Cameroun: Boko Haram traqué par les villageois

Des habitants de la ville de Kolofata, nord du Cameroun près du Nigeria, ont constitué des « groupes d’auto-défense » pour faire face à Boko Haram. Avec des armes de fabrication artisanale, les comités de vigilence surveillent les entrées de la ville pour parer à d’éventuelles attaques des membres du groupe djihadiste. Ces vigiles qui se battent bénévolement au péril de leur vie ont mis en place cinq barrages qui fonctionnent nuit et jour. « Nous fouillons tous ceux qui arrivent de Kerawa », Kassala Mahamat, explique le chef de l’équipe du premier poste de contrôle. Selon lui, ses éléments tirent sur tout kamikaze qui veut avancer. « Nous demandons généralement aux gens de s’arrêter à 50 mètres et de soulever leurs vêtements afin que nous vérifions s’ils ne portent pas d’explosifs », assure-t-il. L’efficacité des comités de vigilance « Il y a moins d’un mois, nous avons tué le chef local de Boko Haram à Kerawa », avance Ali Dourtou, responsable du comité de vigilance de cette ville. « Nous l’avons enterré après l’identification du corps par le BIR », le bataillon d’intervention rapide de l’armée camerounaise, en première ligne dans la lutte contre Boko Haram. Depuis leur création, les groupes d’auto-défense, qui partagent leurs renseignements avec l’armée, ont permis de déjouer plusieurs attentats-suicides dans cette localité. Mieux, toujours selon M. Mahamat, les populations ont neutralisé « onze kamikazes ». Armés de fusils artisanaux et de machettes, elles traquent parfois les djihadistes jusqu’en territoire nigérian. En juillet 2014, une colonne de plus de 100 militants de Boko Haram était partie de Kerawa pour attaquer Kolofata, enlevant l’épouse d’un vice-Premier ministre camerounais, Amadou Ali, et seize autres personnes, dont un notable.

Gambie : Destruction de stocks de mines antipersonnel

La Gambie est en train de se débarrasser de ses stocks de mines antipersonnel. Effectuée avec l’appui des forces de la Cedeao, l’opération de destruction de ces redoutables engins a concerné un premier lot vendredi dernier. Elle se poursuivra ce lundi. Plusieurs sites de stockage de l’armée gambienne sont concernés. Ainsi, le pays dirigé par Adama Barrow se conforme à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel qu’il a ratifiée en 2002. Celle-ci interdit la production, l’utilisation et le stockage de ces engins. N’autorisant que le la conservation d’une faible quantité pour la formation aux techniques de déminage.  

Sénégal : deux présumés djihadistes interpellés

La police sénégalaise a interpellé deux maliens mercredi soupçonnés d’être proches des attentats de Grand-Bassam.L’Adjudant-chef du bureau des relations publiques de la Police sénégalaise affirme que Ould Sidi Mouhamed SINA et Ould Ame Sid Alamine vivaient depuis quelques semaines à Dakar. Selon la Police, ces personnes auraient des connexions avec d’autres djihadistes présumés dont celui qui a planifié les attentats perpétrés à Grand-Bassam en côte d’ivoire le 13 mars 2016. Au total, 16 présumés terroristes djihadistes font l’objet d’enquêtes. Certains sont détenus dans les prisons sénégalaises. On peut notamment citer l’imam Alioune Badara Ndao arrêté en 2016, Makhtar Diokhané et ses deux épouses. La recrudescence d’attentats dans la sous-région a poussé les autorités sénégalaises à prendre au sérieux les menaces terroristes et augmenter le niveau de sécurité dans plusieurs points stratégiques du pays.

FMI: 150,4 millions de dollars au Bénin

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé l’octroi d’un nouveau prêt de 150,4 millions de dollars au Bénin sur trois ans, visant à soutenir le plan de relance économique initié par le président Patrice Talon. Cette enveloppe vise à soutenir le plan de relance économique initié par le président Patrice Talon, précise le Fonds dans un communiqué. Le plan quinquennal du gouvernement Talon, évalué à plus de 9000 milliards de francs CFA (15 milliards de dollars), devrait notamment permettre de créer plus de marge budgétaire par la modernisation des administrations fiscales et douanières. Cet accord survient six ans après un autre programme de prêt de 109 millions de dollars, accordé par le FMI en juin 2010.

