Le ministre en charge de la Sécurité, Simon Compaoré, s’est joint au porte-parole du gouvernement, Rémis Dandjinou, pour rendre compte de l’attaque essuyée par les forces de sécurité à Intagom, dans le Nord du pays.
Selon Simon Compaoré, c’est aux alentours de 5h du matin, ce mercredi 12 octobre 2016 que l’attaque a eu lieu. Les militaires attaqués, poursuit-il, appartiennent au détachement militaire qui y a été envoyé après que des policiers ont été victimes, en juin dernier, d’attaques terroristes.
Le ministre Compaoré a ensuite déploré la mort de trois militaires et trois civils non encore identifiés. « La hiérarchie militaire a dépêché des renforts depuis Markoye, tandis qu’une autre mission a quitté Ouagadougou, y compris l’armée de l’air », a expliqué Simon Compaoré.
Tout en présentant les condoléances du gouvernement à la famille militaire ainsi qu’à l’ensemble des Burkinabè, le ministre en charge de la Sécurité a précisé que les investigations se poursuivent sur le terrain avec l’aide de la partie malienne. Il a aussi adressé les encouragements du peuple burkinabè à l’ensemble des forces de défense et sécurité qui travaillent dans des « conditions difficiles ».
Concernant l’attaque du pont de Nazinon, Simon Compaoré a indiqué qu’un individu « dangereux » est encore recherché et a appelé les populations à la collaboration.
DCPM/ MCRP