Nigeria: Neuf soldats tués, 14 portés disparus après une attaque islamiste à Sabon Garin Kimba

Neuf soldats ont trouvé la mort et 24 manqueraient à l’appel après une attaque menée lundi par des homme d’ Abou Mosab Al Barnaoui dans le nord est du Nigeria. Le bilan a été revu à la hausse suite à une attaque perpétrée par des combattants soupçonnés d’ appartenir à une faction de Boko Haram dirigé par Abou Mosab Al Barnaoui dans le village de Sabon Garin Kimba . L’armée a enregistré neuf pertes après la découverte de quatre nouveaux corps . Un précédent bilan faisait état de cinq morts et cinq blessés . 14 soldats manquent à l’appel. Lundi , des dizaines jihadistes lourdement armés avaient pris d’assaut un poste militaire situé à l’entrée du village Sabon Garin Kimba. Le même poste de contrôle a été visé à deux reprises en moins d’un mois par les islamistes de Boko Haram.

Expulsion de Sénégalais : Washington avait menacé Dakar de représailles

Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a publié un communiqué en début de semaine pour expliquer les raisons  pour lesquelles 130 Sénégalais ont été expulsés des Etats-Unis le 5 mars dernier. Il leur est reproché, selon les services de Mankeur Ndiaye, divers délits dont ceux d’entrée illégale sur le territoire américain, vente de drogue, violences conjugales, etc. Outre les Sénégalais, des centaines de Guinéens, Burkinabé, Ivoiriens et Maliens ont eux aussi été expulsés des USA. La procédure de rapatriement avait commencé sous Barack Obama avant d’être parachevée à l’accession au pouvoir de Donald Trump. Les pays d’accueil de ces immigrés en situation irrégulière n’avaient pas véritablement le choix. Washington leur avait expliqué que tout Etat refusant de coopérer essuierait des représailles, lesquelles iraient de la baisse du quota de visas pour les Etats-Unis, voire le refus systématique dudit titre de séjour, à l’inscription sur la liste rouge de l’administration américaine. La Chine, l’Inde, la Somalie, l’Iran, le Yémen, le Soudan du Sud, le Burundi, le Zimbabwe, le Cap-Vert, l’Algérie, la Sierra-Leone, le Liberia et la Guinée formaient le groupe des pays récalcitrants. Finalement, Conakry et Mogadiscio sont rentrés dans le rang avec, donc, des pays comme le Kenya, le Mali, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Dans un entretien accordé au site Africaguinée, l’ambassadeur guinéen à Washington, Mamady Condé, a confié avoir accepté le rapatriement de ses concitoyens après avoir subi la pression de Washington. Selon des sources diplomatiques, les 130 Sénégalais ne constituent que la première vague d’une série d’expulsions de Sénégalais en provenance des États-Unis. Un autre groupe de 50 est attendu. Dakar devant se répartir avec Conakry, Bamako, Abuja, Ouagadougou, Abidjan et Banjul, plus de 4 000 immigrés concernés par les rapatriements.

Expulsés des USA : Les rapatriés menacent de s’immoler

Les 130 Sénégalais expulsés des Etats-Unis menacent de s’immoler par le feu devant les grilles du palais de la République, s’ils ne reçoivent pas leurs 25 millions d’indemnisation. Réunis dans le Collectif des jeunes rapatriés et déportés d’Amérique  coordonné par Ousseynou Sadio menacent même de perturber les élections législatives de juillet prochain. Ils sont plus d’une centaine de jeune a être débarqué des Etats-Unis. Selon leur représentant, il y a deux autres vols de rapatriés qui arrivent. Ils comptabilisent au total 5 000 jeunes dont 500 venant d’Allemagne. Certains, y ont laissé leur familles et leurs biens. Pour leur permettre de repartir du bon pied, ils réclament une indemnisation à hauteur de 15 à 25 millions FCFA. En attendant, ils souhaitent rencontrer le chef de l’Etat, MAcky Sall et réclament la tête de Mankeur Ndiaye du ministère des Affaires étrangères.