ACONTA(Afrique contre le tabac): lutte contre le tabac en milieu scolaire

Hier  22 Février, a eu lieu du coté de la librairie Mercury une conférence  de presse  relative à la mise en œuvre  des recommandations de l’enquête ,organisée dans le cadre du projet Tobacco Industry Accountability(TIA). En effet, cette enquête a été menée par l’association Afrique contre le Tabac(ACONTA) en collaboration avec l’Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique(ACTA). Elle vise à interpeller le gouvernement et l’opinion publique Burkinabé sur les actions de l’industrie du tabac dans notre pays qui continue de cibler délibérément et systématiquement les enfants afin de les encourager à fumer et à utiliser les produits du tabac. L’industrie du tabac, bien que consciente des conséquences dévastatrices de la consommation de tabac, continue  de cibler les enfants autour des écoles du Burkina Faso. Des stratégies telles que le marketing, la publicité et la promotion du tabac autour des écoles sont des moyens favorisant l’expérimentation et la dépendance au tabac chez les enfants Soucieux du bien être de ces enfants, ACONTA a dénoncé ces pratiques et interpellé le gouvernement à prendre ses responsabilités pour mettre fin à cette pratique dangereuse afin de préserver l’avenir des enfants du Burkina Faso. Cependant malgré les multiples actions de la société civile, l’industrie du tabac continu de mener ses activités de publicité, de promotion et de vente des produits du tabac à proximité des écoles. A la lumière de toutes ces pratiques, ACONTA et ses partenaires plaident auprès du gouvernement pour la mise  en œuvre sans délai des recommandations ci-après : Interdire la vente des produits du tabac autour des établissements scolaires ; Mettre en application l’interdiction de la vente des produits du tabac aux jeunes de moins de 18ans suivant l’article 23 de la loi N°040-2010/AN, promulguée par le décret  N°2010-823/PRES, du 25Novembre 2010 ; Mettre en application l’interdiction de toutes formes de publicité, promotion et parrainage de l’industrie du tabac au Burkina Faso suivant le chapitre VIII, articles 16 et 17 ; Interdire l’exposition des produits du tabac dans les points de vente ; Mettre en application l’interdiction de la vente de cigarettes à l’unité et en paquets de moins de 20 suivant l’article 25 de la loi N°040-2010/AN, promulguée par le décret  N°2010-823 /PRES du 25 Novembre 2010 Introduire dans la loi une provision pour l’affichage de la mention « vente interdite aux mineurs » dans tous les points de vente ; Prévenir l’ingérence de l’industrie du tabac dans les politiques de lutte contre le tabagisme ainsi que dans la mise en œuvre des programmes ; Soutenir les efforts de la société civile afin qu’elle puisse contribuer à l’adoption et à la mise en œuvre des politiques efficaces de lutte antitabac. Mr SESSOU LEONCE( chargé de communication à l’alliance pour le controle du Tabac en Afrique) invite le gouvernement et les autorités à divers niveaux à s’impliquer véritablement dans la lutte « afin que les enfants soient protégés dans leurs milieux scolaire parce qu’ils sont des âmes sensibles et ils constituent l’avenir  de nos pays et de nos continents ». Il exhorte les autorités à divers niveaux à prendre les dispositions pour la mise en application des textes qui règlemente la loi antitabac (loi N°040-2010/AN du 25 Novembre 2010 portant lutte contre le tabac au Burkina Faso) afin que la santé publique soit garantie telle que nos constitutions l’ont stipulées dans tout les pays.

UEMOA : Macky Sall ne compte pas céder la présidence de la commission à Issoufou

Le Sénégal vient de désigner l’ancien ministre du budget, Abdoulaye Diop, comme nouveau commissaire à l’UEMOA en remplacement de Cheick Hadjibou Soumaré, démissionnaire depuis le 1er décembre dernier. Abdoulaye Diop, actuel conseiller spécial du chef d’Etat sénégalais, devrait logiquement assumer la présidence de la Commission, un poste que détenait jusque-là le Sénégal mais que convoite le Niger. De quoi amplifier la tension qui prévaut depuis quelques mois au sein de l’organisation communautaire sous-régionale en raison justement de la bataille que se livrent les deux pays pour le contrôle du poste. C’est peut-être une manière pour le chef d’Etat sénégalais Macky Sall de « rendre la monnaie de sa pièce » à son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, lequel n’a pas respecté la consigne, décidée d’un commun accord entre les pays de la CEDEAO, de voter en faveur du candidat du Sénégal au poste de président de la commission de l’Union africaine (UA). On se rappelle qu’en fin janvier dernier, à l’occasion du dernier sommet de l’UA, le Niger et quelques pays de la sous-région ont finalement porté leur choix sur le poulain d’Idriss Déby, accentuant ainsi l’échec du sénégalais Abdoulaye Bathily, qui a été éliminé dès les premiers tours du scrutin. La pilule a été douloureuse à avaler pour Macky Sall et la diplomatie sénégalaise et cela explique pourquoi, le pays n’entend point céder le poste de président de la Commission de l’UEMOA qu’il détenait. Et surtout pas au Niger qui convoite depuis quelques temps le poste, ce qui a d’engendré une bataille larvée entre les deux pays pour ce poste stratégique. Vacance à la présidence Le président sénégalais vient en effet de soumettre le nom de son nouveau représentant au sein de la Commission de l’UEMOA. Il s’agit de l’économiste Abdoulaye Diop, ancien ministre du budget de Wade et actuel conseiller spécial de Macky Sall dont la confirmation est en instance de validation auprès du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA. Abdoulaye Diop va donc succéder à celui dont il fut un temps le chef de cabinet, Cheick Hajibou Soumaré qui a rendu son tablier depuis le 1er décembre dernier. Une démission qui a été justement provoquée par l’ambiance assez délétère qui régnait au sein de la Commission depuis juin dernier à la suite de la prolongation pour une durée de six mois du mandat de Soumaré à la présidence de la commission de l’UEMOA. En l’absence de consensus, les chefs d’Etats qui s’étaient réunis pour un sommet à Dakar, ont préféré renvoyer la désignation du nouveau président pour le prochain sommet, lequel devrait en principe se tenir depuis le mois de janvier. Dans ce cas de figure, c’est le Sénégal qui conserverait encore la présidence de l’institution sauf que même avec la prorogation du mandat, l’échéance arrivait à terme en janvier dernier. Pour l’heure, c’est le togolais Essowè Barcola, commissaire chargé du Département des services administratifs et financiers, qui assure l’intérim depuis le départ presque anticipé de Soumaré.

Pillage de la Banque centrale gambienne : Le casse du siècle sous Jammeh

Des proches de Yaya Jammeh ont pillé la Gambie et l’économie du pays risque de mettre du temps avant de s’en remettre. Le ministre des Finances, Amadou Sanneh, a déclaré que pas moins de 48 milliards de dalasis (657 milliards de francs CFA) ont été soustraits de la Banque centrale par des membres du premier cercle de l’ex-chef de l’État gambien. Face à la presse, lundi dernier, le nouvel argentier de la Gambie a exhibé une pile de documents censés détailler le mode opératoire et l’étendue du préjudice. Morceaux choisis : Sanneh a rapporté que Sana Jarjue, un membre du cabinet de Jammeh, a retiré 2,6 millions de dollars (1,6 milliard de francs CFA), entre le 15 juillet et le 11 août 2014. L’année suivante, ajoute le ministre des Finances, deux autres proches de Jammeh, Suleyman Badgie et Nuha Williams ont effectué trois retraits, toujours à la Banque centrale, pour un montant global de 2 millions 504 mille 721 dollars (1,5 milliard de francs CFA). D’après les premiers éléments de l’enquête, certains retraits ont été effectués en dalasi avant d’être convertis en dollar. Ce qui, selon Sanneh, a porté un sérieux coup aux réserves de change du pays et au taux de change de la monnaie nationale. Les détournements de deniers publics sous Jammeh ne se sont pas limités à la Banque centrale. La Caisse de sécurité sociale du pays, l’opérateur de téléphonie Gamtel ainsi que le Carnegie mining projet ont été parmi les cibles des proches de l’ex-chef de l’État gambien. S’ils se gardent de désigner Yaya Jammeh comme l’auteur de cette casse du siècle, les nouvelles autorités de la Gambie comptent traquer les responsables. «L’État gambien fera tout son possible pour que les sommes ainsi dérobées soient recouvrées, au besoin avec le concours de la communauté internationale», a lancé le ministre de l’Intérieur, Mai Ahmad Fatty.

Côte d’Ivoire : La brigade de la gendarmerie de Bingerville attaquée

 Des individus non identifiés ont attaqué, dans la nuit de lundi à mardi, la brigade de gendarmerie de Bingerville (près d’Abidjan), a appris l’AIP auprès des autorités administratives locales. Le sous-préfet Anoh Bédia, joint au téléphone, a confirmé la nouvelle de l’attaque qui a envahi la commune mardi matin. Selon lui, des blessés légers ont été enregistrés du côté des gendarmes. Aucun assaillant n’a été appréhendé. A en croire une source anonyme, l’attaque aurait été menée autour de 03H du matin. Des armes ont été emportées ainsi qu’un véhicule de la brigade.

Gouvernement Kaba II: ce qu’en pensent les journalistes

Le Remaniement ministériel du gouvernement Paul Kaba TIEBA, fait la une des sujets de ce  jour. A cet effet nous avons cherché à recueillir les impressions de certains leaders d’opinions sur ledit  sujet. Il s’agit bien évidemment de  Soumaila RABO directeur de publication de la radio Savane Fm et de ZOURE de Burkina24 Pour Soumaila Rabo (SR) il a suivi l’annonce du remaniement gouvernementale comme tout les Burkinabè avec à l’idée qu’il ne pouvait pas avoir un grand chamboulement du fait qu’un grand chamboulement allait être interpréter comme un échec du gouvernement en 2016 et donc comme un peu une prime à l’opposition parce que l’opposition a jugé que c’était une année perdue. Pour cela le président Roch allait tout faire pour ne pas chambouler le gouvernement histoire de ne pas donner raison au chef de fil de l’opposition et à ses troupes qui ont estimé que c’était un échec sur toute la ligne. Cependant en gardant le gouvernement  le président Roch Kaboré envoi le message aux Burkinabès qu’il est sur la bonne voix et que son équipe est la bonne et avait juste besoin réajustement pour avancer surtout que nous sommes dans la phase critique de mise en œuvre du PNDES. Deuxièmement, il s’était mise à l’idée que le ministre d’Etat Simon Compaoré ne quitterait pas la sécurité parce que nous sommes dans un contexte national et international ou les renseignements  jouent un grand rôle ;  et ou il est presque sur que peut-être sur les 5 ans les renseignement ne vont pas quitté le TRIOS du MPP parce que nous sommes à un moment ou le Trios ne peut pas se permettre de confier les renseignements du pays à une autre personne . Aussi  il avait  imaginé que ce ne serait pas possible d’enlever des ministres parce que l’opinion dit que ces ministres « ne sont pas bon ».Ce serait une façon de gouverner par la rue et il se dit  qu’en politicien avisé ils savent qu’ils ne faut pas toujours donner raison à la rue car il faut parfois faire preuve de fermeté. L’un dans l’autre c’est un gouvernement qui ne bouscule pas ses analyses, ses prévisions, ses pronostics c’est plutôt dans la ligne de ce qu’il attendait. De même les gens disent que «  rien n’a changé et que rien ne va changer »d’autres  ont qualifié cela de « permutation », de «  jeux de  chaises musicales » mais pour S.M il s’agit d’un « lifting ». Juste pour donner l’impression qu’on démarre bien l’année. De même il note que les problèmes ne sont au niveau des chefs de département ministériel mais plutôt au niveau du courage de changement que le président doit avoir quelque soit  son équipe c’est-à-dire qu’il doit prendre sur lui le courage de bousculer les habitudes en observant comment la fonction publique traine les pas et  comment dans les administrations les gens ne bougent pas et c’est la le vrai problème. Donc quelque soit la personne qu’on met, c’est les habitudes qu’il faut bousculer parce que les gens attendent tout de l’Etat en ne prenant pas des initiatives. A ce effet, ce n’est pas l’équipe gouvernementale et c’est le président qui doit imprimer une nouvelle vision pour que les gens changent vraiment parce que le changement ce n’est pas les autres mais nous d’abord. Donc en dehors de l’Equipe gouvernementale, c’est le président qui doit imprimer, marquer et donner une nouvelle vision aux Burkinabè pour que les gens sachent ou ils veulent aller jusqu’en 2020. Aussi Rabo rajoute « qu’il est satisfait que le président se libère du Ministère de la Défense et  qu’on revienne à l’orthodoxie Républicaine et Démocratique qui veut que ce soit les militaires, les gendarmes ou les policiers qu’ils soient aux ordres des civiles parce que nous sommes dans un Etat de Droit Démocratique ou ce sont les civiles qui font la politique. A cela si un militaire est intéressé par la politique qu’il démissionne et s’engage totalement dans la politique et non tenir l’arme et vouloir faire le débat des idées. Donc à partir du moment ou le chef de l’Etat se  libère du fauteuil du ministre de la défense, c’est une bonne chose parce que quelque soit la personne qui est affecté à ce poste, elle doit être accepter par les militaires et les militaires doivent apprendre à travailler avec les civils parce qu’ils sont  au service du peuple qui est un peuple civile« . Du point de vue de Abdoul ZOURE(A.Z) on ne peut pas parler de remaniement mais plutôt de réaménagement technique. Selon sa conception il pense que « cela répond plus ou moins aux attentes des Burkinabè parce que la plupart des burkinabé réclamait que le poste du ministère de la sécurité et de la décentralisation soit scinder en deux. Sur ce plan le chef de l’Etat a tenue promesse mais certains ne voulait plus que Simon Compaoré soit au niveau du ministère de la sécurité parce qu’ils estiment qu’il n’avait pas les compétences et la carrure nécessaire pour cela. Cependant, le chef  de l’Etat a jugé que le ministre de la sécurité reste Simon Compaoré parce qu’il a certainement jugé que le travail de ce dernier est satisfaisant« . Et pour Zouré quand on ne change pas une équipe c’est parce que cette dernière travaille bien et c’est ce qui justifie certainement le choix du président. Abdoul Zouré n’est pas d’accord  sur le fait que Simon Compaoré n’ais pas été changé parce qu’il occupe un poste stratégique du au fait que Roch lui aussi occupait un poste stratégique qui est celui du ministre de la Défense mais a préféré se faire remplacer. Sur ce, il juge que si le besoin se faisait sentir de changer Simon à la sécurité, le président n’hésiterait pas à le faire sans tenir compte parce que les raisons sont à chercher ailleurs. Pour Zouré les raisons sont beaucoup plus politiques que stratégique parce que le poste de sécurité souffre de problèmes d’ordre financier, matériel et si ces problèmes sont gérés quelque soit la personne affectée à ce poste il n’aurait pas assez de … Lire la suite

Kano: polygamie interdite aux « pauvres »?

L’Emir de Kano, région située dans le nord du Nigeria, Muhammadu Sanusi II, veut introduire une loi qui va empêcher les hommes de prendre plus d’une femme s’ils n’ont pas les moyens de les entretenir. Il annonce que son émirat et les chercheurs de l’université de Bayero sont en train de travailler sur une nouvelle loi qui va statuer sur les problèmes liés au mariage. Dans un discours dimanche, M. Sanusi a déclaré qu’un lien entre la polygamie, la pauvreté et le terrorisme a été établi. Lamido Sanussi est un chef religieux influent dans le nord du Nigeria. Il a été Gouverneur de la Banque Centrale du Nigéria. Selon lui, la loi va se baser sur ce que l’Islam dit en termes de mariage. « Cette loi va interdire les mariages forcés, elle va rendre illégale la violence domestique et établir des conditions à remplir pour prendre une seconde épouse », soutient-t-il. M. Sanussi indique que cette loi va mettre les hommes face à leurs responsabilités en ce qui concerne leurs enfants.