Société: « Nous avons dit que nous ne voulons pas de Koglwéogo à l’Ouest ici » président de l’Union nationale des Dozos




Suite à la rencontre provoquée par le chef suprême des bobos mandaré le président de l'Union nationale des Dozos reste campée sur sa décision de ne voir aucun Kogleweogo dans l'ouest.

Aly Konaté, président de l’Union nationale des Dozos
« Notre décision reste la même ! Nous sommes à notre troisième rencontre, cette fois-ci, avec un responsable Koglwéogo. Nous avons dit que nous ne voulons pas de Koglwéogo à l’Ouest ici. Ce n’est pas la décision des Dozos, mais celle des chefs de cantons et ceux de villages. Nous ne faisons qu’appliquer la décision de nos autorités coutumières. Nous insistons une fois de plus : nous ne voulons pas de Koglwéogo dans le grand Ouest. La confrérie Dozo est une école de la sagesse. Nous venons encore de le prouver par cette rencontre en donnant une leçon de sagesse à ceux qui veulent mettre de force les Koglwéogo à l’Ouest. Un Dozo, avant de combattre, avertit à trois reprises. D’après tout ce qui s’est dit à cette rencontre, nous attendons de voir la réaction des responsables Koglwéogo. Nous sommes tous des fils du pays. Chacun à sa tradition, chaque zone à ses coutumes. Ici à l’Ouest, notre référentiel en matière de sécurité après les forces de défense et de sécurité, ce sont les Dozos. Toute terre à un propriétaire, chaque village à un chef et des chefs coutumiers. Si nos chefs ont dit qu’ils ne veulent pas de Koglwéogo, je pense qu’il est du devoir de toute la population de l’Ouest de manifester son opposition à être sécurisée par des Koglwéogo qui ne s’inscrivent pas dans leurs coutumes ».

Ajouter un commentaire

Un commentaire

  1. Tout enfant a le droit d’être élevé par l’homme et la femme qui l’ont conçu. Il a même le droit d’être conçu de façon naturelle. Il n’y a pas que les adultes qui ont des droits. L’enfant a des droits, on l’oublie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *