a poussé à poser avec le maillot 10 de l’attaquant du FC Barcelone. Ces photos ont ensuite été envoyées à un site internet spécialisé dans le sport. « Je les ai envoyées le soir et le lendemain on m’a appelé pour me dire que je devais venir rapidement pour une interview », confie l’étudiant à l’AFP. D’abord réticent, Reza Parastesh se prend au jeu. Il s’affiche avec la même coupe de cheveux que Messi et son maillot de club. « Les gens me voient vraiment comme le Messi iranien et veulent que j’imite tout ce qu’il fait. Lorsque je sors quelque part, les gens sont stupéfaits », témoigne-t-il. « Je suis ravi de voir que je les rend heureux (…) Ca me donne beaucoup d’énergie ». Comme de nombreux Iraniens, Reza est un passionné de football et, même s’il ne joue pas dans la cour des grands, il apprend quelques mouvements techniques, qui le rendent d’autant plus convainquant. Il se souvient très bien du dernier match entre l’Iran et l’Argentine lors de la Coupe du monde 2014. Messi avait marqué à la 91e minute, privant ainsi la République islamique d’une qualification pour le deuxième tour. Ce soir là, le père de Reza était furieux. « Après le match, mon père m’a appelé et m’a dit +Ne reviens pas à la maison ce soir (…) pourquoi as-tu marqué un but contre l’Iran?+ Je lui ai répondu: +Mais ce n’était pas moi!+, raconte le sosie, hilare. Reza Parastesh rêve aujourd’hui de rencontrer son héros à Barcelone, voire de devenir son sosie à plein temps. « En étant le meilleur footballeur de l’Histoire, il a clairement trop de choses à gérer. Je pourrais être son représentant lorsqu’il est débordé ».

Burkina Faso: La diaspora de New York prévoit une marche pour réclamer justice pour un burkinabè tabassé par des voleurs

La communauté burkinabè de New York ainsi que d’autres communautés étrangères notamment africaines envisagent d’organiser une marche de protestation dans les prochains jours pour réclamer justice pour Souleymane Porgo. Dans la journée du mercredi 03 mai 2017, Souleymane Porgo, un burkinabè vendeur de petit commerce de rue, à la 149 Street Grand Concourse dans le Bronx à New York a été victime d’une violente agression par un groupe de bandits sur son lieu de travail. Monsieur Porgo grièvement blessé a été conduit à Lincol Hôpital du Bronx où il reçoit toujours des soins intensifs. Il a déjà subi deux interventions chirurgicales au niveau du crâne et ses médecins rassurent quant à la stabilité de sa situation. Une délégation du Consulat Général du Burkina Faso à New York s’est rendue à son chevet, dans la matinée du 04 mai 2017 et a pu rencontrer sa famille et ses proches pour leur transmettre les encouragements des premiers responsables du département en charge des Burkinabè de l’Extérieur. Par ailleurs, le Consulat Général a pris attache avec les structures en charges de l’enquête ainsi que les autorités municipales du Bronx et des assurances ont été données que les agresseurs qui sont déjà identifiés dans la vidéo de l’agression seront mis aux arrêts et traduits devant les tribunaux. La délégation du Consulat Général du Burkina Faso à New York a tenu à rassurer la famille et les proches de Monsieur Porgo que tout le nécessaire sera fait en collaboration avec les autorités compétentes de New York pour que justice lui soit diligemment rendue. Aussi, la communauté burkinabè de New York ainsi que d’autres communautés étrangères notamment africaines envisagent d’organiser une marche de protestation dans les prochains jours pour réclamer justice pour Monsieur Porgo.

Nigeria: Libération de 82 filles de Chibok, cap sur Abuja

Bonne nouvelle pour des parents des captives de Boko Haram car 82 filles de Chibok ont été libérées hier samedi par le groupe Boko Haram. Les filles libérées sont arrivées ce dimanche à Abuja et son attente d’être reçues à 16 heures par le Président nigérian Muhammadu Buhari. D’après la présidence les agences de sécurité nigérianes ont obtenu la libération des 82 filles de Chibok en échange de certains suspects de Boko Haram détenus par le gouvernement fédéral. Selon Femi Adesina, le porte-parole de Buhari, les filles ont été reçues à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe à Abuja ce dimanche par Alhaji Abba Kari, le chef d’Etat-major particulier du Président. En rapport avec cette libération, la présidence nigériane a exprimé sa profonde gratitude aux organismes de sécurité, aux soldats, au gouvernement Suisse, à la Croix-Rouge, aux ONG locales et internationales pour le succès de cette opération.

Gabon-France: Jean Ping joue les troubles fête des félicitations présidentielles à Macron

Le président Ali Bongo a, via un communiqué transmis à KOACI.COM, chaleureusement félicité Emmanuel Macron au nom de la République gabonaise pour son élection à la tête de l’Etat français en lui formulant ses vœux de succès dans la mise en œuvre de son programme et sa totale disponibilité pour «œuvrer de concert» avec lui à la consolidation des «divers partenariats». Une déclaration officielle qui survient après celle de Jean Ping, également transmise, pourtant suspecté de figurer parmi les principaux financiers dans l’affaire des costumes offerts au candidat François Fillon via son soutien, Robert Bourgi. En effet, le candidat malheureux de la dernière présidentielle gabonaise, depuis quelques semaines en France pour éviter le dialogue politique initié par Ali Bongo, a adressé un courrier au fraichement élu français pour l’informer qu’il était le président élu de « la nouvelle République Gabonaise » comme selon le terme relevé. De sources proches du mouvement « en marche », nous apprenons que Jean Ping aurait entrepris plusieurs démarches, jusque là vaines, pour rentrer en contact avec Emmanuel Macron qui, toujours selon nos informations, se serait déjà entretenu au téléphone avec son homologue Ali Bongo durant la campagne.

Côte d’Ivoire: Cocody, une dame de 60 ans poignardée à son domicile, elle laisse un nom avant de mourir

C’est dans un de ces pavillons tranquilles du quartier « cité des arts » de la commune de Cocody, que s’est produit un crime abominable ce jeudi. Une femme de la soixantaine a été découverte morte gisant dans le sang. Suspecté par la police dans cette affaire, un jeune homme a pris la fuite. La victime, une femme sans histoire âgée d’une soixantaine d’années, était une ex-employée de la compagnie aérienne « Air Afrique » à la retraite. Malheureusement jeudi matin, alors que rien ne laissait présager un drame, elle est découverte ensanglantée à son domicile, poussant un dernier souffle. Lardée de plaies, du sang partout dans l’appartement, tout indique que la vieille femme prénommée Yvette a été tuée avec une grande violence. Elle était allongée sur le dos, et éviscérée visiblement par une arme blanche. C’est peu après les faits commis aux environs de 10heures, qu’un habitant du quartier découvre la victime agonisante. Celle-ci lui aurait alors soufflé un nom avant rendre l’âme définitivement.  » Il est probable que la vieille dame connaissait son agresseur, mais toutes les pistes seront étudiées dans cette affaire  » confie en ce moment la police lors des premières constatations. Un grand nombre d’éléments étudiait minutieusement la scène de crime, en milieu de journée sur un rayon d’au moins 50 mètres. L’individu cité par ailleurs dans cette histoire est annoncé en fuite. Ce qui fait véritablement de lui le principal suspect. Outre, le premier témoin, la police ne disposerait qu’un autre. La victime vivait dans un pavillon isolé: De chaque côté les maisons mitoyennes sont vides tous les matins, désertées par leurs propriétaires partis au boulot.

Côte d’Ivoire: Un accident de circulation sur l’autoroute du nord PK 89 fait des blessés graves

Un accicdent de la circulation a été signalé tôt ce matin sur l’autoroute du nord PK 89 par le Groupement Sapeur-Pompier Militaire (GSPM). D’après les circonstances évoquées, un camion remorque aurait percuté un autre en stationnement causant 4 blessés graves qui ont été évacués à l’hôpital général de Tiassalé par deux ambulances de la 7ème compagnie /N’zianouan.

Nigeria: Panique dans une morgue à Jos, un défunt saisit la main de son frère

Un cadavre déposé à la morgue d’un hôpital de Jos dans l’Etat du Plateau au Nigeria a été source d’un fait bizarre le lundi dernier lorsqu’il a effrayé les autres membres de la famille en saisissant la main de son petit frère vivant qui l’habillait pour l’inhumation. Selon les faits rapportés par l’agence de presse gouvernementale, NAN, le fait inédit s’est produit au moment où la victime, Gyang, habillait le corps de son défunt frère Choji  pour l’enterrement. L’inédit s’est produit lorsque le défunt a brusquement saisi la main de son petit frère sans que ce dernier n’eut la chance de se défaire de la curieuse prise. Et NAN de préciser que lorsque l’incident s’est produit, les autres membres de la famille qui ont lavé le corps et qui assistait Gyang pour habiller son frère ont eu peur et se sont enfuit de la salle. La victime a confirmé l’incident et a déclaré être entré dans la salle avec un vêtement blanc pour habiller son frère quand celui-ci a saisi sa main. Pour cette situation qui a dépassé son entendement, Gyang a, d’après NAN, révélé avoir demandé au corps que « Choji pourquoi as-tu attrapé ma main, veux-tu que je parte avec toi ou quoi ». La fuite des autres membres de la famille a attiré l’attention des morgues qui sont venus dans la salle pour séparer les deux frères. Une fois l’incident résolu et que la main du frère vivant ait été relâché, un des morguiers venus au secours a estimé que ce n’était pas la première fois qu’une telle chose se passe à la morgue. En racontant sa mésaventure, Gyang a rappelé que son frère est décédé dès suite d’une courte maladie mais toutefois un proche des deux frères a précisé que les deux personnes avaient eu un différend sur un terrain laissé en héritage par leur père.

Burkina : La situation sécuritaire n’est pas si dramatique mais la vigilance est de mise (Capitaine Hervé Yé)

Le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) a commémoré ce mercredi, la 19ème journée mondiale de la liberté de la presponsabilités, entre autres, un panel sous le thème «Défis sécuritaires au Burkina Faso : rôle et responsabilités des medias !», a-t-on constaté. Ce panel, activité phare de cette commémoration a été aminé par Dr Ra-sablaga Seydou Ouédraogo de l’Institut Free-Afrik, Germain responsabilités de publication du journal l’Evènement, Capitaine Guy Hervé Yé de la gendarmerie nationale, sous la modération du Pr Serge Théophile Balima, directeur de l’Ipermic. Abordant le thème, Germain Nama s’est interrogé sur le rôle du journaliste face aux défis sécuritaires car de son avis, le terrorisme entrainerait une remise en cause de l’organisation sociale. Pour lui, le rôle du journaliste ne change pas. Il doit avoir pour rôle d’informer la population tout en évitant de se laisser embarquer par ce choc social.  Il a aussi interpellé les journalistes sur la nécessité d’être transparents et à connaitre davantage une situation avant d’en parler.  Nama qui a par ailleurs rappelé que les droits et devoirs d’informer du journaliste ne doivent pas s’opposer au respect de la loi, les a aussi invités à respecter les conditions d’exercice du métier. Dr Ra-sablaga Seydou Ouédraogo a quant à lui, avancé des causes structurelles de l’insécurité telles les faibles investissements dans le Sahel, la géographie de l’armée qui n’arrive pas couvrir toute la zone, les motivations du terrorisme sur fond d’inégalité territoriale, la production d’un discours idéologique et les bénéfices que les acteurs de ces violences peuvent en tirer comme étant les causes du terrorisme. Pour Dr Ouédraogo, cet « affaissement de l’Etat » a pour conséquence une faible réactivité des acteurs burkinabè. Comme solution au terrorisme, Dr Ouédraogo propose  une réforme de l’armée, une réforme du financement de l’armée, la résolution de la crise de commandement au sein des forces de défense et de sécurité. Le Capitaine Guy Hervé Yé a estimé, dans sa communication que la situation sécuritaire n’était pas si dramatique, car la criminalité n’est pas aussi forte au Burkina. «Nous sommes portés par  l’imaginaire sensation d’insécurité », a-t-il déclaré, appelant néanmoins  à plus de vigilance et à une collaboration entre force de défense et de sécurité et les journalistes. Il a également indiqué que les origines de l’insécurité sont, entre autre,  la crise en Lybie,  les disparités sociales et la pauvreté. Il a toutefois rassuré que des efforts sont faits pour juguler la menace terroriste. La commémoration de la journée mondiale de la liberté de la presse a débuté le 1er mai dernier par un match de football qui a opposé  les journalistes/syndicats d’une part et les forces armées/avocats d’autre part.  Le 2 mai, une rencontre de réflexion entre hommes de medias et force de défense et de sécurité a également eu lieu. Outre ces activités, il a été lancé au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par la secrétaire générale du ministère de la Communication Madame Hortense Zida, le prix de la meilleure journaliste et le prix Norbert Zongo du journalisme d’investigation 2017.