Mouvement d’humeur à la police nationale: le ministre Simon Compaoré tente de calmer le jeu

Le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité, Simon Compaoré a organisé, mardi dans l’après-midi, une rencontre avec des policiers, en vue de calmer un mouvement d’humeur au sein de la police nationale. Face aux policiers ayant fait massivement le déplacement dans la salle de réunion de l’Ecole nationale de police, Simon Compaoré a dit ses vérités. Le ministre a déclaré ne pas comprendre la revendication des policiers qui demandent le départ du Directeur général (DG) de la police nationale, Lazare Tarpaga. Pour lui, cette revendication ne devrait pas être du ressort des policiers. A propos des contrats authentiques concernant les services payés, le ministre avoue avoir entrepris des démarches pour clarifier la situation. Ainsi, l’inspection générale des services, sous la houlette de l’inspecteur général des services, Saïdou Zetiyenga, est actuellement en train de sillonner toutes les régions du Burkina Faso pour «voir clair» dans tous les services de la police. «A la fin de la tournée, le bilan sera fait devant tout le monde, y compris la presse», a indiqué Simon Compaoré. En attendant, le ministre affirme avoir donné instruction de mettre fin aux prélèvements sur les services payés. «Les services payés, ce sont les policiers que l’on envoie dans des banques, dans des assurances, qui font la garde, qui assurent la sécurité dans lesdites structures», a-t-il expliqué, avant d’ajouter qu’en retour, ces institutions payent de l’argent à la police. Le premier responsable en charge de la sécurité au Burkina Faso se dit étonné de constater que pendant que des efforts sont menés pour corriger la situation, des policiers se permettent d’interrompre le travail dans certains services privés et mêmes publics telle que la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS). En conclusion, il a rappelé que la mission première des agents de police nationale est d’assurer d’abord la sécurité partout sur le territoire national. Et le ministre d’inviter tous ceux qui ne sont pas allés à leur poste, ce mardi 18 avril 2017, de retourner au boulot dès ce mercredi, car pour lui, il s’agit d’une faute grave pour un policier que d’abandonner son poste pour une revendication. Il a ajouté que les Forces de défense et de sécurité (FDS) doivent éviter de poser des actes qui peuvent démoraliser la troupe. A la rencontre à laquelle les journalistes ont assisté de bout en bout, Simon Compaoré était entouré de collaborateurs. Il s’agit, entre autres, du Directeur général adjoint (DGA) de la police nationale, Ousmane Sawadogo, de l’inspecteur général des services, Saïdou Zetiyenga, du Directeur des affaires administratives et financières (DAF), Adama Kouraogo. A l’occasion, la parole n’a pas été donnée aux policiers contestataires. Néanmoins, à peine le ministre a fini d’accorder les interviews à la presse, que ceux-ci à travers un porte-parole (qui a refusé de faire photographier et filmer), s’est adressé à la presse. Le porte-parole qui était en tenue de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) a déclaré que contrairement aux affirmations du ministre, les policiers ont assuré le service dans tous les services publics et les ambassades. Par contre il a martelé que tant qu’il n’y aura pas de contrats authentiques, aucun service ne sera opéré par des policiers au profit des demandeurs du privé. A entendre le porte-parole, le départ de l’actuel DG de la police est toujours exigé.  Il a également insisté sur l’urgence de satisfaire la plateforme revendicative de l’Union de la police nationale (UNAPOL). Hier mardi, des agents de la CRS ont refusé d’assurer la sécurité devant les structures privées dans le cadre des services payés de la police nationale. Entre autres revendications, les manifestants exigent la transparence dans la gestion des services payés et le départ de l’actuel DG de la police nationale.  

RDC: Des inspecteurs onusiens pris en otage par des ex-rebelles sud-soudanais

En République démocratique du Congo (RDC), des membres de la Monusco, viennent d’être pris en otages par des ex-rebelles sud-soudanais. Une dizaine de membres de la Monusco, en mission d’inspection, ont été enlevés par des ex-rebelles sud-soudanais. L’Onu, négocierait pour obtenir la libération de ses employés, retenus dans un camp pour anciens combattants à Munigi, dans l’est de la RDC, apprend-on de source interne à l’organisation en RDC, ayant fortement requis l’anonymat. Près de 550 anciens rebelles du Soudan du Sud, ayant fui les combats à Juba, capitale de leur pays, vivent dans le camp de Munigi.

Mali: Attaque armée contre une position des Famas à Gourma Rahrous, 4 morts

Au moins quatre soldats maliens ont trouvé la mort ce mardi dans l’attaque de leur position à Gourma Rahrous, dans la région de Tombouctou. Ce mardi , quatre soldats maliens ont été tués dans une attaque contre leur poste à Gourma Rahrous. Des véhicules militaires ont été incendiés. L’attaque s’est produite très tôt ce matin. Plusieurs hommes armés non identifiés , dont le nombre n’est pas déterminé par les sources locales, sont arrivés à bord de véhicules. Des échanges de tirs les ont opposés aux militaires Maliens déployés au poste de Gourma Rahrouss Confirmant l’information , une source militaire jointe au téléphone à Tombouctou , a précisé que les forces armées maliennes « étaient présentement à la poursuite des assaillants, qui ont également subi de lourdes pertes avant de s’enfuir en emportant leurs cadavres. Cette attaque intervient à la veille de la mise en place des autorités intérimaires des régions de Tombouctou et Taoudeni prévue mercredi. Le Nord du Mali est tombé sous la coupe des jihadistes malgré la signature d’un accord de paix entre le gouvernement et les principaux groupes rebelles Touaregs.  

Tchad: Quatre officiers radiés après l’attaque d’un convoi de prisonniers

Après leur arrestation , quatre officiers tchadiens ont été radiés de l’armée suite à l’assassinat de 10 prisonniers transférés vers une prison dans le nord du pays. Quatre officiers interpellés au lendemain de l’attaque d’un convoi de prisonniers à l’extrême nord du Tchad, ont été radiés des effectifs , selon des décrets présidentiels lus à la radio et à la Télévision Nationale lundi. Il s’agit du colonel Moussa Souleymane Bachar, désigné comme chef du groupement de la garde présidentielle, le capitaine Sébi Ahmat Beguera et les sous-officiers, adjudant Abderamane Djéroua Djikou et sergent Ousmane Youssouf Abakar, rétrogradés en deuxième classe, puis radiés des effectifs des forces armées tchadiennes. Alors qu’ils étaient transférés vers la haute prison de Korotoro, à l’extrême nord du Tchad, dix militaires prisonniers ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi dans une embuscade par des hommes armés. Les parents des victimes ont dénoncé « un règlement de comptes ».

Niger: Trois policiers aux arrêts après avoir la diffusion d’une vidéo choc

Trois membres des forces de sécurités ont été interpellés suite à la diffusion d’une vidéo choc sur les réseaux sociaux les montrant en train de tabasser violemment un étudiant. La diffusion d’une vidéo montrant des policiers réprimant un étudiant dans un pick up a provoqué choc et indignation dans le pays. La scène aurait été filmée par les policiers eux-mêmes qui l’ont postée sur les réseaux sociaux. « Trois de ces policiers ont été identifiés comme suspectés d’avoir participé à ces forfaits, a assuré le porte-parole de la police, le capitaine Adily Toro. Ils sont placés en garde à vue. Lundi dernier, des centaines d’étudiants avaient manifesté à Niamey, paralysant la circulation à l’aide de pneus enflammés, de troncs d’arbres et de blocs de pierres, principalement sur la rive droite du fleuve Niger où se trouve l’université. D’après un bilan officiel des manifestations rendu public mardi, 313 personnes ont été interpellées, dont 57 ont ensuite été libérées, et 109 blessées, 88 manifestants et 21 policiers. Le président du Niger, Mahamadou Issoufou, pour désamorcer la crise universitaire s’était entretenu samedi après-midi avec des syndicats des étudiants .