« L’UNION EUROPEENNE S’ENGAGE A APPUYER LE BURKINA FASO », (ALPHA BARRY)

L’union européenne a réaffirmé mardi matin à Ouagadougou son engagement à aider le Burkina Faso dans ses programmes de développement mais surtout, dans le domaine sécuritaire. Annonce faite à l’issue de la 11e session du dialogue politique Burkina Faso – Union européenne dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères. Au moins trois heures de discussions entre les deux parties, le Burkina Faso et l’Union européenne. Au terme des échanges, l’union européenne s’engage à appuyer le Burkina Faso dans différents secteurs dont le volet sécuritaire. « L’Union européenne s’engage à appuyer le Burkina Faso à travers différents programmes, à investir dans différents secteurs de développement au niveau des frontières mais également sur les questions de Police, de formation de gendarmes, d’agents de sécurité. Il y a des pays comme la France, membre de l’Union européenne qui a la Force Barkhane, qui est prêt à appuyer de façon bilatérale  le Burkina Faso » a déclaré Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères. Et ce n’est pas tout sur le plan sécuritaire « L’autre chose aussi que nous avons demandé à l’Union européenne, c’est le plaidoyer pour le mandat du conseil de sécurité. Un mandat a accordé au G5 Sahel pour ses interventions dans la zone » a indiqué le ministre Barry avant de poursuivre : « Nous avons également demandé à l’Union européenne, notamment aux pays qui sont membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité, de faire en sorte que les choses aillent vite sur notre demande de repositionnement de nos troupes au Mali. Un repositionnement que nous avons demandé pour que ces troupes soient plus proches de nos frontières » Pour le chef de la délégation de l’Union européenne, en dépit du retrait de la grande Bretagne de l’UE, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, les engagements politiques et financiers avec le Burkina Faso seront respectés. « Les contrats sont faits pour être respectés. Notre approche de la coopération, c’est une approche contractuelle. Tout fait l’objet d’un contrat dont nous suivons pas à pas. La mise en œuvre des conditions. Pour ce qui est déjà engagé, les engagements politiques et financiers, il n’y a pas d’inquiétude lieu de s’inquiéter au contraire, l’expérience unique du Burkina Faso fait qu’il y a une attention particulière qui est portée sur cette expérience. Nous souhaitons qu’elle réussisse et c’est pour cela que nous l’accompagnons », a dit Jean Lamy. Le Burkina Faso a aussi demandé à l’Union européenne de faciliter les procédures de décaissement en ce qui concerne la mise en œuvre du Programme national de développement économique et social (PNDES). Ce Dialogue politique enclenché depuis plus d’une décennie est une occasion pour les deux parties d’échanger autour  des questions relatives à  la démocratie, à l’état de droit et au développement. source: Omega