Cameroun: Crise socio politique, des évêques anglophones trainés au tribunal

Trois  évêques et prêtres anglophones dont, Cornelius Fontem archevêque de Bamenda, ville d’où sont parties les revendications corporatistes qui ont débouché sur la grave crise socio politique, qui secoue le Cameroun depuis novembre 2016, sont attendus au Tribunal de la capitale régionale du Nord-Ouest, vendredi prochain. La citation à comparaitre à été servie aux évêques, par maitre Achu Julius, avocat proche du pouvoir. L’avocat défend un consortium de parents d’élèves, dont des officiers de l’armée, qui reprochent aux responsables de l’église catholique du Nord Ouest et du Sud Ouest, d’avoir perçu la totalité des frais de scolarité, mais ont « accepté » de « paralyser » l’école, en suivant le mot d’ordre de grève, lancé par les syndicalistes de la partie anglophone. Les plaignants réclament 150 millions de FCFA de dommages et intérêts. La réaction, de Samuel Kleda, archevêque métropolitain de Douala et président de la Conférence épiscopale Nationale du Cameroun a largement été publiée par les médias de la métropole économique. En signe de solidarité, monseigneur Samuel Kleda pense que l’église ne peut pas être tenue pour responsable de la grève. « Ce sont les enseignants du public et du privé, qui ont lancé le mot d’ordre de grève. Ce n’est pas l’église qui a organisé cette grève. Que l’on nous présente une lettre de l’église à l’origine de la grève » déclare le prélat. L’archevêque de Douala a déploré que l’église catholique soit seule devant la barre. « Ça devait être étendue partout. Dans toutes les autres confessions. Pourquoi il n y a que l’église catholique qui est trainée au tribunal », s’est interrogé le président de la conférence épiscopale du Cameroun. La plainte contre lesévêques catholiques anglophones pourrait être un déclic à plusieurs affaires. Certains parents dont les enfants sont élèves dans d’autres ordres d’enseignements confessionnels, pourraient s’en inspirer et porter plainte contre ceux-ci. L’on pense notamment à l’église presbytérienne, très présente dans la partie anglophone. Représailles (?) D’après une opinion qui fait son chemin, la plainte contre les évêques anglophones, serait soutenue par le gouvernement. Les autorités de Yaoundé, notamment, Paul ATANGA NJI, secrétaire permanent du Conseil National de Sécurité, originaire du Nord Ouest, au fort de la crise, a clairement sollicité l’appui de l’église catholique réputée proche du pouvoir, pour mettre fin au mouvement de grève. Les évêques n’ont pas donné une suite favorable à la sollicitation du gouvernement. Certains prélats anglophones, précisément le cardinal émérite Christian Tumi et l’archevêque Cornelius Fontem, se seraient montrés proches des revendications anglophones. Leurs déclarations, ont éveillé des soupçons de proximité avec les sécessionnistes. D’autres indiscrétions fournies à KOACI par des sources à la présidence, font savoir que ces évêques ont écrit au pape sur le problème anglophone. Les grandes lignes de cette lettre, ont été présentées à Paul Biya, qui a récemment rendu une visite de courtoisie au pape François. Jusqu’où ira le bras de fer entre l’église catholique réputée proche du pouvoir et le gouvernement ? Alors que, certaines écoles du sous système anglophone, n’ont pas ouvert leurs portes hier lundi, – date de rentrée scolaire pour le compte du troisième trimestre à Bamenda et Buea, les deux principales villes des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.  

Burkina Faso: Le président Kaboré à la première du film «Bienvenue au Gondwana»

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a assisté dimanche à Ouagadougou à la première du film ‘’Bienvenue au Gondwana’’ de l’humoriste franco-nigérien Mohamed Mustapha Moctari alias Mamane. Ce film comique retrace divers scénarios des élections présidentielles controversées en Afrique avec un dictateur décidé à rester au pouvoir en trichant. Dans le pays imaginaire de Gondwana le président fondateur, inamovible dictateur est candidat à sa propre succession, au grand damne d’une population impuissante et d’une opposition muselée. ‘’C’est un film qui interpelle aussi la communauté nationale que la communauté internationale sur le rôle qu’il faut jouer dans la transparence dans les élections. C’est dire que dans toute élection, c’est le peuple qui doit avoir le dernier mot et faire de la bonne gouvernance politique un enjeu majeur si nous voulons développer nos pays’’, a déclaré à la fin de la projection le président Kaboré.